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Le Botafogo de Futebol e Regatas est un club omnisports brésilien, basé à Rio de Janeiro, dans le quartier du même nom, Botafogo. Il est principalement reconnu pour sa section de football, mais comporte également des sections de football de plage, d'aviron, de volley-ball, de basket-ball, de natation et d'autres. Fondé en tant que club de football le , sous le nom de Botafogo Football Club, il fusionne avec le Club de Regatas Botafogo, un autre club du même quartier, fondé lui le , pour former le Botafogo de Futebol e Regatas le , jour de la fête de la sainte patronne du club, Nossa Senhora da Conceição.

Surnommé o Glorioso (« le Glorieux » en français) pour ses larges victoires du début du XXe siècle, le Botafogo détient le record du plus grand écart lors d'un match de football au Brésil, 24 à 0 contre le Sport Club Mangueira. Le club prospère rapidement après sa fondation et domine ensuite le football de l'État de Rio de Janeiro dans les années 1930. Il vit son apogée dans les années 1950 et 1960 avec de nombreux titres. Le club alvinegro (« blanc et noir » en français) fournit longtemps de nombreux joueurs à la sélection brésilienne et détient le record du nombre d'internationaux avec 97 joueurs convoqués sous le maillot national, dont 46 pour la Coupe du monde de football.

Il détient, à égalité avec son rival du Flamengo, le record de la plus longue période d'invincibilité du football national, avec 52 matches sans défaite entre 1977 et 1978. Après avoir remporté la Copa CONMEBOL (précurseur de l'actuelle Copa Sulamericana) en 1993, le club devient champion du Brésil en 1995. Relégué en série B en 2002, il remonte l'année suivante. En 2009, le club dispute le championnat carioca, la Coupe du Brésil, la Copa Sulamericana et le championnat du Brésil, comme l'année précédente.

Depuis 2007, le Botafogo évolue au stade olympique João-Havelange, surnommé Engenhão. Auparavant, il partage le Maracanã avec Fluminense et Flamengo. Avec Vasco da Gama, il s'agit des quatre principaux clubs de football de Rio de Janeiro. De manière générale, concernant le football, le club a disputé plus de 4 800 matches, pour environ 2 400 victoires et un peu plus de 9 500 buts marqués au cours de son histoire. L'équipe a joué dans plus de cent villes à travers le monde, sur les cinq continents, et est élue en 2000 douzième plus grand club du XXe siècle par les lecteurs du magazine FIFA Magazine.

Les équipes du Botafogo jouent en noir et blanc. Leurs supporters sont appelés botafoguenses. Club parmi les plus populaires du Brésil, Botafogo possède même une journée commémorative dans le calendrier de l'État de Rio de Janeiro, le 16 mai, et un dicton populaire, proclamant : « Il est des choses qui n'arrivent qu'avec le Botafogo. » Le club a inspiré de nombreux autres clubs homonymes, à l'instar d'un Botafogo dans la Paraíba, un Botafogo à Brasilia, un Botafogo à Ribeirão Preto, un Botafogo à Cordinhã au Portugal ou un Botafogo au Cap-Vert, en Afrique, entre autres.

History

Le Botafogo de Futebol e Regatas est issu de la fusion du Club de Regatas Botafogo et du Botafogo Football Club.

Club de Regatas Botafogo (1894-1942)

Premier siège du CR Botafogo

En 1891, le Grupo de Regatas Botafogo (« groupe de régates Botafogo » en français) est fondé sous l'impulsion de Luiz Caldas. Le club d'aviron prend ce nom en référence à la baie du quartier de Botafogo où se déroulent ses compétitions. Après la révolte de l'Armada le club doit interrompre ses activités à cause de liens avec des leaders révolutionnaires.

Après l'emprisonnement et le décès de Luiz Caldas, les membres du Grupo de Regatas Botafogo décident de créer, le , le Club de Regatas Botafogo. Le premier siège du club est une grande maison, aujourd'hui démolie, au sud de la plage de Botafogo, adossée au morro do Pasmado.

L'embarcation du botafoguense Diva devient une légende dans la baie de Guanabara en gagnant les 22 régates qu'il dispute et devenant champion de Rio de Janeiro en 1899. Le Club de Regatas Botafogo est le premier club carioca à gagner un titre national dans un sport : en octobre 1902, il remporte le championnat national d'aviron, disputé à Rio, avec la victoire d'Antônio Mendes de Oliveira Castro, qui devient président du club quelques années plus tard.

Une des curiosités dans l'histoire du club est que ses membres se sont déjà aventurés à pratiquer le football, le , avant la fondation du Botafogo Football Club, pour une rencontre amicale face au Flamengo, remportée cinq buts à un.

Botafogo Football Club (1904-1942)

Fondation

Vue aérienne du quartier de Botafogo au début des années 2000.

Le club de football est fondé dans le quartier de Botafogo. L'idée part de deux étudiants, Flávio Ramos et Emmanuel Sodré, qui habitent le quartier de Botafogo, non loin de Largo dos Leões. Les adolescents convainquent bientôt d'autres amis qu'il n'existe pas de meilleure option pour remplir leurs journées, en ce début de siècle à Rio de Janeiro, à une époque où les distractions sont rares pour les adolescents. Un vendredi soir, le , Flávio, Emmanuel et quelques amis, tous âgés de 14 à 15 ans, officialisent la fondation du club.

Electro Club est le premier nom du Botafogo. Le club ne garde ce nom que quelques semaines, avant de s'appeler Botafogo Football Club, du nom du quartier où habitent ses membres.

La tenue rayée verticalement noire et blanche est adoptée à l'unanimité, d'après l'idée d'Itamar Tavares, qui a étudié en Italie et soutient le club de la Juventus, créé en 1897.

Le premier match amical a lieu le , contre le Football and Athletic Club, à Tijuca et se termine par une défaite trois buts à zéro. Flávio Ramos marque le premier but du club lors du match suivant, le , contre le Petropolitano Foot-Ball Club, pour une victoire 1-0.

« O Glorioso » puis retrait des « blanc et noir »

L'équipe du Botafogo en 1906.

En 1906, le Botafogo gagne son premier titre, la coupe Caxambu (Taça Caxambu en portugais), premier tournoi de football à Rio de Janeiro, alors disputé entre équipes réserves. L'équipe participe également au premier championnat de l'État de Rio de Janeiro et termine à la quatrième place. La première victoire de l'équipe dans le championnat, par un but à zéro contre le Bangu Atlético Clube, a lieu le 27 mai.

Ancien stade de la Rua Voluntários da Pátria.
L'équipe du Botafogo en 1910.

Le club partage le titre du championnat de Rio de 1907 avec le Fluminense, au terme d'une polémique qui n'est close qu'en 1996.

En 1910, le club est sacré pour la première fois seul champion de l'État de Rio de Janeiro. Lors de sa victoire dans le championnat, l'équipe réalise une campagne où elle remporte sept larges victoires sur ses adversaires, ce qui lui vaut le surnom de O Glorioso (« le Glorieux » en français), les « blanc et noir » marquent plus de 66 buts en 10 matches. L'année précédente, le Botafogo a déjà infligé un 24 à 0 au Sport Club Mangueira (le plus grand écart dans un match officiel de football au Brésil à ce jour).

Après une parenthèse en 1912 où il dispute une compétition parallèle qu'il remporte, le club réintègre à nouveau la ligue métropolitaine. En 1915, il participe à nouveau au championnat carioca officiel, avec un nouveau terrain, rue General Severiano, cédé par la mairie en 1912.

La période de 1912 à 1930 est la première longue période sans titre du Botafogo. En 1923, l'équipe termine en dernière position et évite de peu la relégation.

Génération de 1930, cinq titres de champion

Dans les années 1930, mené par les attaquants Nilo et Carvalho Leite, fers de lance d'une équipe pleine de joueurs talentueux, le Botafogo Football Club gagne le championnat de Rio de Janeiro de 1930 puis quatre titres consécutifs de 1932, 1933, 1934 et 1935, ce qui constitue un « tetracampeonato » au Brésil.

Carvalho Leite sur le terrain.

À cette époque, neuf joueurs du Botafogo sont convoqués pour la Coupe du monde de 1934 en Italie : Carvalho Leite, Waldyr, Áttila, Canalli, Ariel, Martim Silveira, Octacílio et les gardiens Germano et Pedrosa. Leônidas da Silva, la future star du Flamengo, joue pour le club « noir et blanc » lors de la victoire de 1935 et débute également la saison de 1936, mais il ne tarde pas à rejoindre le rival « rouge et noir » de Flamengo. La même année, le club réalise sa première tournée à l'étranger, au Mexique et aux États-Unis, où il remporte six victoires en neuf matches.

En 1938, le Botafogo Football Club rénove son stade de General Severiano avec de nouvelles tribunes en béton. L'année suivante, un nouveau joueur d'exception fait son apparition au club, Heleno de Freitas, qui remplace l'idole de l'époque, Carvalho Leite. Pendant les huit années suivantes, Heleno est la principale star du club et la première du nouveau club du Botafogo de Futebol e Regatas.

Botafogo de Futebol e Regatas (depuis 1942)

Fusion

Le Botafogo de Futebol e Regatas naît officiellement le , résultat de la fusion de deux clubs : le Club de Regatas Botafogo et le Botafogo Football Club. Ces deux clubs ont leur siège dans le quartier de Botafogo, dans la zone sud de Rio de Janeiro.

En projet depuis les années 1930, l'union est accélérée par une tragédie, le décès d'un joueur du Football Club, Armando Albano lors d'une partie de basket-ball entre les deux clubs, qui rapproche leurs dirigeants. Avec la fusion, quelques modifications ont lieu : le blason et le drapeau perdent les lettres entrelacées du B.F.C., remplacées par l'« étoile solitaire » (estrela solitária) blanche du Club de Regatas.

Retour à la victoire

Malgré les stars qui portent son maillot dans les premières années, comme Heleno de Freitas, le Botofago ne reconquiert le titre de champion de l'État de Rio qu'en 1948. Après une sévère défaite initiale, l'équipe obtient 17 victoires pour deux nuls lors des 19 derniers matches et gagne le titre de champion en battant en finale l'équipe du Vasco. Le match décisif a lieu à General Severiano, le , pour une victoire du Botafogo par 3 à 1. C'est le premier titre de Nílton Santos, qui va devenir une légende du football au Brésil.

En 1951, le club « noir et blanc » gagne pour la première fois le tournoi municipal de Rio de Janeiro, lors de la dernière édition de la compétition.

Années d'or avec Garrincha et Nilton Santos

Buste de Garrincha, statue au siège du club.

Dans les années 1950 et 1960, le Botafogo vit l'une de ses périodes les plus glorieuses, avec dans son équipe des surdoués comme Garrincha et Nílton Santos (considérés comme les meilleurs à leur poste dans l'histoire du football), ou encore Didi, Zagallo, Amarildo, Quarentinha et Manga, entre autres. L'équipe se fait également remarquer par ses nombreuses tournées à l'étranger, disputant compétitions non officielles et matches amicaux, principalement en Amérique et en Europe.

En 1957, le Botafogo remporte le championnat de Rio en battant en finale le Fluminense par 6 buts à 2. L'équipe connaît de nouveaux succès dans les championnats de Rio de 1961 et 1962, ainsi que dans le tournoi Rio-São Paulo de cette même année 1962. Lors de la Coupe de monde de 1962 au Chili, l'équipe à l'« étoile solitaire » compte cinq titulaires dans la sélection brésilienne qui va conquérir sa deuxième couronne mondiale : Garrincha, Nílton Santos, Didi, qui rejoint le Real Madrid après la compétition, Zagallo et Amarildo.

Buste de Nílton Santos, statue au siège du club.

Les années 1960 sont marquées par la rivalité entre le Botafogo et le Santos FC de Pelé, son principal rival au niveau national à l'époque. La finale de la Taça Brasil de 1962 voit la victoire de l'équipe pauliste, emmenée par un Pelé des grands soirs, lors d'un match d'appui au Maracanã. Lors de la Copa Libertadores 1963, Santos, en tant que vainqueur de la dernière édition, entre en lice au stade des demi-finales, pour une rencontre contre le Botafogo, alors invaincu dans la compétition. Les « noirs et blancs » de Rio de Janeiro sont cependant éliminés. L'équipe prend sa revanche lors du tournoi Rio-São Paulo de 1964. Le Botafogo remporte le premier match par 3 buts à 2 au Maracanã. Cependant, le deuxième match n'est jamais disputé, les deux équipes étant en tournée, et le titre est partagé entre les deux équipes.

En 1967 et 1968, les « noirs et blancs » réalisent le doublé de la Taça Guanabara et du championnat de Rio. Ils deviennent également le premier club carioca à gagner un titre national en remportant la Taça Brasil de 1968. Dans cette équipe, Jairzinho, Gérson, Paulo César Caju ou Roberto Miranda font partie des meilleurs joueurs.

Période de disette

Entre 1968 et 1989, le Botafogo ne remporte aucun titre officiel. Depuis la Taça Brasil de 1968, le club ne profite pas des opportunités qu'il a de gagner des titres. Durant cette période, le club à l'« étoile solitaire » ne fait que collectionner les places d'honneur dans les championnats carioca.

Le Botafogo connaît également une grave crise financière et, en 1977, il doit céder son siège rue du General Severiano pour payer ses dettes. Ses activités sont alors transférées vers la banlieue de la ville, dans le quartier de Marechal Hermes, où est construit un nouveau stade, inauguré l'année suivante.

Néanmoins, à cette époque, le Botafogo, établit deux records dans l'histoire du football brésilien : celui de la plus longue série d'invincibilité avec 52 matches sans défaite, toutes compétitions confondues, sur 10 mois (entre 1977 et 1978) et celui de la plus longue série d'invincibilité en championnat du Brésil, avec 42 matches. Durant ces deux années, le club alvinegro finit respectivement en 5e et 8e position en championnat. Enfin, le , le Botafogo gagne le titre de champion de l'État, invaincu dans la compétition, après avoir battu en finale le Flamengo de Zico, Bebeto et Leonardo.

Années 1990 et « tuliomania »

En 1990, le club « blanc et noir » gagne à nouveau le championnat carioca, lors d'une finale polémique face au Vasco, réalisant le doublé pour la troisième fois de son histoire. Le club atteint à nouveau la finale du championnat du Brésil en 1992, vingt ans après sa dernière finale, contre son rival du Flamengo. Sa place de vice-champion vaut au club une place en Copa CONMEBOL pour l'année suivante.

En 1993, entraîné par Carlos Alberto Torres, le Botafogo conquiert le premier titre international officiel de son histoire. Malgré une équipe faible techniquement, les alvinegros dominent l'équipe uruguayenne de Peñarol en finale de la Copa Conmebol (aujourd'hui représentée par la Copa Sudamericana), après une séance de penalties. L'année 1994 marque le retour du club à son siège historique de General Severiano sous la présidence de Carlos Augusto Montenegro. En 1995, le Botafogo gagne son unique titre de champion du Brésil depuis que la compétition est organisée par la CBF, c'est-à-dire 1971. L'équipe comprend notamment la star Túlio Maravilha, meilleur buteur des championnats national et de l'État en 1994 et 1995. Elle bat Santos en finale.

En cette période, le Botafogo remporte également le championnat de l'État de Rio de 1997, le tournoi Rio-São Paulo de 1998 et dispute la finale de la Copa do Brasil de 1999. À la fin du siècle, le club est inclus par la FIFA dans la liste des meilleurs clubs du siècle, au 12e rang (le 3e parmi les clubs brésiliens).

Crise, seconde division et reconstruction

Depuis les débuts des années 2000, le Botafogo flirte avec la relégation dans le championnat national jusqu'à être relégué en 2e division en 2002. Un effectif faible, des retards de salaire, une mauvaise gestion administrative, une baisse de la fréquentation des stades et le début du mouvement de répression de certains groupes de supporters sont les marques de cette période noire dans l'histoire du club.

Le centre d'entraînement João Saldanha.

Après une campagne sans relief en championnat de Rio, le Botafogo parvient à redresser la barre, réussit à finir en seconde position du championnat de série B et regagne sa place parmi l'élite. Pendant cette année 2003, le nouveau président Bebeto de Freitas, ancien joueur et entraîneur de volley, restructure le club, paye une partie de ses dettes, maintient les salaires à jour, signe avec deux nouveaux sponsors et trouve des partenaires pour la construction des tribunes provisoires du stade Caio Martins.

De retour parmi l'élite en 2004, année du centenaire de la fondation du club, l'équipe fait à nouveau une saison calamiteuse en championnat du Brésil et n'échappe à la relégation que lors de la dernière journée.

À partir de 2005, le Botafogo entre dans un processus de stabilisation et le club tente de se structurer petit à petit. Après une saison 2005 prometteuse, l'équipe conquiert finalement ses premiers titres du siècle en 2006. Elle remporte la Taça Guanabara et finalement le championnat de l'État de Rio lors de la finale contre le Madureira Esporte Clube.

De 2006 à 2010, l'équipe se classe régulièrement dans le haut du tableau et se qualifie de même pour la Copa Sulamericana. Le Botafogo gagne de plus le droit de gérer le stade olympique João Havelange, où il dispute ses rencontres depuis le mois de septembre 2007. Cette période est également faste au niveau du championnat de Rio où l'équipe remporte régulièrement la coupe Guanabara ou la coupe Rio, et même les deux en 2010, ce qui lui permet d'être sacrée championne sans avoir à disputer la finale.