Fixtures

France - Ligue 1 04/28 13:00 31 Clermont Foot vs Reims - View
France - Ligue 1 05/10 19:00 33 Brest vs Reims - View
France - Ligue 1 05/15 19:00 32 Reims vs Marseille - View
France - Ligue 1 05/18 19:00 34 Reims vs Rennes - View

Résultats

France - Ligue 1 04/21 13:00 30 [9] Reims v Montpellier [13] L 1-2
France - Ligue 1 04/13 15:00 29 [12] Strasbourg v Reims [7] L 3-1
France - Ligue 1 04/07 13:00 28 [9] Reims v Nice [6] D 0-0
France - Ligue 1 03/30 20:00 27 [10] Lyon v Reims [9] D 1-1
France - Ligue 1 03/17 14:00 26 [9] Reims v Metz [17] W 2-1
France - Ligue 1 03/10 12:00 25 [1] PSG v Reims [9] D 2-2
France - Ligue 1 03/02 16:00 24 [8] Reims v Lille [5] L 0-1
France - Ligue 1 02/25 14:00 23 [13] Le Havre v Reims [8] W 1-2
France - Ligue 1 02/18 16:05 22 [9] Reims v Lens [6] D 1-1
France - Ligue 1 02/11 14:00 21 [17] Lorient v Reims [8] L 2-0
France - Ligue 1 02/04 14:00 20 [7] Reims v Toulouse [14] L 2-3
France - Ligue 1 01/28 14:00 19 [7] Reims v Nantes [13] D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 44 22 22
Wins 18 10 8
Draws 9 4 5
Losses 17 8 9
Goals for 60 30 30
Goals against 62 29 33
Clean sheets 10 7 3
Failed to score 8 4 4

Wikipedia - Stade de Reims

Le Stade de Reims est un club de football français, fondé le à Reims, dans le département de la Marne.

Né de la réunion de plusieurs clubs, au premier rang desquels la Société sportive du parc Pommery, le Stade de Reims emménage en 1934 dans le nouveau stade vélodrome municipal, futur stade Auguste-Delaune. Champion de France amateur en 1935, le club opte pour le professionnalisme et intègre la deuxième division du championnat de France. En 1938, la fusion avec le Sporting club rémois, le grand rival local au maillot rouge et blanc, donne un nouvel élan à l'ensemble, qui est promu en première division à la sortie de la guerre.

Dans les années 1950, le Stade de Reims s'impose comme le principal club français, amassant en quelques années un palmarès prestigieux. Porté par des personnalités emblématiques (l'entraîneur Albert Batteux, le président Henri Germain, le meneur de jeu Raymond Kopa et Just Fontaine), il remporte à six reprises le championnat de France et deux fois la coupe de France entre 1949 et 1962. Représentants français à la première édition de la Coupe des clubs champions européens en 1956, les coéquipiers du capitaine Robert Jonquet s'inclinent de justesse en finale face au Real Madrid. L’histoire se répète trois ans plus tard, face au même adversaire.

Le licenciement de Batteux en 1963 coïncide avec le recul sportif du club, relégué en deuxième division en 1964 et 1967. De retour dans l'élite dans les années 1970, le club rémois ne parvient pas à retrouver l'éclat du passé, malgré les exploits de l'Argentin Carlos Bianchi. Sauvé de justesse de la faillite en 1978, relégué l'année suivante, il devient un pensionnaire régulier de la D2 jusqu'à sa liquidation judiciaire en 1991.

Le Stade de Reims repart en Division d'honneur du Nord-Est, 6e échelon du football français, d'où il lui faudra dix saisons pour remonter en Ligue 2, où il se stabilise. En 2012, le Stade de Reims fait finalement son retour dans l'élite, 33 ans après sa dernière saison au plus haut niveau national.

Le club est présidé par Jean-Pierre Caillot depuis 2004 et dirigé par Will Still depuis . L'équipe première évolue au sein du Championnat de Ligue 1.

History

Société sportive du parc Pommery
(1910-1931)
Sporting Club rémois
(1904-1938)
Stade de Reims
(1931-1991)
Stade de Reims Champagne FC
(1991-1992)
Stade de Reims Champagne
(1992-1999)
Stade de Reims
(depuis 1999)

Les premiers pas de la Société sportive du Parc Pommery (1910-1931)

Publicité de la maison Pommery & Greno en 1923.

Le est officiellement créée la « Société Sportive du Parc Pommery » (SSPP), club sportif de la maison de Champagne Pommery & Greno. Ses membres pratiquent le football, mais aussi la marche, la gymnastique, le rugby, l'athlétisme et le cyclisme. Première organisation du genre dans la région, la SSPP est un exemple typique d'association sportive corporative, présidée en personne par le marquis Melchior de Polignac, propriétaire de l'entreprise. La direction de la section football est confiée à René Humbert, le gérant de la société. Ses membres sont recrutés parmi le personnel de l'établissement vinicole, mais aussi parmi les employés des fournisseurs : vignerons, tonneliers et charretiers. Dans le même élan, Pommery & Greno ouvre au sein du Parc Pommery une aire de loisirs pour ses travailleurs de trois hectares, dans lequel on construit notamment un grand gymnase et un terrain de plein air. Ces installations étant les premières du genre dans la région, elles sont ouvertes aux amateurs de sport extérieurs à la société.

Les footballeurs, qui portent des maillots dorés et des shorts verts rappelant les couleurs des bouteilles de Champagne, participent aux compétitions régionales. Après la Première Guerre mondiale, au cours de laquelle plusieurs membres sont tués au combat, l'association reprend ses activités et intègre à partir de 1922 la Ligue du Nord-Est, au sein du district de la Marne. Soutenue financièrement par l'entreprise, le club recrute de plus en plus ouvertement des joueurs à l'extérieur, embauchés à Pommery pour leur talent balle au pied, sous couvert d'amateurisme (on parle alors d'« amateurisme marron »).

En 1929, la SSPP intègre la division d'honneur, le plus haut échelon de la Ligue du Nord-Est : 7e sur huit la première année, les joueurs de Pommery terminent au deuxième rang la saison suivante, derrière l'US Les Deux Vireux et prennent surtout pour la première fois l'avantage sur les rivaux locaux du Sporting Club rémois. La popularité croissante du football et de l'équipe augmente les affluences au parc Pommery, qui rassemble jusqu'à 5 000 spectateurs malgré des installations d'accueil très modestes. La SSPP est même invitée à jouer à l'étranger en , à Stuttgart et Francfort, où elle évolue devant des stades remplis.

Le développement du Stade de Reims (1931-1945)

Compte tenu du lancement imminent du football professionnel en France et des ambitions croissantes des dirigeants, il est décidé d'autonomiser le club de la maison Pommery ainsi que de séparer les activités de football des autres sections. Le est officiellement enregistrée l'association loi de 1901 omnisports « Stade de Reims », dont la direction de la section football est confiée à René Humbert. Ses couleurs sont tango et noir. Le nouveau nom de l'association a été préféré à une autre proposition : l'« Olympique de Reims ». Le premier match du nouveau club est une victoire (7-2) sur le FC Reims le , au parc Pommery. Un premier entraîneur, l'Anglais David Harrison, est appointé; les joueurs britanniques David Lee et Crookes, le Suisse Schnebeli et le Hongrois Markusz sont recrutés, bientôt rejoints par le Franco-arménien Sarkis Garabedian, Serra et Samano. Le Stade de Reims recrute comme beaucoup d'autres clubs des « mercenaires » étrangers venus vivre de la pratique du football, alors même que les footballeurs sont toujours régis officiellement par un statut amateur. Malgré ces renforts, le club rémois peine à prendre le dessus sur l'US Deux-Vireux, champion de la Ligue du Nord-Est de 1929 à 1934.

Le stade vélodrome municipal de Reims avant la Seconde Guerre mondiale.

Le , un projet de construction d'un stade en ville, œuvre de l'architecte Royer, est voté par le conseil municipal. Le chantier du nouveau stade vélodrome, débuté à l'été 1933, nécessite le concours des chômeurs de la région. En 1934, l’Écossais Billy Aitken est débauché de l'AS Cannes et arrive comme entraîneur-joueur. Une nouvelle enceinte, le Stade municipal vélodrome, est inaugurée par une victoire sur les rivaux de Vireux, confirmée au match retour dans les Ardennes. Le club remporte enfin la division d'honneur du Nord-Est, ce qui lui offre sa promotion en deuxième division professionnelle. Qualifiés à ce titre pour la première édition du championnat de France amateur, les Rémois écartent notamment Quevilly (3-2) et atteignent la finale du championnat. Face au FC Bordeaux, ils s'imposent 2-1 à Maisons-Alfort, s'adjugeant le titre de champion de France amateurs 1935. Le , l'inauguration officielle du stade, devant le président de la République Albert Lebrun, est le cadre d'une affiche : la réception du FC Sochaux, tout frais champion de France, qui l'emporte 6-1. Les Stadistes adhèrent au professionnalisme dans la foulée et le groupement des supporters « Allez Reims » est créé.

Installés dans leur stade flambant neuf, les Rémois connaissent les pires difficultés à suivre le rythme de la D2 durant trois saisons malgré le concours des entraîneurs qui se succèdent sur le banc : le Suisse Kielhotz, Garabedian, de Besvekony et l'Autrichien Erich Bieber. En , le Stade, présidé depuis 1936 par Maurice Hutin, fusionne avec le Sporting Club rémois, fondé en 1904, grand rival du Stade et dont le prestige local était considérable. Le SC participa notamment aux 32e de finale de la Coupe de France en 1923, 1924, 1926, 1927, 1929, 1932 et 1934, et fut sacré champion du Nord-Est en 1938. Le Sporting souhaitant à son tour adopter le statut professionnel, la Fédération invite les deux clubs à s'entendre. Le Stade donne son nom et ses joueurs à la nouvelle association, le Sporting ses couleurs, le rouge et le blanc, et ses dirigeants, parmi lesquels Charles Hiltgen, Vincent Canard et Henri Germain, qui seront les trois présidents suivants.

Un an plus tard, le Stade de Reims termine sa quatrième saison en deuxième division à la sixième place, son meilleur classement jusqu'alors, et atteint les quarts de finale de la Coupe de France, où il doit s'incliner face à l'AS Saint-Étienne, une des meilleures équipes de l'élite. En outre, la réserve rémoise remporte à son tour le championnat de France amateur.

Le Stade de Reims champion de France de zone occupée, en mai 1942.

Le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et la mobilisation de perturbent le lancement de la saison 1939-1940. Étant donné les complications matérielles causées par la « drôle de guerre », la poule unique de première division est remplacée par un championnat en trois groupes régionaux, dont les vainqueurs étaient censés s'affronter en . L'arrêt des activités de plusieurs clubs conduit les autorités à intégrer administrativement le Stade de Reims dans le groupe Nord de la première division, malgré un classement insuffisant pour être promu l'année précédente. Reims termine 3e sur dix d'une compétition qui ne va pas à son terme. La déroute française et l'armistice du 22 juin 1940 conduisent à l'organisation d'un championnat sous l'Occupation allemande. L'organisation éclatée de la première division s'inscrit dans les zones administratives définies par les nazis : la zone libre, la zone occupée, dont fait partie Reims, et la zone interdite. Quatrième sur sept équipes en 1941, Reims termine finalement premier de sa poule en 1942, devant le FC Rouen et le Red Star, face auquel il perd la finale territoriale de la Coupe de France (le Red Star remportera la finale interzone). L'année suivante, Reims termine 5e d'un « groupe Nord » réunissant les clubs des anciennes zones occupée et interdite. Lors de la saison 1943-1944, seules sont autorisées en France les « équipes fédérales », créées administrativement par les autorités et dont les joueurs sont payés par l’État. L'« Équipe fédérale Reims-Champagne » réunit le Stade de Reims, Sedan-Torcy et Troyes, sous la direction sportive d'Henri Germain. Elle ne s'incline qu'en finale de la Coupe de France et termine en milieu de tableau du championnat réunifié. L'expérience ne rencontre pas le succès espéré et dès la saison suivante, les clubs retrouvent leur indépendance - Reims termine 4e du groupe Nord.

La direction du Stade sort blanchie de tout soupçon de collaboration avec la puissance occupante et le régime de Vichy. Apparemment, le seul joueur juif à Reims, l'Autrichien Kurt Platzek, est interné en 1939, comme la plupart des « étrangers ennemis », dans un camp aux environs de Mourmelon-le-Grand. Il en est libéré en 1940, ce qui lui permet de fuir dans le sud du pays.

Le grand Reims (1945-1962)

Provenance des principaux joueurs du Stade de Reims entre 1945 et 1955.
Robert Jonquet lors de TFC-Reims en 1950.

Bien que, sportivement, le Stade de Reims n'ait théoriquement pas sa place en première division du championnat de France du fait de son classement en 1939, ses performances au cours des années de guerre, la fusion de plusieurs clubs et le passage de la compétition de seize à dix-huit équipes lui permettent d'être finalement promu administrativement par la fédération. On donne à cette époque au stade vélodrome le nom d'Auguste Delaune, sportif, communiste et résistant, mort sous la torture en 1943.

Raymond Kopa en 1960.
Just Fontaine en 1960.

Le nouveau venu s'installe dès lors et de façon durable au sommet de la compétition : il ne terminera jamais les saisons au-delà de la 4e place pendant les dix premières années d'après-guerre. Emmené par son redoutable buteur Pierre Sinibaldi, le Stade est le dauphin du CO Roubaix-Tourcoing en 1947 – les Nordistes enlèvent le titre grâce à une victoire décisive à Reims en fin de saison. Cette même année, les Rémois s'inclinent en quart de finale de la Coupe de France sur le terrain d'une équipe de D2, l'AS des Charentes. L'entraîneur-joueur Henri Roessler n'hésite pas à piocher dans le brillant groupe de joueurs amateurs composant la réserve, pour compléter un effectif professionnel limité à quinze joueurs, composé presque uniquement de locaux. La politique de Pierre Perchat (1904-1962), recruteur du Stade de Reims à partir de 1931 et propriétaire en 1945, était peu commune en France à cette époque, le club recrutant essentiellement de jeunes talents, venant principalement du Nord-Est de France. Comme un symbole, la réserve remporte en 1948 le Championnat de France amateur pour la deuxième fois.

Deux ans plus tard, c'est enfin la consécration avec le premier titre national du club, arraché au Lille OSC grâce à une deuxième partie de saison de toute beauté, au cours de laquelle les Rémois remportent douze de leurs quatorze derniers matchs. Invités à la première édition de la Coupe latine, qui réunit en Espagne les champions italien, espagnol, portugais et français dans une compétition à élimination directe, ils s'inclinent largement face au FC Barcelone. Les Rémois ne conservent pas leur titre l'année suivante mais remportent pour la première fois la Coupe de France grâce à une victoire en finale sur le Racing Club de Paris (2-0).

L'entraîneur Roessler démissionne en 1950. Le duo à la tête du club, formé par le directeur sportif Henri Germain et le président Victor Canard, nomme l'attaquant Albert Batteux comme son successeur. Après deux saisons moins réussies, le travail de Batteux porte ses fruits, bien aidé en cela par l'émergence du jeune meneur de jeu Raymond Kopa. En 1953, les Rémois remportent le championnat sans conteste, présentant la meilleure attaque (grâce notamment aux réalisations du seul étranger de l'équipe, l'international néerlandais Bram Appel, qui a glissé sur le côté droit pour laisser l'axe à Kopa), et la meilleure défense. Seul accroc : leur élimination surprise en 32e de finale de la Coupe de France face aux amateurs du Stade Malherbe caennais, en janvier. Qualifiés à ce titre pour la Coupe latine, ils y battent Valence, puis le Milan AC époque Gre-No-Li, en finale (3-0, doublé de Kopa). Le fameux « jeu à la rémoise », un jeu offensif, technique et rapide, est né, à l'opposé du jeu physique en vogue jusqu'alors.

Dépassés en toute fin de saison 1953-1954 par le Lille OSC (qu'ils battent cependant en finale de la Coupe Charles Drago), les Rémois prennent leur revanche la saison suivante en remportant le championnat pour la 3e fois, René Bliard terminant meilleur buteur avec 30 réalisations. En Coupe latine, organisée au Parc des Princes à Paris, ils arrachent la victoire en demi-finale face au Milan AC à l'issue d'un match marathon, grâce à un but en or inscrit après 138 minutes de jeu (3-2 a.p.). Mais ils s'inclinent en finale devant le Real Madrid CF. Ils remportent en revanche facilement la première édition du Challenge des champions face aux Lillois. Albert Batteux se voit offrir le poste de sélectionneur de l'équipe de France, qu'il accepte d'assurer en parallèle.

En 1955, la Coupe des clubs champions européens est créée, qui devient l'objectif des dirigeants. Les Rouges et Blancs concentrent leurs efforts sur cette compétition, comme l'illustre leur dixième place en championnat, et écartent successivement les Danois d'AGF Århus, les Hongrois du Budapesti Voros Lobogo et les Écossais d'Hibernian FC, se qualifiant ainsi pour la finale où ils retrouvent le Real Madrid. Après un match épique au Parc des Princes, les Espagnols l'emportent sur le score de 4 buts à 3, alors que les Rémois ont mené au score 2-0 puis 3-2. La presse salue ce match incertain, dramatique et du meilleur niveau mondial. La désillusion est cependant grande pour les Français, d'autant que leur meneur de jeu Raymond Kopa quitte son équipe à l'issue de la rencontre pour rejoindre Madrid, contre 52 millions de francs.

Distancé en championnat, le Stade est éliminé en de la Coupe de France par les amateurs algérois de l'Union d'El Biar, vainqueurs 2-0 à Toulouse. Il termine finalement au 3e rang, grâce notamment aux 30 buts de sa dernière recrue, le buteur venu de l'OGC Nice Just Fontaine. Ce dernier améliore encore son score la saison suivante avec 34 buts en 34 matchs, contribuant ainsi largement au nouveau titre des rouges et blancs, qui réalisent de plus le doublé en enlevant la Coupe de France au Nîmes Olympique. Sélectionné comme nombre de ses coéquipiers pour la Coupe du monde de 1958, Fontaine y inscrit un record de treize buts avec l'équipe de France, qui termine finalement la compétition à la 3e place.

Reims retrouve ainsi la Coupe des clubs champions européens avec une certaine ambition. Après des victoires sur le Standard de Liège ou encore les Young Boys de Berne, Reims se qualifie pour la finale où il retrouve de nouveau le Real Madrid, triple tenant du titre, à Stuttgart. Cette fois, Raymond Kopa joue dans le camp adverse. Reims s'incline logiquement mais semble mieux digérer cette défaite, atténuée par le retour de Kopa dans l'équipe pour la saison suivante.

Quart de finale de C1 face au Feyenoord Rotterdam en mars 1963 (1-1).

Reims remporte deux nouveaux titres de championnat en 1960, en dominant avec une certaine facilité ses concurrents, et en 1962. Cette dernière saison, le RC Paris et Reims, vainqueur de son dernier match 5-1, terminent en tête à égalité de points et avec la même différence de buts - malgré la meilleure attaque du Racing, le titre est décerné aux Rémois à la moyenne de buts. En 1964, la règle de la moyenne de buts est remplacée par celle de la différence de buts. Just Fontaine prend sa retraite en 1962, et Reims termine au deuxième rang la saison suivante, derrière l'AS Monaco.

Les parcours décevants en Coupe d'Europe (défaite au deuxième tour en 1960-1961 face aux Anglais de Burnley FC ; en quart de finale deux ans plus tard face au Feyenoord Rotterdam) et l'indépendance de Batteux vis-à-vis des dirigeants conduisent Henri Germain, devenu seul président depuis le départ de Vincent Canard en 1953, à ne pas renouveler le contrat de l'entraîneur à la fin de la saison 1962-1963, officiellement pour des raisons budgétaires. Le départ de l'emblématique entraîneur marque la fin de l'heure de gloire du Stade de Reims et de son « football champagne », bientôt remplacés au sommet du football français par l'AS Saint-Étienne, dont Batteux est nommé entraîneur en 1967.

Retour à des performances ordinaires (1963-1979)

L'équipe de Reims en 1965 au Stadium de Toulouse.

Le successeur de Batteux est Camille Cottin, revenu à Reims après un premier passage comme entraîneur-joueur en 1940-1941. Handicapé par les absences de ses titulaires (Kopa suspendu plusieurs mois pour ses propos dans la presse sur la situation des footballeurs et pour un différend avec le sélectionneur français, Piantoni, Rodzik et Wendling blessés notamment), Cottin ne peut éviter la chute de son équipe en queue de peloton. La nomination de Jean Prouff comme conseiller technique en décembre ne permet pas aux Rémois de redresser la barre, qui terminent finalement au 17e et avant-dernier rang du championnat, synonyme de relégation. Disposant encore de la meilleure attaque du championnat la saison précédente, l'équipe rémoise pointe au dernier rang dans ce domaine. Seule consolation pour le vice-champion 1963, la victoire de ses jeunes en Coupe Gambardella.

Si Kopa accepte de rester à Reims, le club doit composer avec de nombreux départs parmi lesquels Jean Vincent, Raymond Kaelbel, Rodzik et Piantoni. Les affluences relativement modestes à Auguste-Delaune (moins de 10 000 spectateurs de moyenne lors de la saison du titre en 1962) et la fin du système de partage des recettes avec le club visiteur grèvent sa trésorerie. L'ancien capitaine Robert Jonquet est nommé entraîneur. Alors qu'il vise logiquement une remontée rapide dans l'élite, le club rémois échoue à deux reprises. L'objectif est finalement atteint en 1966, avec la quête par la même occasion du titre de champion de France de deuxième division. Malgré son rôle capital dans la formation et le recrutement des précédentes générations de joueurs, Henri Germain est l'objet de critiques croissantes sur son mode de gestion paternaliste; il prend du recul et cède la direction à José Perez, le président du Bicycle club rémois.

Le Stade connaît dès 1967 une nouvelle relégation, en dépit du remplacement de Jonquet en avril. Alors que Raymond Kopa arrête là sa carrière de joueur, le club retourne trois nouvelles saisons en D2, sous la direction d'Émile Rummelhardt puis d'Élie Fruchart, deux entraîneurs expérimentés venus de l'extérieur. D'abord troisième et barragiste malheureux en 1968, Reims termine à la huitième place en 1969, malgré le retour d'Espagne de l'ancien meneur international Lucien Muller. Puis le Stade rate les barrages la saison suivante à cause de sa quatrième position au classement. Les instances du football français décident cependant cette année-là de repasser la première division de 18 à 20 clubs ce qui, avec l'abandon du FC Rouen, libère trois places en première division : l'US Valenciennes-Anzin, dernier de la saison régulière, l'AC Ajaccio et l'Olympique avignonnais, battus en barrages, sont repêchés. Les Avignonnais n'offrant pas les garanties financières nécessaires à l'accession dans l'élite à ses yeux, la Fédération française de football décide de faire bénéficier au Stade de Reims la place restante « en fonction de son illustre passé ». Le Stade se trouve promu en D1 pour la saison 1970-1971 à la grande joie des observateurs et des médias.

Le président Germain est rappelé à la barre. Suit une période sans grand éclat, qui ne permet pas au Stade de Reims de retrouver son lustre d'antan -malgré les ambitions de ses dirigeants- mais pendant lequel il se maintient sans trop de difficultés dans la première partie du classement. Les entraîneurs se succèdent : Léon Desmenez à deux reprises, Célestin Oliver, Lucien Leduc, l'ancien joueur rémois Michel Leblond, puis Pierre Flamion à partir de 1975. Les Rémois connaissent deux bonnes saisons : en 1973-1974, ils finissent au sixième rang, notamment grâce aux 30 buts de leur nouveau goleador argentin Carlos Bianchi (venu remplacer Delio Onnis parti à l'AS Monaco), sacré meilleur buteur du championnat. Deux ans plus tard, ils terminent cinquièmes, la meilleure place du club depuis treize ans, Bianchi obtenant une seconde fois le titre de meilleur buteur avec 34 réalisations. Ils l'emportent notamment à Delaune sur les futurs champions stéphanois lors d'un match de championnat de toute beauté (3-2).

La Coupe de France permet également à Reims de briller. Éliminés au stade des demi-finales sur le terrain de l'Olympique de Marseille en 1972, les Rémois atteignent en 1977 la finale. Privés de Bianchi blessé, ils s'inclinent en toute fin de match face aux Verts de l'AS Saint-Étienne (2-1). Après cette défaite amère, Germain cède définitivement la présidence de la section professionnelle à Serge Bazelaire, Jean-Claude D'Arménia remplaçant sur le banc Pierre Flamion, promu directeur sportif.

Malgré la vente de Carlos Bianchi au Paris Saint-Germain à l'intersaison, le club connaît cependant bientôt d'importantes difficultés financières, d'autant que les résultats pâtissent du départ du buteur argentin. En , le président Bazelaire annonce le dépôt de bilan du club, dont le déficit se monte à six millions de francs. Aidé par d'autres membres de l'élite et par une campagne de solidarité orchestrée par les médias, le Stade de Reims se sauve grâce au support de la Mairie mais doit licencier de nombreux joueurs et ses entraîneurs pour pouvoir continuer le championnat. Ne pouvant compter que sur un effectif décimé, Reims accumule les défaites et termine à la dernière place en 1979, avec seulement trois victoires à son actif.

Le déclin et la chute (1979-1992)

Dans une situation financière précaire, le Stade de Reims se lance dans le championnat de deuxième division 1979-1980 avec une équipe rajeunie, dirigée par l'expérimenté René Vernier, remplacé de la saison suivante par le duo Robert Jonquet-Léon Desmenez. Les jeunes Rémois parviennent à éviter la catastrophe d'une nouvelle relégation mais n'évoluent qu'en milieu de tableau. Un recrutement plus ambitieux en 1981 permet au Stade de se mêler à la lutte pour la montée : après une première saison prometteuse, Reims n'est devancé en 1983 que par Toulon, à la différence de buts. Deuxième, le club doit disputer les barrages de montée, où il s'incline de justesse face au Nîmes Olympique.

Faute d'obtenir la montée, Pierre Phelipon, arrivé en 1982, est remplacé en par Carlos Bianchi, le buteur argentin revenu quelques mois plus tôt à Reims pour terminer sa carrière. Ce dernier échoue à son tour à décrocher une promotion dans l'élite, son équipe terminant au 4e rang en 1986 et 1987. Il la fait en revanche briller en Coupe de France : en 1987 quand elle défie en demi-finale l'Olympique de Marseille à Auguste-Delaune devant une affluence record de 27 774 spectateurs, puis au même stade en 1988 face au FC Metz, que Reims bat 3-1 à domicile après une défaite 4-0 en Lorraine.

Bianchi s'en va, remplacé par l'ancien international Dominique Bathenay, renvoyé après un an. Le responsable de la formation, Robert Sarre, est également remercié. Jacky Lemée ne fait pas mieux. Les entraîneurs se succèdent et l'effectif rémois, fortement remanié, ne parvient plus à sortir de l'anonymat du milieu de tableau. Le stade Auguste-Delaune se vide peu à peu. À l'été 1990, la situation financière du club est très mauvaise, puisqu'il est fait état de 41 millions de francs de dettes et se voit menacé de perdre le statut professionnel. Un industriel de la région, Gérard Migneaux, s'engage un temps à reprendre le club – permettant ainsi son maintien en D2 – avant de se rétracter. Finalement, le président Bazelaire sauve temporairement la situation avant de passer la main en à Robert Ravillon. Malgré l'inespérée sixième place obtenue par les hommes de Didier Notheaux, et leur victoire en Coupe de la Ligue (ancienne version, disputée l'été) en 1991, les caisses restent désespérément vides. En l'absence de repreneur financier, le Stade de Reims est finalement rétrogradé en Division 3.

Une dette supérieure à 50 millions de francs pousse finalement le Tribunal de grande instance de Reims à prononcer la liquidation judiciaire du club au mois d'. Le Stade de Reims devient le « Stade de Reims Champagne FC », auquel la fédération permet de continuer le championnat. Malgré les bonnes prestations de l'équipe sur le terrain, elle ne peut même pas disputer le dernier match de la saison : une nouvelle liquidation judiciaire est prononcée le par le tribunal, avec pour conséquence la cessation de toute activité. Les 230 coupes, 200 fanions brodés et la totalité des archives du club sont alors vendus aux enchères à l'homme d'affaires Alain Afflelou.

La reconstruction (1992-2004)

Le club, rebaptisé « Stade de Reims Champagne », renaît de ses cendres en juillet 1992 sous la direction de Jean-Claude Hérault. La nouvelle équipe, composée de nouveaux joueurs venus relever le défi et encadrée par des bénévoles, démarre en division d'honneur du groupe Nord-Est, le 6e échelon du football français. L'été suivant, l'ancien professionnel Tony Giannetta revient comme entraîneur-joueur et fait remonter le club en National 3 pour sa première saison sur le banc. Alors que l'ambition des dirigeants est de connaître une nouvelle promotion dans les deux ans, les rouges et blancs échouent en 1995 en barrages d'accession en National 2, face à l'ES Segré. Giannetta laisse alors sa place à Manuel Abreu.

Le président Hérault disparaît brutalement en ; Christian Doisy prend provisoirement sa succession, le temps que Christophe Chenut, soutenu par le groupe Speedy, prenne les commandes à l'intersaison. Les trophées du club, vendus en 1992 lors du redressement judiciaire, sont rachetés pour un franc symbolique en . Les Rémois remportent finalement leur championnat en 1998 (avec un bilan de 23 victoires et cinq nuls en 28 journées) et accèdent au Championnat de France amateur (CFA). Troisième du classement mais deuxième équipe amateur, le Stade est invité à disputer un barrage de montée face aux seconds des autres poules, à la suite de la liquidation du FC Mulhouse, club de National. Devancé par la GSI Pontivy, face à laquelle il concède un match nul (3-3), Reims bénéficie de l'interdiction de montée imposée par la direction nationale du contrôle de gestion (DNCG) aux Bretons le , du fait du déficit affiché dans le budget prévisionnel annoncé. Après la confirmation en appel et le vote du conseil fédéral de la Fédération française de football, réuni le 23 juillet, par 8 voix contre 7, Reims est officiellement promu en National. « Difficile de nier que le prestige du club champenois n’a pas influencé les « jurés » dans cette histoire et a sans doute fait pencher l’avis qui a fait la différence », écrit le journaliste Arnaud Tulipier dans France Football. Malgré les lettres de soutien envoyées par des clubs du National et la menace de boycott brandie par le président du FC Istres, le Stade de Reims est repêché sur « tapis vert ». Le 28 juillet, le remplacement est officialisé par la fédération.

Le club reprend le nom « Stade de Reims » en . Recruté en , Marc Collat parvient à le faire remonter en Ligue 2 à l'issue de la saison 2001-2002, après trois saisons en National. Le club retrouve alors le statut professionnel, perdu dix ans auparavant. Cette même saison, il atteint les quarts de finale de la Coupe de France, éliminé par l'Amiens SC. Malheureusement les Rémois redescendent en National dès la saison suivante. Pourtant, ils réalisent de nouveau un parcours notable en coupe de France, en ne se faisant éliminer qu'en huitième de finale par les rivaux du Club sportif Sedan Ardennes (1-1, 4-5 tab). Un an plus tard, Reims, entraîné cette fois par Ladislas Lozano, retrouve la Ligue 2 et remporte par la même occasion le titre de champion de France du National.

Le retour dans l'élite (2004-2013)

Célébration des joueurs après un but rémois.

Jean-Pierre Caillot, partenaire financier depuis 1993 et vice-président depuis 2001, est élu président le . Durant cinq ans le club peine, se battant chaque saison pour obtenir son maintien, son meilleur classement étant la 11e place obtenue lors de la saison 2006-2007. C'est lors de cette dernière saison qu'il atteint les demi-finales de la Coupe de la Ligue : après des victoires sur l'AS Monaco et le Stade rennais notamment, il est battu par les Girondins de Bordeaux, futurs vainqueurs de l'épreuve (2-1). La stabilisation en Ligue 2 est incarnée par le maintien de Thierry Froger, sur le banc de 2005 à 2008, et par la reconstruction progressive du Stade Auguste-Delaune entre 2004 et 2008.

Envahissement du terrain du stade Delaune après le match Reims-Monaco, mai 2012.

La saison 2008-2009, au cours de laquelle la nouvelle enceinte est inaugurée officiellement, tourne pourtant au cauchemar. Froger est remplacé par Didier Tholot, venu faire pratiquer aux Rémois un jeu plus offensif. Le départ des joueurs cadres n'est pas compensé, et les hommes de Tholot obtiennent des résultats catastrophiques. Le nouvel entraîneur est écarté dès le mois de décembre, son équipe atteignant la trêve hivernale avec douze points seulement. Malgré le redressement opéré sous la direction du médiatique Luis Fernandez, elle sombre en National.

Avec le retour de Marc Collat, les Stadistes sont vice-champions de National l'année suivante et remontent donc en Ligue 2. L'entraîneur prend sa retraite dans la foulée, son adjoint Hubert Fournier prenant ensuite la relève. Il connaît alors une première partie de saison 2010-2011 difficile, au point que le club est premier relégable à mi-saison. Les Rémois pourtant se réveillent : ils réalisent un redressement spectaculaire, terminant au 10e rang en championnat et ne sont éliminés de la coupe de France qu'en quart de finale par l'OGC Nice, après avoir éliminé notamment Montpellier et Rennes (4-3).

En 2011-2012, malgré des départs importants, le club commence le championnat sur la lancée de la saison dernière. Premier au soir de la 4e journée après des victoires sur des concurrents à la montée, l'équipe reste sur le podium tout au long de la saison, en compagnie du SC Bastia, auquel il reprend brièvement la tête en février. Le Stade de Reims valide finalement sa promotion en Ligue 1 le , 33 ans après sa dernière participation au plus haut niveau national. Lors de la saison 2012-2013, le Stade de Reims atteint son objectif en se maintenant en Ligue 1, maintien validé lors de la 37e journée.

De nouvelles ambitions (2013-2016)

Lors de la saison 2013-2014, le Stade de Reims arrive avec de nouvelles ambitions et souhaite garantir son maintien avant la dernière journée. Alors que le début de saison est très bon et loin de la 2e partie de tableau (5e dès la 3e journée), un petit moment de doute met Reims à la 7e place à l'issue de la 1re partie de saison (10 points de plus que l'année dernière, avec 8 victoires, 7 nuls et 4 défaites, pour l'anecdote, l'année dernière, ils avaient 8 défaites, 7 nuls et 4 victoires, soit le contraire de cette saison). Cela montre que le Stade de Reims a beaucoup progressé. Alors qu'il reste 13 journées à disputer, Reims est 7e à 3 points des places européennes (à titre de comparaison, Reims était à la 17e place, au même moment, l'année dernière à 1 point de la 18e place). Cependant, Reims termine à la 11e à 1 point de la dixième place.

Pendant le mercato, le club voit partir son meilleur joueur Grzegorz Krychowiak qui signe au FC Séville et son entraîneur Hubert Fournier, qui signe à Lyon. Celui-ci est remplacé par Jean-Luc Vasseur (US Créteil-Lusitanos). Après un début de saison compliqué malgré le bon match nul face au PSG (2-2), le club se reprend et termine la 1re partie de saison à la 9e place avec 28 points. Mais une phase retour catastrophique (11 points en 12 matchs) entraîne le limogeage de Jean-Luc Vasseur le au profit d'Olivier Guégan, son adjoint. Celui-ci réussit finalement à maintenir le club dans l'élite.

Pendant l'été 2015, le club signe l'arrivée du Géorgien Jaba Kankava. Le footballeur géorgien reste sur un parcours historique puisque son club ukrainien du Dnipro Dnipropetrovsk est allé jusqu'en finale de la Ligue Europa 2014-2015 mais se dit désireux de découvrir l'« un des cinq grands championnats européens ». Malgré de bonnes premières journées, le restant de la saison est très difficile pour Reims qui pointe à la limite de la zone rouge en toute fin de saison. Finalement, à l'issue de la saison 2016 et malgré une large victoire lors de la dernière journée face à l'Olympique Lyonnais, le club est relégué en Ligue 2.

Le retour en Ligue 2 et la remontée en Ligue 1 (2016-2018)

Le , le club est donc finalement relégué en Ligue 2, 4 ans après leur remontée. Lors de la saison 2016-2017, le Stade de Reims nomme Michel Der Zakarian, qui a pour objectif la remontée directe. Reims est deuxième à 9 journées de la fin, mais ne gagne qu'un seul match pour terminer le championnat. Le club termine donc septième et reste en Ligue 2. Der Zakarian part à la fin de la saison au Montpellier Hérault Sport Club et est remplacé par David Guion, le directeur du centre de formation.

Lors de la saison suivante, Reims commence par 4 victoires d'affilée et prend la tête du championnat à l'issue de la 8e journée, pour ne plus la quitter. Le club marnais est promu et champion à quatre journées de la fin. En terminant, la saison avec 88 points dont 28 victoires, le club bat ces deux records depuis l'instauration de la Ligue 2 à poule unique.

Retour en Ligue 1 (2018-)

Lors de la saison 2018-2019, les rouge et blanc, se maintiennent sans trembler en terminant le championnat à la 8e place.

Lors de la saison 2019-2020 arrêtée prématurément à la vingt-huitième journée en raison de la pandémie de Covid-19, les Rémois pointent à la sixième place, notamment grâce à une très bonne assise défensive, et se qualifient ainsi pour la Ligue Europa, marquant un retour aux compétitions européennes après plus de cinquante ans d'absence. Participation qui s’achève lors du 3ème tour de qualification face aux Hongrois de Fehérvar, après un 0 à 0 dans le temps réglementaire, les Rémois s’inclinent 1-4 aux tirs au but.