Fixtures

France - National 04/26 17:30 31 Versailles vs U.S. Orléans - View
France - National 05/03 17:30 32 Epinal vs Orléans - View
France - National 05/10 17:30 33 Orléans vs Red Star FC 93 - View
France - National 05/17 17:30 34 GOAL FC vs Orléans - View

Résultats

France - National 04/19 17:30 30 [10] U.S. Orléans v Nîmes [14] L 0-1
France - National 04/12 17:30 29 [8] Dijon v U.S. Orléans [9] L 1-0
France - National 04/05 17:30 28 [9] U.S. Orléans v Marignane Gignac [12] D 1-1
France - National 04/01 14:30 27 [2] Niort v U.S. Orléans [9] D 0-0
France - National 03/22 18:30 26 [7] U.S. Orléans v Cholet [18] L 1-2
France - National 03/15 18:30 25 [5] Nancy v U.S. Orléans [6] L 1-0
France - National 03/08 18:30 24 [6] U.S. Orléans v Villefranche [10] W 2-0
France - National 03/02 18:30 23 [17] Châteauroux v U.S. Orléans [6] L 2-1
France - National 02/27 18:30 18 [5] U.S. Orléans v Sochaux [7] D 0-0
France - National 02/23 18:30 22 [8] U.S. Orléans v Avranches [11] W 3-1
France - National 02/16 18:30 21 [10] Le Mans v U.S. Orléans [8] W 0-1
France - National 02/12 18:30 20 [11] U.S. Orléans v Rouen [7] D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 43 23 20
Wins 14 9 5
Draws 11 6 5
Losses 18 8 10
Goals for 46 28 18
Goals against 53 26 27
Clean sheets 12 7 5
Failed to score 12 5 7

L’Union sportive Orléans Loiret football est un club de football français situé à Orléans (Loiret). L'USO est fondé en 1976 à la suite de l'intégration de l'Arago sport orléanais dans le giron de l'US Orléans omnisports pour devenir sa section football.

L'US Orléans prend la continuité sportive de l'Arago en Division 3 et remporte le groupe Ouest en 1978. Montée en deuxième division et professionnelle depuis 1980, l'USO réalise la même année son plus bel exploit sportif en se hissant en finale de la Coupe de France. En 1992, elle est reléguée administrativement et placée en liquidation judiciaire. Le club retrouve la Division d'Honneur Centre. Après cette relégation, la remontée progressive des Orléanais vers les divisions professionnelles se fait régulière, notamment à partir de 2002, date à partir de laquelle l'USO ne connaît plus de relégation. En 2010, l'US Orléans 45 d'alors remporte son groupe de CFA puis le titre de National (troisième niveau) quatre saisons plus tard. L’équipe redevient professionnelle en juillet 2014 à la suite de sa montée en Ligue 2.

L'US Orléans dispute ses matchs à domicile au stade de la Source, et y évolue en jaune et rouge. Depuis septembre 2010, elle dispose d'un centre de formation. La SASP est présidée par Philippe Boutron.

History

Dates clés
  • 1976 : fusion[Information douteuse] donnant l’US Orléans Arago
  • 1979 : le club devient professionnel et est rebaptisé US Orléans
  • 1980 : le club atteint la finale de la Coupe de France
  • 1992 : liquidation judiciaire, le club est rebaptisé US Orléans 45
  • 2011 : rebaptisé US Orléans Loiret
  • 2014 : champion de National et retour en deuxième division

Dans la continuité de l'Arago (1976-1992)

Fusion entre l'Arago et l'US Orléans (1976)

L'Arago sport orléanais, section sportive du Patronage Saint-Paterne, voit le jour en 1902. Pierre Belleteste en prend la présidence en 1923 lorsque que le club évoluait au championnat départemental avant d'évoluer au niveau régional puis CFA dans les années 1940 et 50 Le club ne redescend en Divion d'Honneur (plus haut niveau Régional) qu'au milieu des années 1960. L'AS Orléans quitte une nouvelle fois le niveau régional au début des années 1970 et est promu dans la nouvelle Division 3. Après deux saisons d'adaptation, l'Arago est à la lutte avec l'AJ Auxerre pour la montée en Division 2 mais souffre de son manque d'installation et de moyens.

Sauvé de justesse en 1976 grâce à un repêchage, l'Arago fusionne avec la jeune section football de l'Union sportive Orléans, club omnisports créé quatre ans plus tôt pour former l'US Orléans Arago. Les couleurs officielles de l'équipe, qui profite maintenant des installations modernes du stade de la Source, deviennent le jaune et le rouge. Jean-Pierre Belleteste relaie son père à la présidence.

Lemée, la Division 2 et la finale de Coupe de France (1976-1988)

Finale de la Coupe de France 1979-1980
Équipes AS Monaco-US Orléans
Résultat 3-1
Date samedi 7 juin 1980.
Lieu Parc des Princes, Paris
Arbitre Georges Konrath
Monaco Ettori - Zorzetto, Vitalis, Gardon, Moizan - Ricort, Christophe, Petit - Dalger, Onnis 66e, Emon 47e
Orléans Viot - Plissonneau, Drouet, Lemée , Bodji - Germain, Marette 6e (csc) 24e, Albaladéjo - Berthouloux, Hamerschmit, Loukaka

Ancien joueur professionnel et natif d'Orléans, Jean-Baptiste Bordas est le premier entraîneur de l'USO. Arrivé comme entraîneur-joueur à l'AS Orléans en 1969, Bordas est conforté à son poste après la fusion. Il ne reste qu'un an dans la nouvelle structure.

En 1977, Jacky Lemée arrive aussi en tant qu'entraîneur-joueur. S'appuyant sur des joueurs formés au club comme Loïc Berthouloux et Bruno Germain, il mène l'équipe au titre de champion du groupe Ouest Division 3 dès la première saison. « Arago » disparait alors du nom du club et pour sa première année en Division 2, l'US Orléans décroche la neuvième place du groupe B.

Profitant d'un tirage au sort clément lors de la Coupe de France 1979-1980, le club ne rencontrant que des équipes de même division ou de division inférieure, les hommes de Lemée bataillent contre l'US Montagnarde (6-0), le RC Franc-Comtois (3-1) et l'AS Angoulême (défaite 2-0 à l'aller et victoire 5-1 au retour dont deux buts de la tête sur corner de Jacky Lemée) avant d'éliminer le Paris FC en demi-finale : la défaite deux buts à un au retour au Parc des Princes devant plus de 30 000 personnes n'efface pas la victoire obtenue à l'aller trois buts à un dans un stade de la Source à l'affluence record (12 000 spectateurs).

Le 7 juin 1980, l'US Orléans et l'AS Monaco ont rendez-vous pour disputer la finale à Paris dans un Parc des Princes plein (46 136 spectateurs). La partie débute difficilement pour les Orléanais, Roger Marette marquant contre son camp sur un tir de Christian Dalger (6e). Peu après, Marette remet lui-même les deux équipes à égalité d'un tir en pivot qui trompe le gardien Jean-Luc Ettori (24e). Après la pause, les Monégasques reprennent le contrôle du jeu et marquent deux fois en vingt minutes, par l'intermédiaire d'Albert Emon dès la reprise (47e), puis de Delio Onnis qui transforme un coup franc direct sans attendre le coup de sifflet de l'arbitre Georges Konrath alors que Patrick Viot n'est pas placé au centre de son but (3-1 ; 66e). En championnat, le club orléanais finit onzième du Groupe A de Division 2.

En 1980-1981, avec l'arrivée de Patrice Garande, l'US Orléans remonte de deux places au classement. L'attaquant réalise une saison pleine en marquant vingt buts, terminant ainsi deuxième meilleur buteur du groupe B derrière Marcel Campagnac. En Coupe de France, la bonne performance de la saison passée ne se répète pas et le parcours orléanais s'arrête dès les seizièmes de finale, éliminé par le FC Metz alors en Division 1 (0-0, 0-2). S'ensuivent trois saisons où l'USO progresse au classement : neuvième en 1981-1982, huitième en 1982-1983 et sixième en 1983-1984. Durant chacun de ces exercices, le parcours en Coupe s'arrête en 32e de finale.

En 1984-1985, le club réalise sa meilleure performance en championnat en terminant quatrième de son groupe. Orléans vise une place de barragiste jusqu'à la dernière journée mais s'incline face au leader havrais et termine au pied du podium. Touchés par des problèmes financiers, le club voit plusieurs joueurs partir, comme Serge Chiesa, Guy Stéphan et Marc Berdoll. À la présidence, Jean-Pierre Belleteste démissionne et Claude Fousse prend sa place. Après un début de saison 1985-1986 laborieux, les Orléanais, qui peuvent compter sur Milan Calasan et ses dix-sept buts, remonte à la septième place du groupe B. Auteur de 497 matchs en D1 et en D2, Jacky Lemée raccroche les crampons au terme de la saison et se consacre uniquement à sa fonction d'entraîneur. Malgré un recrutement ambitieux, avec notamment Jean-Luc Arribart, Stéphane Solomenko et le danois Henrik Agerbeck, ainsi qu'une victoire en début de saison contre le RC Strasbourg, tout juste relégué de D1, les objectifs sont revus à la baisse et le club termine onzième.

Pour la saison 1987-1988, Arribart et Solomenko repartent au bout d'un an au club tandis que Gérard Soler et Gérard Lanthier ainsi que Henri Zambelli et le gardien Jean-Yves Le Maux rejoignent l'effectif jaune et rouge. Malgré un nouveau début de saison poussif, l'USO corrige l'Olympique lyonnais, prétendant à la montée, trois buts à zéro lors de la treizième journée. Ce match fait office de référence pour l'équipe qui termine l'exercice à la cinquième position, mais la faible moyenne de 1 168 spectateurs lors des matchs à domicile affecte lourdement les finances. À la fin de la saison, Jacky Lemée quitte son poste d'entraîneur et Gérard Soler prend sa retraite sportive.

Poursuite en D2 jusqu'à la liquidation (1988-1992)

Karoly Kremer arrive au club à l'automne 1988 pour succéder à Jacky Lemée, tandis que l'international luxembourgeois Robby Langers renforce l'attaque orléanaise. Kremer est rejoint en novembre de la même année par Jean-Baptiste Bordas et forme avec lui un duo qui apporte une nouvelle philosophie de jeu à l'USO : un « football total » basé sur l'attaque et l'occupation de tous les espaces. Le match référence sous Kremer à l'USO est le huitième de finale de Coupe de France face au Paris Saint-Germain FC, le 8 avril 1989. Devant près de 10 000 spectateurs, les Orléanais réussissent une très bonne performance et s'imposent 4-0 au Parc des Princes. Les buteurs sont Langers, Germain, Soyer et Lerat. Au match retour, au stade de la Source, les deux équipes se quittent sur un match nul 3-3. Pourtant, l'USO est sorti en quart de finale par l'AS Monaco (1-2 ; 3-3) malgré 11 680 spectateurs à la Source lors du match aller. À Orléans, les joueurs de la principauté dominent le match et s'imposent 2-1. Lors du match retour, au bout de 33 minutes de jeu, le tableau d'affichage du stade Louis-II indique 0-2 grâce à Langers et Poucan. Mais en deuxième période, les Monégasques égalisent en quatre minutes ; peu importe : un quart d'heure plus tard, Langers redonne l'avantage aux Orléanais, virtuellement qualifiés. Mais l'équipe d'Arsène Wenger égalise à nouveau par Marcel Dib et se qualifie pour le tour suivant. En championnat, l'USO termine dixième du groupe B malgré les vingt-sept buts de Robby Langers qui termine meilleur buteur de D2, les deux groupes confondus. Ce binôme d'entraîneur Kremer-Bordas ne reste qu'une seule saison, le premier devenant manager général du club l'année suivante et le second directeur du centre de formation. Durant l'été, le club est en dépôt de bilan consécutivement à une dette de deux millions de franc.

Arrivé en provenance de l'AS Gien, Jean-Pierre Destrumelle prend les commandes de l'USO en 1989, mais après une douzième puis seizième place, il démissionne en 1991. Henri Atamaniuk rejoint l'US Orléans à l'été 1991 et dirige l'équipe première une seule saison. En effet, le club vit sa pire saison en Division 2 avec des problèmes financiers importants. En février 1992, en dépit d'un sévère plan établi en deux ans plus tôt, la situation financière est toujours précaire avec une dette de sept millions de francs (1,15 M€), le club est mis en redressement judiciaire. Le substitut du procureur concède alors qu'« un club de football a une mission sociale et culturelle dans la cité. Et ni le parquet, ni le juge ne voulait être le fossoyeur de l'USO. Surtout que l’honnêteté des dirigeants ne peut être remise en cause ». Cependant, les collectivités locales refusent de débloquer une aide exceptionnelle. Le 5 mars 1992, le club est liquidé. La décision entraîne l'arrêt de la section professionnelle et les résultats des matchs d'Orléans sont annulés puisque l'équipe n’achève pas le championnat.

Une période de reconstruction (depuis 1992)

Redémarrage en DH puis remontée (1992-2004)

Fanion de l'US Orléans 45 Football.

Pour la saison 1992-1993, le club orléanais retrouve la Division d'Honneur Centre sous le patronyme US Orléans 45. Jean-Baptiste Bordas, directeur du centre de formation depuis 1989, reprend une troisième fois du service sur le banc. Durant deux saisons, Bordas et ses joueurs terminent huitièmes puis troisièmes.

Parti en 1988, Jacky Lemée revient au club en 1994 pour succéder, une nouvelle fois, à Jean-Baptiste Bordas et mène le club à un nouveau titre de champion dès sa première saison, de DH Centre cette fois-ci. Le club monte en Nationale 3, le cinquième niveau du football français. Sixième puis septième de N3, Lemée quitte son poste en février 1998 alors que le club est en mauvaise position au classement. Didier Barge, entraîneur de l'équipe réserve, assure l'intérim jusqu'au mois de juin. Présent au club depuis plusieurs années, il ne peut sauver l'équipe de la relégation et retourne entraîner la réserve jusqu'en 2007.

Joël Guezet entraîne durant deux saisons l'US Orléans, de 1998 à 2000. Par deux fois, il échoue de peu dans sa mission de faire remonter le club en CFA 2, terminant deux fois second derrière l'AS Salbris puis le FC Chartres.

Jean-Louis Turpin devient alors président. PDG d'une entreprise de travaux publics et ancien footballeur de l'Arago sport orléanais, Turpin confie l'équipe à un ex-joueur de l'USO, Joël Germain, avec pour mission de faire remonter le club au niveau national. Lors de la première saison au club, il rate de peu la montée en CFA 2 en terminant à la deuxième place du classement. Mais la saison 2001-2002 annonce le renouveau de l'USO. Auteur d'une saison pleine, l'équipe finit première du championnat de DH Centre avec une seule défaite au compteur. Les Orléanais réalisent même le doublé en remportant la Coupe du Centre face à Joué-lès-Tours (2-0). Le retour en CFA 2 se passe relativement bien pour les Orléanais puisqu'ils terminent en milieu de tableau pour leur première saison. Dès la seconde saison à ce niveau, l'USO termine à la deuxième place, accédant ainsi au championnat de France amateur et remporte une nouvelle Coupe du Centre. Deuxièmes du groupe G derrière l'USJA Carquefou, les coéquipiers du capitaine Yozip Lemée, fils de Jacky, ne gagnent leur billet qu’au terme des barrages. Sixième au soir de la 24e journée, les orléanais signent six victoires lors des six derniers matchs qui permettent aux joueurs de décrocher le second billet grâce à une victoire sept buts à deux contre Sainte-Geneviève en match de barrage.

Stagnation en CFA puis en National (2004-2014)

Promu en championnat de France amateur (D4) pour la saison 2004-2005, Jean-Louis Turpin, président de l’USO depuis 2000, déclare qu'« une ville comme Orléans doit avoir comme objectif de monter en Ligue 2. On y a joué. Il n’y a pas de raison qu’on n’y retourne pas ! La L2 dans cinq ans, ce serait bien. Ce n’est pas un rêve. Il y a un potentiel énorme ici. » Nommé entraîneur alors que l’équipe ne sait pas si elle jouera en CFA 2 ou en CFA, Bruno Steck s’engage pour deux ans et structurer le club dans tous les domaines : améliorer la formation, développer la qualité du recrutement au niveau local, améliorer la qualité de l’effectif de l’équipe première, développer les relations avec les partenaires/sponsors et réaménager les infrastructures. Le budget passe lui de 650 000 à 800 000 euros.

Bruno Steck débarque à Orléans avec pour mission de faire monter rapidement le club en National, troisième échelon du football français. Il arrive avec l'intention de bâtir une équipe jeune, dynamique et ambitieuse. Sa première saison sous ses nouvelles couleurs est concluante, l'USO tutoie même la première place sur la première partie du championnat. Malheureusement, une défaite à Langueux (DSR Bretagne, huitième niveau) lors du huitième tour de la Coupe de France (2-1) casse le bon rythme des hommes de Bruno Steck qui commencent à lâcher peu à peu quelques points. Encore en tête de leur groupe fin janvier, le promu orléanais termine finalement la saison à la troisième place. Bien que nourrissant des ambitions importantes en début de saison, l'US Orléans ne peut réitérer ses bonnes performances et termine la saison suivante dans le ventre mou du classement. C'est la fin de l'histoire entre l'USO et Bruno Steck. L'équipe réserve, elle, remporte à son tour le championnat de DH Centre en étant invaincue et permet à l'USO d'avoir deux équipes au niveau national. Cela ne dure qu'une saison, l'équipe B orléanaise étant reléguée dès son premier exercice en CFA 2.

Arrivé à l'été 2005 comme adjoint et entraîneur de l'équipe réserve lors de son accession au niveau national, Pascal Moulin est nommé entraîneur général du club et de l'équipe première en CFA pour la saison 2006-2007. Avec un million d'euros de budget, l'USO occupe financièrement la première place de la division. Malgré un début de championnat compliqué, l'USO finit sa saison à la sixième place du groupe C. À noter le beau parcours des Jaunes & Rouges en Coupe de France : après une victoire sur le terrain de l'AC Ajaccio (3-0), les Orléanais sont éliminés en seizièmes de finale par le RC Lens, alors dans le haut du tableau de Ligue 1 (1-3). Moulin ne reste qu'une saison à la tête de l'USO.

Stéphane Grégoire arrive à l'été 2007 en tant qu'entraîneur-joueur. Les Jaunes et Rouges finissent cinquièmes puis quatrièmes. Arrivé le 1er octobre 2008 à la présidence, Gérard Gallier décide de ne pas prolonger le contrat de l’entraîneur. Il songe alors à Yann Lachuer, arrivé un an plus tôt comme joueur, pour prendre la place sur le banc avec Jacky Lemée comme « prête-nom » étant donné que Lachuer passe ses diplômes d'entraîneur. En 2009, l'USO est élu meilleur club amateur de France chez les jeunes.

Yann Lachuer, en août 2011.

À l'été 2009, Yann Lachuer devient entraîneur comme prévu, il est entouré des anciens joueurs du club Olivier Trassard et Jacky Lemée. Lachuer offre le titre de champion du groupe D de CFA 2009-2010 dès sa première saison à la tête du groupe, les jaunes et rouges terminent premiers du groupe D avec 103 points et seulement trois défaites en 34 matchs. L'USO accède en troisième division : le National.

Orléans, en jaune, lors du match contre le Paris FC le 22 avril 2012.

L'USO termine neuvième pour sa première saison en National, le meilleur classement des cinq promus. Dans le même temps, le stade de la Source se modernise petit à petit, avec un nouvel éclairage, de nouveaux vestiaires et une nouvelle tribune de 2 087 places, modulable à 3 500. En février 2011, alors quatorzième de National avec son équipe, Yann Lachuer indique que la montée en Ligue 2 doit être un réel objectif sur le moyen terme : « Nous sommes dans les années de transition. Le club passera en SASP (Société Anonyme Sportive Professionnelle) au début de saison prochaine. C'est un vrai changement qui va structurer le club pour qu'il continue de grandir. Nous n'allons pas révolutionner le club en six mois mais notre projet c'est de retrouver la Ligue 2 dans les cinq ans », déclare-t-il. À la fin de la saison, le club change de nom et devient l'Orléans Loiret Football. Un nouveau logo, où apparaît la guêpe stylisée, est aussi présenté. Les statuts du club changent en juillet 2011 : l'OLF est animé par deux structures juridiquement complémentaires : la SASP et l'association loi de 1901.

Lors de l'intersaison 2011, l'USO doit compenser près de quatorze départs, mais réalise un beau parcours en Coupe de France en se hissant jusqu'aux huitièmes de finale et une défaite contre l'US Quevilly, futur finaliste (2-0 ap). En 32e de finale, les Orléanais sortent le Clermont Foot (0-0, 5-3 tab), club professionnel de Ligue 2. Ils terminent septièmes de National. Yann Lachuer et l'USO se quittent alors d'un commun accord. Olivier Frapolli, entraîneur adjoint, est choisi comme solution interne et mène l'équipe à la huitième place de National 2012-2013.

Les dirigeants du club sont contraints de diminuer le budget à l’intersaison, le faisant passer de 3,3 millions d’euros annuel à 2,6 millions. De fait, l’équipe n’a pu faire mieux que de terminer dans le ventre mou du championnat lors des trois précédentes saisons. Frapolli l'explique : « Disons que le National c’est un championnat de transition. C’est économiquement surtout que c’est compliqué, car on n’a aucune recette en droits TV alors qu’on a pourtant les mêmes contraintes qu’un pensionnaire de Ligue 2. Mais moins de budget ne signifie pas forcément une perte de qualité. Comme il a fallu diminuer la masse salariale pour cette saison, l’idée a été de composer un effectif avec moins de joueurs sous contrat et de miser sur un groupe plus modeste mais stable, auquel on a seulement apporté quelques retouches avec des gars de caractère, qui connaissent le National. » C’est notamment le cas de l’attaquant Wilfried Louisy-Daniel et d’Antoine Ponroy. L'équipe s’appuie sur une défense hermétique et un collectif sans aucune star, mais où tout le monde travaille dur, y compris les attaquants dans le repli défensif. Lors de la saison 2013-2014, l'US Orléans assure sa montée en Ligue 2 lors de la 31e journée. L’USO n’a alors plus joué en L2 depuis plus de vingt ans et sa relégation administrative lors de la saison 1991-1992. Le club passe même en tête lors de l'avant-dernière journée et remporte le championnat.

La mairie salue la montée en Ligue 2.

Ère professionnelle (2014-)

Recalé dans un premier temps par la Direction nationale du contrôle de gestion (DNCG), l'US Orléans présente un nouveau projet qui apporte des garanties quant à la santé financière du club. En effet, remporter le championnat National ne suffit pas pour accéder à la Ligue 2. Le club doit aussi apporter des garanties financières et posséder des infrastructures conséquentes. Refusé début juin pour manque de précisions, le projet de l'US Orléans pour la saison 2014-2015 est ensuite remanié avant d'être présenté de nouveau devant la DNCG. Un examen de passage cette fois réussi qui valide la montée du club en Ligue 2. Les collectivités locales, la ville d'Orléans, le conseil général du Loiret et la région Centre s'engagent aux côtés du club pour financer la rénovation du stade de la Source où se jouent les rencontres du championnat. Des travaux évalués à six millions d'euros pour remettre aux normes l'enceinte débutent en juin 2014.

À l'issue d'une saison marquée par une faiblesse récurrent en attaque, le club, classé à la place, est relégué en National.

À l'issue de la saison 2015-2016 en championnat National, l'US Orléans se classe deuxième derrière le Racing Club de Strasbourg Alsace et accède à nouveau à la Ligue 2.

Au terme de la saison 2016-2017 en Ligue 2, l'US Orléans se classe 18e et doit donc disputer des barrages de relégation contre le Paris Football Club, qui a terminé 3e du championnat de France de football National 2016-2017. L'US Orléans se maintient en Ligue 2 à l'issue de la double confrontation, remportant le match aller au stade Charléty de Paris sur le score de 1 à 0 et le match retour au stade de La Source sur le même score. La saison est marquée par une sanction de 4 points infligée au club par la DNCG pour « non-respect des obligations en matière de présentation des comptes et communication d’informations inexactes ».

La saison 2017-2018 est un meilleur cru avec un bon début de saison et une 12e place finale en Ligue 2, notamment grâce au bon rendement offensif de Yannick Gomis (12 buts). L'US Orléans réalise un nouveau bel exercice en 2018-2019, avec un 8e de finale en Coupe de la Ligue contre le PSG, et une élimination par Rennes en quarts de finale de la Coupe de France. En championnat, l'équipe se classe 8e avec une attaque portée par Anthony Le Tallec et Jordan Tell (7 buts chacun). Karim Ziani raccroche les crampons au terme de cette campagne. Le 16 juillet 2019, il signe un contrat de cinq ans comme éducateur au sein du centre de formation et commence dans ses nouvelles fonctions comme entraîneur adjoint du groupe de National 3.

La saison 2019-2020 s'avère plus compliquée. Antar Yahia est relevé de ses fonctions de manager sportif le 22 novembre 2019. Le 15 février 2020, l'entraîneur Didier Ollé-Nicolle est mis à pied. Cette éviction fait suite à la défaite face à Ajaccio (0-3), la quinzième de la saison en 25 journées. Il est remplacé par Cyrille Carrière, directeur du centre de formation. Il dirige deux rencontres, dont une victoire face au Havre (26e journée, victoire 1-2), avant de voir Gilbert Zoonekynd être nommé à la tête de l'équipe première. À cause de la pandémie de Covid-19, le championnat est arrêté après 28 journées disputées. L'USO est alors dernière de Ligue 2 et reléguée en National. À la suite de cette relégation, deux joueurs non-conservés mettent un terme à leur carrière, Thomas Renault et Cédric Cambon.

Claude Robin prend les rênes de l'effectif de National, mettant fin à l'éphémère duo d'entraîneurs Gilbert Zoonekynd-Cyrille Carrière. Le premier rejoint alors le centre de formation, désormais dirigé par Mickael Ferreira, et le second quitte le club.