Fixtures

France - National 04/29 19:00 31 Nîmes vs Red Star FC 93 - View
France - National 05/03 17:30 32 GOAL FC vs Nîmes - View
France - National 05/10 17:30 33 Nîmes vs Sochaux - View
France - National 05/17 17:30 34 Martigues vs Nîmes - View

Résultats

France - National 04/19 17:30 30 [10] U.S. Orléans v Nîmes [14] W 0-1
France - National 04/12 17:30 29 [14] Nîmes v Versailles [10] L 0-1
France - National 04/05 17:30 28 [17] Epinal v Nîmes [14] L 2-1
France - National 03/29 18:30 27 [7] Dijon v Nîmes [13] D 1-1
France - National 03/22 18:30 26 [11] Nîmes v Marignane Gignac [14] D 1-1
France - National 03/15 14:00 25 [2] Niort v Nîmes [10] L 3-2
France - National 03/08 18:30 24 [12] Nîmes v Cholet [18] W 2-1
France - National 03/01 18:30 23 [6] Nancy v Nîmes [11] L 3-1
France - National 02/23 18:30 22 [10] Nîmes v Villefranche [9] D 1-1
France - National 02/16 18:30 21 [17] Châteauroux v Nîmes [12] W 0-1
France - National 02/09 18:30 20 [14] Nîmes v Avranches [12] W 1-0
France - National 02/02 18:30 19 [10] Le Mans v Nîmes [15] D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 41 20 21
Wins 11 7 4
Draws 13 8 5
Losses 17 5 12
Goals for 45 27 18
Goals against 61 24 37
Clean sheets 10 6 4
Failed to score 11 3 8

Wikipedia - Nîmes Olympique

Le Nîmes Olympique (ou NO) est un club professionnel de football français fondé en 1937 et basé à Nîmes. Sans pouvoir en revendiquer l'héritage officiel, il fait suite à la disparition en 1937 du Sporting Club nîmois, ancien club professionnel de la ville fondé en 1901.

Une décennie après la création du club, le NO remporte son premier titre en 1950. Sacré champion de deuxième division, il accède alors pour la première fois de son histoire à la première division. Dans les années 1950, les Nîmois s'installent parmi les meilleures équipes de l'élite française : barrés par le Stade de Reims, ils terminent successivement trois fois vice-champions de France. Dans les années 1960, ils participent à deux finales de Coupe de France et connaissent une brève descente en deuxième division durant une saison. La décennie suivante est marquée par les premières rencontres européennes du club ainsi qu'une nouvelle place de vice-champion en 1972.

Durant les années 1980, cette période faste s'estompe et se caractérise par une installation du club gardois en Division 2. Bien que renforcé par des recrutements onéreux au début des années 1990, le NO s'enlise par la suite et prend part pour la première fois de son histoire à la troisième division en 1995. Paradoxe de cette lente descente, le club nîmois participe à une finale de Coupe de France en 1996, devenant le premier club de troisième division à atteindre ce stade de la compétition et lui permettant ainsi, la saison suivante, de retrouver des rencontres européennes. Nonobstant un retour en Division 2 en 1997, le Nîmes Olympique redescend en troisième division dans les années 2000 et perd son statut professionnel pour la première fois depuis soixante ans.

Les années 2010 voient le club languedocien se stabiliser en Ligue 2, après avoir retrouvé cette division en 2008. Malgré plusieurs changements de président et une suspicion de matchs arrangés en 2014, le Nîmes Olympique revient en Ligue 1 en 2018 mais ne parvient pas à s'y installer longuement. Au début des années 2020, le NO connaît ainsi deux descentes et retrouve la troisième division.

Le club est présidé depuis par Rani Assaf, actionnaire majoritaire depuis 2015. Il est entraîné depuis par Frédéric Bompard. Les joueurs évoluent actuellement en National et sont surnommés les Crocodiles, référence à l'emblème de la ville et à son histoire.

Dès 1937, le stade Jean-Bouin accueille les rencontres à domicile du club gardois jusqu'à la fin des années 1980, avant d'être détruit quelques années plus tard. De 1989 à 2022, le Nîmes Olympique évolue au stade des Costières. En décembre 2022, le club s'installe au stade des Antonins dans l'attente d'une nouvelle enceinte en lieu et place des Costières.

History

Origines (1937-1949)

Le Sporting Club nîmois (SCN), fondé en novembre 1901, participe en 1932 au premier championnat de France de football professionnel. En , le club abandonne son statut professionnel à la suite d'importantes difficultés financières. Sa dissolution définitive s'opère en 1937 : à la fin de l'existence du club, les dirigeants du SCN rendent impossible la reprise du club à un éventuel successeur. Cette décision empêche le Nîmes Olympique, futur club professionnel de la ville, de prendre officiellement la suite du Sporting Club nîmois.

Statuts de l'association Nîmes Olympique.

Rapidement, de nombreuses personnalités locales, dont certaines liées au SCN, souhaitent retrouver un club de football professionnel dans la ville. En , une réunion est organisée devant le grand public afin de faire émerger une nouvelle entité à Nîmes. Le Nîmes Olympique est fondé le 2 avril; le 6 avril, une conférence de presse dévoile le fonctionnement du nouveau club tandis que le 10 avril, l’association Nîmes Olympique est déclarée à la préfecture (laquelle est publiée au journal officiel le 21 avril). Bien que partant sans passif, le club organise divers évènements avant la période estivale afin d'obtenir des moyens de financement. Le , la participation du Nîmes Olympique à la deuxième division professionnelle (Division interrégionale) est acceptée, et le , l'arrivée d'Harry Ward en qualité d'entraîneur-joueur est officialisée.

Pour la première saison du nouveau club, l'effectif réunit majoritairement des joueurs de la région. Plusieurs d'entre eux sont passés par le SCN comme l'Anglais Ward. Il connaît des débuts difficiles comme en témoigne le premier match amical perdu contre le SO Montpellier (1-5) le et la première rencontre officielle où l'AS Saint-Étienne s'impose deux buts à zéro le . En terminant derniers de leur poule, les Nîmois se retrouvent dans un groupe de « complément » où ils finissent septième. Lors de la saison 1938-1939, et bien que marquée par le décès d'un de ses joueurs à la fin d'un match, l'équipe finit quatorzième en étant performante à domicile (une seule défaite au stade Jean-Bouin).

Avec l'arrivée de la Seconde Guerre mondiale, l'effectif nîmois est déstabilisé par le départ de joueurs mobilisés à l'instar du nouveau président Jean Chiariny. Difficilement, Marcel Gébelin, joueur-entraîneur de 1939 à 1942, et Robert Peyronnier, qui gère temporairement le club, arrivent à reconstituer une équipe. Durant cette période, le NO évolue dans le championnat de guerre et effectue quelques prestations en Coupe de France où il atteint les demi-finales en 1943. La même année, le régime de Vichy, par le biais du directeur des sports Joseph Pascot, interdit toute section professionnelle : Nîmes continue sous statut amateur et se voit déposséder de joueurs ralliant l'équipe fédérale Montpellier-Languedoc pour la saison 1943-1944. Le club gardois redevient professionnel lors de la saison 1944-1945 et prend part de nouveau au championnat de guerre.

Après le retour de captivité de Chiariny, la saison 1945-1946 se ponctue par une quatrième place en deuxième division. Sous la direction de l'entraîneur René Dedieu, le club se stabilise ensuite en obtenant des places dans le milieu du classement (9e en 1947, 13e en 1948). La saison 1948-1949 marque l'arrivée de joueurs confirmés comme Rouvière, Firoud, Dakowski et Golinski. Décevante dans un premier temps, l'équipe connaît un regain de forme en cours de saison à la suite de l'intronisation de Pierre Pibarot: le club termine cinquième de son championnat et parvient en quart de finale de la Coupe de France en s'inclinant face au futur vainqueur de la compétition, le Racing Club de Paris.

Années glorieuses (1949-1963)

La saison 1949-1950 confirme cette embellie. Réorganisé dans sa direction interne à l'intersaison, le club se renforce avec Edmond Haan, prêté par le RC Strasbourg et qui terminera meilleur buteur du championnat. Au mercato d'hiver, Nîmes recrute l'international néerlandais Theo Timmermans. En gardant la grande majorité de ses éléments clés, Nîmes entame dès son premier match une série de 28 rencontres sans défaite. Cette régularité permet au NO de remporter son premier trophée et d'accéder à l'élite. En Coupe de France, les Crocodiles réalisent également des exploits : après avoir battu le Toulouse FC, bien classé en première division, ils s'imposent nettement face aux Girondins de Bordeaux, futurs champions de France, et se qualifient contre le FC Sochaux (D1). Ils s'inclinent de nouveau en demi-finale contre le RC Paris, tenant en titre.

En 1952, Joseph Ujlaki devient le troisième international français du Nîmes Olympique.

Pour compenser le départ d'Haan, dont le prix d'achat est inaccessible pour le Nîmes Olympique, le club mise sur Joop Brandes, un autre international néerlandais, et sur Joseph Ujlaki. Lors de leur première saison en Division 1, les joueurs de Pibarot terminent à une probante cinquième place en étant à la lutte pour le titre durant l'intégralité du championnat. Cette montée en puissance s'accompagne d'un public de plus en plus nombreux autour du club.

Les bonnes performances se poursuivent jusqu'au milieu des années 1950 où le Nîmes Olympique se place toujours en première partie de tableau (6e en 1952, 5e en 1953, 9e en 1954). Cependant, les arrêts successifs de Marcel Rouvière et de Kader Firoud, victime d'un accident de voiture stoppant sa carrière de joueur, fragilisent l'équilibre de l'équipe et coïncident avec une baisse des résultats lors de la saison 1954-1955. À l'issue de celle-ci, les deux hommes reviennent au club et occupent ensuite des postes majeurs : Rouvière prend en charge la formation et l'équipe réserve, là où Firoud récupère les rênes de l'équipe professionnelle.

En 1956, le club obtient un deuxième trophée avec la Coupe Charles Drago. Cependant, et bien qu'obtenant des résultats honorables dans les coupes où Nîmes s'y engage, l'entraîneur peine dans un premier temps à relever le classement du club. Le début de la période faste s'enclenche réellement à partir de la saison 1957-1958, symbolisée par l'avènement des prolifiques Bernard Rahis et Hassan Akesbi. En effet, le NO termine vice-champion de France pour la première fois de son histoire derrière le Stade de Reims, considéré comme l'une des meilleures équipes d'Europe. Cette hégémonie rémoise empêche le NO de remporter la finale de la Coupe de France (1-3), l'équipe étant rapidement en infériorité numérique à la suite de la blessure d'André Schwager qui ne pouvait être remplacé. Toujours face à Reims, cette malchance se poursuit lors du Challenge des champions de 1958 (1-2).

Souvent en tête du classement à la fin de l'automne, Nîmes finit encore vice-champion lors des saisons 1958-1959 et 1959-1960, barrés successivement par l'OGC Nice et Reims de nouveau. Favoris de la finale de Coupe de France en 1961, les Crocodiles perdent leur duel face à l'UA Sedan Torcy (1-3). Leaders à la veille du dernier match de championnat, les Nîmois s'inclinent contre le Stade français (1-0) pour l'ultime rencontre de la saison 1961-1962 et finissent troisièmes. Paradoxe de cette défaite, le but adverse est inscrit par Henri Skiba, attaquant majeur du NO à la fin des années 1950.

Stabilisation en première division (1963-1980)

Au milieu des années 1960, le départ de Kader Firoud en tant qu'entraîneur, combiné à celui de joueurs majeurs de la décennie précédente, freine cette régularité dans les premiers rôles. De 1963 à 1967, le club joue le maintien et dispute les barrages à trois reprises. Le dernier est fatal à l'équipe de Pierre Pibarot et de Marcel Rouvière : en concédant un match nul contre l'AS Aix, le Nîmes Olympique est relégué en deuxième division. Finalement, le club gère sa descente à l'échelon inférieur et remonte immédiatement en première division à la fin de la saison 1967-1968.

Depuis les années 1950, Marcel Rouvière est le formateur en chef du club.

Le club, guidé par les préceptes de Rouvière, accentue sa politique de formation et se voit récompenser de trois succès en Coupe Gambardella durant cette décennie. Ainsi, beaucoup de jeunes joueurs formés « à la nîmoise » font leurs débuts en professionnel. Plusieurs sont témoins de la transition entre les deux générations à l'instar de Michel Mézy ou Louis Landi et participent aux bons résultats du club au début des années 1970.

Lassé du manque de moyens à l'issue de son premier mandat d'entraîneur, Firoud récupère l'équipe de Marcel Tomazover en 1969 et la redresse progressivement au classement. Manager du club, l'entraîneur s'implique grandement dans le recrutement. La réussite qui suit sa nomination s'explique par une base importante de joueurs locaux, d'étrangers de renom et d'éléments inconnus qui s'illustrent sous son autorité (Kabile et Adams notamment).

Emmenés par l'attaquant Jacky Vergnes, les Crocodiles retrouvent un public plus nombreux et finissent ainsi quatrièmes en 1970. Récompensés de ce parcours, ils disputent leur première compétition européenne la saison suivante. Dans la lignée de cette dernière, l'équipe garde son ossature et termine vice-championne de France après une lutte acharnée avec l'Olympique de Marseille lors de la saison 1971-1972. Sans parvenir à passer un tour en Europe durant deux ans, les coéquipiers du capitaine Henri Augé se hissent malgré tout en demi-finale de la coupe nationale en 1973.

Hormis une quatrième place en 1975, le club stagne ensuite dans le ventre mou jusqu'en 1980. Formé au NO et directeur du centre de formation, Henri Noël remplace Firoud en après une série de contre-performances. Avec des transferts réguliers vers le Montpellier Paillade SC, le club perd des éléments cadres et le niveau de l'équipe s'étiole logiquement à partir du milieu des années 1970.

Déclin sportif progressif (1980-1993)

À la suite des départs de joueurs historiques, le Nîmes Olympique n'arrive pas à assurer la transition avec la nouvelle génération d'éléments formés au club. En 1980, René Girard est vendu aux Girondins de Bordeaux dans un souci d'impératif économique. Ce déclin progressif, tant sur le plan financier que sportif, acte la relégation du club en 1981. Cet échec marque la fin d'une ère où le club évolue au plus haut niveau durant une trentaine de saisons. Malgré un retour dans l'élite lors de la saison 1983-1984, le NO s'installe majoritairement dans des divisions inférieures par la suite.

Michel Mézy, joueur phare du club, devient dirigeant puis entraîneur dans les années 1990.

Maire de la ville et président depuis 1982, Jean Bousquet dote le club d'infrastructures modernes : le nouveau centre de formation ouvre en 1985 et le stade des Costières est inauguré en 1989. Pendant son mandat, il ramène des joueurs étrangers de qualité mais les effectifs sont régulièrement modifiés. Ainsi, et bien que souvent placé pour monter, le NO ne parvient pas à finir sur le podium durant trois saisons consécutives.

À partir de 1988, Bernard Boissier récupère l'équipe et termine à deux reprises barragiste sans pouvoir s'y imposer. Lors de la saison 1990-1991, l'entraîneur argentin Daniel Roméo permet au club de finir premier du groupe A de la deuxième division. Il ne remporte cependant pas le titre puisque battu par Le Havre AC lors d'un match pour désigner le champion.

Au début des années 1990, la brève remontée en première division s'accompagne du retour d'anciennes gloires parmi les dirigeants : Michel Mézy devient président délégué, Jacky Novi prend en charge le centre de formation et Girard, après être revenu brièvement en tant que joueur, passe directeur sportif. Par ailleurs, Romeo, qui n'a pas de diplôme d'entraîneur reconnu en France, est épaulé par Pierre Barlaguet au début de la saison 1991-1992. Aidé par la municipalité qu'il dirige et un sponsor local, Bousquet opère un recrutement onéreux d'internationaux français avec Éric Cantona (qui quitte Nîmes en cours d'année), William Ayache et Philippe Vercruysse.

Malgré ces investissements importants, les Crocodiles finissent quinzièmes en se maintenant à l'avant-dernière journée. Durant cette période, cette inefficacité sportive s'explique notamment par une grande transversalité des fonctions en interne : Girard, également chargé de la formation, passe d'entraîneur à directeur sportif. De son côté, Mézy cumule la présidence avec la gestion de l'équipe après la démission de Léonce Lavagne. Consumée par ces changements, l'équipe est de nouveau reléguée à l'issue de la saison 1992-1993.

Relégations en troisième division (1993-2008)

Après être retombé en Division 2, le club compose avec une situation financière fragile et tente de se restructurer à la suite de l'exil de joueurs importants (Blanc, Vercruysse et Cuciuffo). La transition reste complexe, le NO frôlant rapidement avec la zone de relégation. Dirigés par René Exbrayat, les Crocodiles s'améliorent lors de la deuxième partie de saison 1993-1994 et terminent quatrièmes en échouant de peu à la remontée. Malgré ces bons résultats, l'entraîneur profite d'une clause libératoire pour rejoindre le FC Martigues à l'issue de la saison.

Cette accession ratée laisse place à une instabilité chronique. Durant l'été 1994, Richard Perez, membre du comité de gestion du club, est porteur d'un projet de reprise et reçoit brièvement des prérogatives sportives par la direction. Le NO recrute de nombreux joueurs et Josip Skoblar en tant qu'entraîneur sans que Michel Mézy, toujours président délégué et manager du club, ne soit consulté. Après des mois de conflits en interne, ce dernier démissionne de son poste en . Dans ce contexte, trois entraîneurs se succèdent pendant la saison et plusieurs joueurs partent rapidement. Le Nîmes Olympique termine ainsi à la dernière place du championnat et tombe en troisième division pour la première fois de son histoire.

Jean Bousquet récupère la présidence du club en 1982 avant de la quitter en 1995.

Battu aux élections municipales, le président Jean Bousquet quitte ses fonctions en et laisse d'importants problèmes financiers au club. La saison suivante, débutée sans président à la reprise des entraînements, voit de jeunes éléments issus de la région ou du centre de formation apparaître régulièrement dans le groupe. En Coupe de France, les joueurs de Pierre Barlaguet éliminent trois clubs de Division 1. En demi-finale, le Nîmes Olympique bat le MHSC dans un derby qui marque les esprits. Vaincu en finale par l'AJ Auxerre, le club devient le premier à atteindre ce niveau de compétition en évoluant à un échelon aussi bas et l'équipe est accueillie à son retour par des milliers de supporters à l'aéroport de Garons. Paradoxe de cette réussite, le NO termine en revanche relégable en championnat avec une potentielle descente en quatrième division. Finalement, à la suite du dépôt de bilan de l'US Valenciennes, un repêchage s'effectue au détriment de La Roche VF sur le motif de l'ancienneté.

Précédemment directeur sportif du club, Pierre Mosca en devient l'entraîneur après le départ de Barlaguet. À la suite de son parcours en coupe nationale, Nîmes dispute de nouveau une compétition européenne et passe un tour face au Budapest Honvéd avant de s'incliner face à l'AIK Fotboll. Comme la saison précédente, les joueurs formés au club constituent une part importante du groupe nîmois. En 1997, ils finissent champions de troisième division.

De 1997 à 2001, le Nîmes Olympique s'installe en deuxième division sous les ordres de Serge Delmas puis de Dominique Bathenay. Lors de la saison 2001-2002, Michel Coencas rachète le club et Bernard Boissier devient l'entraîneur de l'équipe en décembre. Avec le départ de Mickaël Pagis la saison précédente, Boissier se retrouve sans élément offensif de valeur et ne peut éviter la descente en National. Comme en 1999, le NO atteint cependant la demi-finale de la Coupe de France face au futur vainqueur de la compétition.

Au début de saison 2002-2003, la situation sportive reste compliquée avec l'interdiction de recrutement prononcée par la DNCG et les nombreux départs faisant suite à la relégation. L'arrivée en du nouvel actionnaire principal Jean-Louis Gazeau permet au club d'assainir une situation financière précaire. Nommé en début de saison, François Brisson connaît en championnat une série de neuf matchs sans victoire (dont sept défaites) entre février et mars . Par conséquent, il est licencié au profit de Patrick Champ qui entraîne les Crocodiles à partir d'.

Gazeau choisit ensuite Didier Ollé-Nicolle pour diriger l'équipe. Il ne peut empêcher la perte du statut professionnel en 2004, une première depuis soixante ans. Ollé-Nicolle connaît une participation en demi-finale de Coupe de France après avoir battu quatre équipes de l'élite. Il est remplacé par Régis Brouard à l'été 2005. Aidé d'un budget important pour la troisième division, il échoue plusieurs fois aux portes de l'accession au niveau supérieur. Son départ est acté en . Le club, qui recrute dans un premier temps Laurent Fournier, privilégie ensuite une piste interne après la démission de ce dernier. Entraîneur de la réserve, Jean-Luc Vannuchi coache l'équipe première à partir de . La venue de l'attaquant Robert Malm (16 buts sur la phase retour) au mercato hivernal l'aide grandement à effectuer une excellente deuxième partie de saison.

Retour au professionnalisme (2008-2015)

Pour la dernière rencontre de championnat, l'attente générée permet d'obtenir une affluence conséquente au stade des Costières. Après sa victoire face au Stade lavallois (3-1), Nîmes termine troisième de National, retrouve la Ligue 2 et un statut professionnel en mai 2008. La saison suivante, les joueurs de Vannuchi éprouvent rapidement des difficultés se caractérisant notamment par une élimination précoce en coupe. Dernière à la trêve, l'équipe voit alors l'arrivée de Jean-Michel Cavalli. Malgré plusieurs affaires extra-sportives au cours de la saison, l'entraîneur récolte 31 points sur la phase retour et sauve finalement le club de la relégation lors de la dernière journée en 2009.

Benoît Poulain est le capitaine du Nîmes Olympique de 2010 à 2014.

Après une saison de relative stabilité, la saison 2010-2011 voit le passage successif de trois entraîneurs. Dans un premier temps, Cavalli est remplacé par le directeur du centre de formation Noël Tosi. En , ce dernier démissionne et laisse finalement sa place à Thierry Froger. Lors du mercato d'hiver, et alors qu'il se situe en milieu de tableau, le club vend des joueurs cadres comme Benjamin Moukandjo. Ces cessions compromettent la suite du parcours en championnat et entraînent une nouvelle relégation en National.

Malgré trois défaites inaugurales, le club finit de nouveau champion de troisième division lors de la saison 2011-2012. À l'issue de celle-ci, Froger ne prolonge pas et passe le relais à Victor Zvunka. Pour leur retour en Ligue 2, les Crocodiles finissent huitièmes en luttant régulièrement pour la montée en première division. Avec le départ de Nicolas Benezet, la saison 2013-2014 est plus difficile. Au cours de cette dernière, Jean-Louis Gazeau cède le club à Jean-Marc Conrad. Après avoir récupéré l'équipe en , René Marsiglia obtient le maintien.

Pour la saison 2014-2015, Conrad recrute José Pasqualetti comme entraîneur et enrôle l'attaquant expérimenté Toifilou Maoulida. Dirigeant précédemment l'US Le Pontet (CFA), il transfère de nombreux éléments issus du club vauclusien à l'instar de plusieurs joueurs et du coordinateur sportif. L'intersaison est également marquée par des annonces de recrues n'aboutissant pas et par le départ du capitaine Benoît Poulain qui n'est pas prolongé. Le budget du club est lui temporairement retoqué par la DNCG ce qui fait planer une descente potentielle en National jusqu'en juillet 2014.

En , le nouveau président est soupçonné de tricherie visant à assurer le maintien du NO la saison précédente. Cette suspicion entraîne une menace de disparition du club qui voit alors un rassemblement de supporters, d'élus et de joueurs être organisé devant les arènes de Nîmes. La mise en examen de deux dirigeants entraîne des semaines d'instabilité et aboutit à l'intronisation d'un nouvel actionnaire majoritaire, Rani Assaf. Finalement, Jean-Marc Conrad démissionne et est remplacé par Christian Perdrier. Quelques mois plus tard, la LFP annonce une rétrogradation administrative pour la saison suivante mais cette décision est déjugée par la FFF en . L'équipe termine à la 13e place.

Lors de la saison 2015-2016, le club repart en deuxième division avec une pénalité de huit points. Le manque d'attractivité qui en découle oblige le Nîmes Olympique à signer quelques joueurs à la charte. En grande difficulté au classement et lassé de la situation, Pasqualetti quitte de lui-même son poste en après un match de coupe. Pour récupérer la place vacante, le président Perdrier nomme Bernard Blaquart.

L'ère Blaquart (2015-2020)

Même si l'arrivée en tant qu'entraîneur de Bernard Blaquart se fait dans un contexte difficile, sa fonction d'ancien directeur du centre de formation l'aide. En effet, il incorpore de manière accrue les jeunes formés au club et repositionne plusieurs joueurs comme Anthony Briançon et Renaud Ripart qu'il a pu diriger précédemment. Malgré des débuts difficiles, ces ajustements s'avèrent décisifs à partir de et les Crocodiles, derniers à la trêve hivernale, obtiennent finalement leur maintien. Ce regain de forme en deuxième partie de saison s'accompagne d'une affluence plus importante au stade, de retours victorieux célébrés à la gare de Nîmes, d'une image plus positive et d'un nouvel élan autour du club.

Renaud Ripart est le joueur le plus utilisé des années 2010.

En , l'actionnaire principal Rani Assaf devient président du Nîmes Olympique à la suite de désaccords sur la gestion financière du club. Sportivement, l'équipe confirme sa fin de saison précédente et lutte jusqu'à l'ultime rencontre de championnat pour accéder à la première division. Sous la houlette du directeur sportif Laurent Boissier, le club opère un recrutement cohérent lors de l'exercice suivant à l'image d'Umut Bozok qui finit meilleur buteur de Ligue 2. En réussite offensivement, le NO termine deuxième lors de la saison 2017-2018 avec 73 points (meilleur bilan de l'histoire du club) et retrouve l'élite après vingt-cinq ans d'absence.

Cette embellie sportive se poursuit avec la remontée en Ligue 1. En effet, le club remporte des victoires prestigieuses et réussit à se stabiliser à la neuvième place, soit la meilleure position obtenue depuis 1979. Ce retour au haut niveau acte à l'issue de la saison la plus grosse vente de l'histoire du Nîmes Olympique : Téji Savanier, meilleur passeur du championnat et élément majeur depuis 2015, rejoint le rival montpelliérain pour environ 10 000 000 euros. Durant ce mercato d'été 2019, le club est fragilisé par le départ d'une quinzaine de joueurs et celui du directeur sportif qui quitte son poste durant un mois avant de le reprendre en août.

En manque de solutions offensives, l'équipe ne parvient pas la saison suivante à reproduire les performances des années précédentes. Au mercato d'hiver, plusieurs joueurs renforcent les Crocodiles après l'arrivée d'un nouveau directeur sportif et permettent une remontée à la dix-huitième place. Exceptionnellement, cette position est synonyme de maintien en raison de l'arrêt du championnat causé par la pandémie de Covid-19. En parallèle, Blaquart manifeste au cours de la saison des désaccords avec ses dirigeants. Il est finalement limogé en .

Instabilité et retour en troisième division (depuis 2020)

Intervenue en , l'arrivée de Reda Hammache en tant que directeur sportif marque un changement dans la tactique du club à partir de la saison 2020-2021 : elle s'axe désormais sur une politique assumée de « trading », sur une cellule de recrutement nouvellement créée, et voit ainsi l'arrivée plus régulière de joueurs étrangers comme Birger Meling, Niclas Eliasson ou Andrés Cubas.

Parallèlement, la direction fait confiance à Jérôme Arpinon, ancien adjoint de Blaquart, pour gérer l'équipe. Présent au club depuis une quinzaine d'années, l'entraîneur remporte quelques rares victoires comme à Marseille ou dans le derby à Montpellier, une première dans l'élite pour les Crocodiles. Après une longue série de mauvais résultats et coupé de son vestiaire, il est remplacé en par son adjoint Pascal Plancque arrivé un mois auparavant. Nonobstant des débuts encourageants, il ne peut empêcher la relégation à l'issue de la saison.

À la suite de cette descente en Ligue 2, le club vit une intersaison agitée. Elle est symbolisée par le départ de Renaud Ripart, joueur clé de la décennie écoulée, et par un conflit interne sur la restructuration du centre de formation. Les ultimatums répétés de Rani Assaf sur son désengagement du club restent finalement sans suite. Dans un contexte difficile entre la direction et le public, Pascal Plancque effectue un début de championnat mitigé malgré un effectif de qualité. Comme le directeur sportif, il est révoqué de ses fonctions en cours de saison et est suppléé par Nicolas Usaï en . Malgré une inconstance chronique, de nombreuses velléités de départ et un faible investissement collectif, l'équipe termine à la neuvième place. Elle obtient son maintien à l'issue d'une saison marquée par une baisse majeure de l'affluence au stade.

La saison suivante acte une volonté du club de retrouver un esprit plus collectif et investi au sein de l'équipe. Dans un climat toujours tendu avec les supporters, le Nîmes Olympique débute la saison en étant souvent placé dans la zone de relégation. Malgré un léger regain de forme, ce manque de résultats coûte la place de Nicolas Usaï qui est remplacé par Frédéric Bompard en novembre 2022. Un mois après cette nomination, le NO inaugure le stade des Antonins lors d'une rencontre de championnat face à l'EA Guingamp. Malgré un mercato hivernal particulièrement actif, le club ne peut éviter la descente en National à l'issue de la saison. Remis en cause dans sa gestion et très vivement critiqué, Rani Assaf voit alors un collectif de supporters et la municipalité de Nîmes demander son départ de la présidence sans qu'il ne donne de suite.