Fixtures

Maroc - Botola Pro 04/27 18:00 27 HUSA Agadir vs FAR Rabat - View

Résultats

Maroc - Botola Pro 04/20 20:00 26 [6] WAC Casablanca v HUSA Agadir [12] L 1-0
Maroc - Botola Pro 04/13 20:00 25 [11] HUSA Agadir v Mouloudia Oujda [15] D 2-2
Maroc - Coupe du Maroc 04/04 22:00 4 HUSA Agadir v USM Oujda W 2-0
Maroc - Coupe du Maroc 03/28 22:00 5 Kawkab Marrakech v HUSA Agadir W 1-2
Maroc - Botola Pro 03/17 22:00 24 [11] Ittihad Tanger v HUSA Agadir [12] W 0-1
Maroc - Botola Pro 03/10 15:00 23 [11] HUSA Agadir v RSB Berkane [6] L 0-2
Maroc - Botola Pro 03/02 19:00 22 [11] Renaissance Zemamra v HUSA Agadir [10] L 3-0
Maroc - Botola Pro 02/25 15:00 21 [14] HUSA Agadir v SC Chabab Mohammedia [11] W 2-0
Maroc - Botola Pro 02/20 15:00 20 [2] Raja Casablanca v HUSA Agadir [12] L 2-0
Maroc - Botola Pro 02/16 19:00 19 [11] HUSA Agadir v FUS Rabat [4] L 1-3
Maroc - Botola Pro 02/13 17:00 18 [9] MAT Tetouan v HUSA Agadir [12] D 1-1
Maroc - Botola Pro 02/10 15:00 17 [13] HUSA Agadir v JS Soualem [14] W 2-1

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 34 16 18
Wins 10 6 4
Draws 13 7 6
Losses 11 3 8
Goals for 37 22 15
Goals against 41 18 23
Clean sheets 8 5 3
Failed to score 12 4 8

Wikipedia - Agadir

Agadir (en chleuh : ⴰⴳⴰⴷⵉⵔ Agadir ; en arabe : أݣادير ou اگادير ou أكادير ou أغادير,), aussi appelée Agadir Irir (en chleuh : ⴰⴳⴰⴷⵉⵔ ⵉⵖⵉⵔ Agadir Iɣir) est une ville du centre-ouest marocain, située sur la côte atlantique, dans la région du Souss, à 508 km au sud de Casablanca, à 173 km d'Essaouira et à 235 km à l'ouest de Marrakech. Surnommée « la capitale de Souss», Agadir est le chef-lieu de la région administrative Souss-Massa et de la préfecture d'Agadir Ida-Outanane.

D'après le recensement de 2014, Agadir comptait cette année-là 421 844 habitants, et la population de la préfecture d'Agadir Ida-Outanane était de 600 599 habitants.

La population d'Agadir en 2023 est désormais estimée à 979 248. En 1950, la population d'Agadir était de 10 680 habitants. Agadir a connu une croissance de 18 810 habitants l'année dernière, ce qui représente une variation annuelle de 1,96 %.

La population locale de la ville est amazigh et est majoritairement chleuhophone. La darija est également utilisée comme langue par les Marocains non-berbérophones.

Ravagée par un tremblement de terre en 1960, la ville qui était autrefois caractérisée par ses habitations blanches, a été entièrement reconstruite selon les normes parasismiques obligatoires. C'est désormais la plus grande station balnéaire du Maroc au climat exceptionnellement doux tout au long de l'année. Depuis 2010, bien desservie par les vols low cost (« bas prix ») et l'autoroute jusqu'à Tanger, la ville attire les populations de tout horizons et connaît une croissance annuelle de plus de 6 % par an en demande de logements.

History

Origines

L'histoire est pratiquement muette sur Agadir avant le XIIe siècle.

Au IIe siècle av. J.-C., l'historien Polybe évoque au nord de l'Afrique, sur l'Atlantique, un cap Rhysaddir, qui pourrait avoir été situé non loin d'Agadir, sa localisation est encore en débat.

La plus ancienne attestation que l’on trouve à propos d’Agadir apparaît sur une carte en 1325. Cette dernière indique un lieu appelé Porto Mesegina, tiré d’après le nom d’une tribu berbère : Mesguina, déjà cité au XIIe siècle.

Le début du XVIe siècle marque l’arrivée des Portugais à Agadir. Ils fondent alors un comptoir et une forteresse consacrés au développement rapide des activités de pêche. Pour assurer la sécurité du lieu, le roi portugais, Manuel , agrandit le port, établit une garnison tout en soumettant la région à l’autorité portugaise, en 1513. Agadir devient alors un comptoir commercial actif par où passent des produits du sud marocain et aussi un point de rencontre des marchands européens de toutes nationalités. En 1541, le Chérif Saadien Mohammed ech-Cheikh s’empare de cette forteresse et de la fille du gouverneur portugais et ceci contribuera au retrait des Portugais sur le territoire marocain.

Des évènements se succèdent : le prestige de la dynastie Saadienne (ⵉⵙⵄⴷⵉⵢⵏ, Iseʿdiyen) et la naissance de la Casbah, le déclin et la première destruction de la Casbah.

Date De Création

● Visite de Polybe, -120 av. J.-C.

● La Carte la plus ancienne indiquant la présence de la population, 1325.

● Entrée des Portugais, 1505.

● Construction de la Kasbah Agadir Oufella, 1541.

● Refondation après le tremblement de terre (18e siècle), 1731.

● Rétablissement après le tremblement de terre (XXe siècle), 29 février 1960.

Un comptoir portugais

En 1505, les Portugais, déjà installés sur les côtes marocaines, fondent un comptoir et une forteresse au pied de la colline devant la mer, Santa Cruz do Cabo de Aguer (Sainte Croix du Cap Ghir), à l'emplacement du quartier désormais disparu de "Founti" (nommé ainsi d'après le mot portugais fonte qui veut dire fontaine).

Founty et la Casbah en 1905.

Rapidement, les Portugais sont en butte à l'hostilité des tribus de la région. Dès 1530, ils sont bloqués dans Santa Cruz. Le reflux portugais s'amorce quand le le Chérif Saâdien Mohammed ech-Cheikh s'empare de la forteresse de Santa Cruz de Aguer. Six cents survivants portugais sont faits prisonniers, dont le gouverneur Guterre de Monroy et sa fille Dona Mecia. Les captifs sont rachetés par des religieux, venus spécialement du Portugal. Dona Mecia, dont le mari avait été tué lors de la bataille, devient l'épouse de Mohammed ech-Cheikh mais meurt en couches, en 1544. La même année, Mohammed ech-Cheikh fait libérer le gouverneur Guterre de Monroy, qu'il avait pris en amitié.

Les positions portugaises au Maroc, acquises entre 1505 et 1520, vont en régressant. Après la perte d'Agadir, les Portugais doivent abandonner Safi et Azemmour. Le Maroc commence à avoir moins d'importance pour le Portugal qui se tourne désormais vers les Indes et le Brésil. Après 1550, les Portugais ne tiennent plus au Maroc que Mazagan (devenu El Jadida), Tanger et Ceuta.

Premier essor

Muraille de la Casbah.

En 1572, la Casbah est construite au sommet de la colline par Moulay Abdallah el-Ghalib, successeur de Mohammed Ech-Cheikh. C'est désormais Agadir N'Ighir, littéralement, le grenier fortifié de la colline en tachelhit.

Au XVIIe siècle, sous le règne de la dynastie berbère du Tazeroualt, Agadir devient une rade d'une certaine importance, développant les échanges avec l'Europe. Il n'existe alors ni véritable port, ni appontement. D'Agadir partent notamment du sucre, de la cire, du cuivre, des cuirs et des peaux. Les Européens amènent leurs produits manufacturés, notamment des armes et des tissus. Sous le règne du sultan Moulay Ismail (1645-1727) et de ses successeurs, les échanges avec la France, jusque-là actif partenaire, régressent au profit des Anglais et des Hollandais.

Déclin

En 1731, un sévère tremblement de terre frappe la ville. En 1746, les Hollandais installent un comptoir au pied de la Casbah, sous l'autorité du sultan, et participent sans doute à la restauration de la ville. Au-dessus de la porte d'entrée de la Casbah, on peut encore voir l'inscription hollandaise, avec sa transcription en arabe, « Vreest God ende eert den Kooning », qui signifie « Crains Dieu et honore ton roi », et la date 1746.

Après une longue période de prospérité sous les règnes des dynasties saadiennes et alaouites, Agadir décline à partir de 1760, à cause de la prééminence accordée au port concurrent d’Essaouira, par le Sultan Alaouite Sidi Mohammed ben Abdallah, qui veut châtier le Souss, rebelle à son autorité. Ce déclin dure un siècle et demi. En 1789, un voyageur européen fait une brève description d'Agadir : « C’est maintenant une ville déserte, il n’y a plus qu’un petit nombre de maisons qui tombent en ruines ».

Plan d'Agadir en 1885 par Jules Erckmann.

En 1881, le sultan Moulay Hassan ouvre de nouveau la rade au commerce afin de pouvoir ravitailler les expéditions qu'il envisage dans le sud. Ces expéditions destinés à réaffirmer son autorité sur les tribus du Souss et à s'opposer aux projets des Anglais et des Espagnols, eurent lieu en 1882 et 1886.

En 1884, Charles de Foucauld décrit dans Reconnaissance au Maroc son rapide passage à Agadir, venant de l'est : « Je longe le rivage jusqu'à Agadir Irir. Le chemin passe au-dessous de cette ville, à mi-côte entre elle et Founti : Founti est un hameau misérable, quelques cabanes de pêcheurs ; Agadir, malgré son enceinte blanche qui lui donne un air de ville, est, me dit-on, une pauvre bourgade dépeuplée et sans commerce. »

Protectorat

En 1911, l'envoi d'une canonnière allemande dans la rade provoque le coup d'Agadir et fait brutalement apparaître la ville sur la scène mondiale. Invoquant un appel à l'aide d'entreprises allemandes de la vallée du Souss, l'Allemagne décide, le , pour protéger ses intérêts au Maroc et défendre ses prétentions sur le pays, d'envoyer dans la baie d'Agadir, dont la rade avait été, jusqu'à 1881, fermée au commerce étranger, une canonnière, la SMS Panther, rapidement relayée par le croiseur Berlin. Les très vives réactions internationales, en particulier celle de la Grande-Bretagne, surprennent l'Allemagne. La guerre menace. Après d'âpres négociations, un traité franco-allemand est finalement signé le suivant, laissant les mains libres à la France, qui va pouvoir établir son protectorat sur une partie du Maroc, en contrepartie celle-ci cède quelques colonies en Afrique. C'est alors seulement que la canonnière Panther et le croiseur Berlin quittent la baie d'Agadir.

Le , les troupes françaises débarquent à Agadir, qui avec N'Ighir et " Founti ", ne compte que moins de mille habitants. En 1916, un premier appontement est construit près de "Founty" une simple jetée, dite plus tard « jetée portugaise », qui a subsisté jusqu'à la fin du XXe siècle. Après 1920, sous le protectorat français, un port est aménagé et la ville connait un premier essor avec la construction de l'ancien quartier Talborjt situé sur le plateau au pied de la colline. Deux ans après, à côté de Talborjt, le long de la faille géologique de l'oued Tildi, le quartier de Yahchech, plus populaire, commence à se construire.

Le quartier de Founty et le port en construction en 1930.

Autour de 1930, Agadir est une étape importante de l'Aéropostale où Saint-Exupéry et Mermoz font escale. Dans les années 1930, un centre-ville moderne commence à s'édifier, selon les plans des urbanistes Henri Prost, directeur du service d'urbanisme du protectorat, et de son adjoint Albert Laprade, sur un tracé en fer à cheval s'appuyant sur le front de mer, autour d'une grande avenue perpendiculaire à ce front de mer, l'avenue Lyautey, renommée depuis avenue du Général Kettani. Dans les années 1950, le développement urbain se poursuit sous la direction du directeur du Service de l'urbanisme du Maroc, Michel Écochard.

Le quartier de Founty et la plage en 1930.

Après 1950 et l'ouverture du nouveau port de commerce, la ville, très dynamique, se développe avec la pêche, les conserveries, l'agriculture, l'exploitation minière. Elle commence aussi à s'ouvrir au tourisme grâce à son climat et à ses beaux hôtels. Plusieurs années de suite, à partir de 1952, Agadir organise le Grand Prix automobile, puis le Grand Prix automobile du Maroc.

En 1959, le port reçoit la visite du yacht de l'armateur grec Aristote Onassis et de son hôte, Winston Churchill.

Activité sismique

Le , Agadir, qui compte alors plus de 40 000 habitants, est ravagée par un séisme de magnitude 5,7 sur l'échelle de Richter, qui fait plus de 15 000 morts.

De nouvelles secousses telluriques ont été enregistrées dans la région d'Agadir :

  • à 4 h 29 GMT, de magnitude 3,8 sur l'échelle de Richter
  • à 7 h 44 GMT, de magnitude 4,5 sur l'échelle de Richter

Agadir après 1960

Vue satellitaire de la majeure partie de la ville d'Agadir (Anza, au nord-ouest, n'apparaît pas sur le cliché.

La ville actuelle a été reconstruite 2 km plus au sud, sous la conduite des architectes Jean-François Zevaco, Élie Azagury, Pierre Coldefy, Claude Verdugo. Agadir est devenu une grande ville, plus de 420 000 habitants en 2014, disposant d'un grand port avec quatre bassins : port de commerce avec tirant d'eau de 17 mètres, triangle de pêche, port de pêche, port de plaisance avec marina. Agadir fut le premier port sardinier au monde dans les années 1980, et possède une plage célèbre s'étirant sur plus de 10 km avec une des plus belles promenades de front de mer de la région. Son climat offre 340 jours de soleil par an et permet de se baigner en toutes saisons ; l'hiver y est exceptionnellement doux et la chaleur de l'été jamais étouffante (la brume d'été n'y est d'ailleurs pas rare).

Agadir est le premier pôle touristique du pays, place parfois disputée par Marrakech, et le premier port de pêche du Maroc. L’activité commerciale y est également en plein essor avec l’exportation d’agrumes et de légumes produits dans la fertile vallée de Souss.

Avec ses immeubles blancs, ses larges boulevards fleuris, ses hôtels modernes et ses cafés de style européen, Agadir n'est plus une ville typique du Maroc traditionnel, mais une cité balnéaire touristique.

La baie d'Agadir est membre du Club des plus belles baies du monde.

La ville est desservie par l'aéroport Agadir-Al Massira.