Fixtures

France - Ligue 1 04/26 19:00 31 Montpellier vs Nantes - View
France - Ligue 1 05/03 13:00 32 Toulouse vs Montpellier - View
France - Ligue 1 05/11 19:00 33 Montpellier vs Monaco - View
France - Ligue 1 05/17 18:00 34 Lens vs Montpellier - View

Résultats

France - Ligue 1 04/21 13:00 30 [9] Reims v Montpellier [13] W 1-2
France - Ligue 1 04/14 13:00 29 [18] Clermont Foot v Montpellier [13] D 1-1
France - Ligue 1 04/07 13:00 28 [13] Montpellier v Lorient [16] W 2-0
France - Ligue 1 03/31 13:00 27 [13] Le Havre v Montpellier [14] W 0-2
France - Ligue 1 03/17 19:45 26 [14] Montpellier v PSG [1] L 2-6
France - Ligue 1 03/08 20:00 25 [5] Nice v Montpellier [16] W 1-2
France - Ligue 1 03/03 14:00 24 [15] Montpellier v Strasbourg [13] D 2-2
France - Ligue 1 02/25 19:45 23 [9] Marseille v Montpellier [15] L 4-1
France - Ligue 1 02/18 14:00 22 [15] Montpellier v Metz [17] W 3-0
France - Ligue 1 02/11 16:05 21 [13] Montpellier v Lyon [15] L 1-2
France - Coupe de France 02/07 19:30 4 Montpellier v Nice L 1-4
France - Ligue 1 02/03 16:00 20 [9] Rennes v Montpellier [12] L 2-1

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 43 19 24
Wins 15 3 12
Draws 13 9 4
Losses 15 7 8
Goals for 68 23 45
Goals against 62 29 33
Clean sheets 13 7 6
Failed to score 10 5 5


Le Montpellier Hérault Sport Club (également appelé Montpellier HSC ou MHSC) est un club de football français basé à Montpellier. Il est fondé en 1919 sous le nom de Stade Olympique Montpelliérain (SOM) et évolue actuellement en Ligue 1.

Pour les historiens du football, le MHSC naît en 1919 lors de l'éclosion du SOM, les fusions, absorptions, changements de nom n'étant considérés par ces spécialistes que comme des péripéties de la vie d'un même club.

Arrivé au club le , Louis Nicollin rachète pour 400 000 francs à l'ancien président Jean Thévenet un MPSCL déjà existant et déjà engagé en compétition (division d'honneur). Cependant, les dirigeants actuels considèrent que le MHSC a été créé à l'arrivée de Louis Nicollin en qualité de coprésident ; 1974 apparaît ainsi sur le logo du club et les « 30 ans du club » ont été fêtés en novembre 2004 puis les 40 ans en 2014, le palmarès et les résultats antérieurs à cette date de création étant oubliés. Sous l'impulsion de Nicollin (surnommé « Loulou »), le football montpelliérain renaît au plus haut niveau en seulement huit saisons.

Le club ne joue qu'une saison en Division 1 (1981-1982) avant de descendre en Division 2. Cinq saisons plus tard, le club remporte son premier grand titre, celui de champion de Division 2 en 1987.

Le MHSC gagne ensuite la Coupe de France en 1990 et s'ie en Coupe des Coupes (C2) où il atteint les quarts de finale. ils gagne l'ancienne version de la Coupe de la Ligue en 1992 puis joue la finale de la coupe de France en 1994.

En 1999, le club obtient son premier succès européen en Coupe Intertoto.

Le MHSC va ensuite redescendre quelques saisons en Ligue 2 pour remonter dans l'élite en 2009. Il dispute une finale de Coupe de la Ligue (2011) et surtout remporte contre toute attente la Ligue 1 2012.

Depuis 2001, le Montpellier HSC possède également une équipe féminine qui évolue au premier échelon national.

Le club est détenu par le Groupe Nicollin et est dirigé par Laurent Nicollin depuis le décès à Nîmes de son père Louis le jour de ses 74 ans le .

L'équipe est actuellement entraînée par Michel Der Zakarian au Domaine de Grammont et réside au stade de la Mosson en attendant son futur stade Louis Nicollin.

History

Du SOM à La Paillade (1919-1974)

Naissance du SOM

En 1914, des notables montpelliérains créent un comité provisoire d'encouragement aux sports dans le but de donner naissance à un club omnisports nommé le Stade Olympique Montpelliérain (SOM). Il est ainsi prévu de construire un parc des sports à proximité de l’ancienne maternité (avenue du Professeur-Grasset aujourd’hui) mais le début de la Première Guerre mondiale stoppe net ce projet.

En 1919, le projet renaît et une poignée d'amateurs ambitieux et fortunés, regroupés au sein de l’Association Générale Sportive Montpelliéraine (AGSM), créent le Stade Olympique Montpelliérain, un club omnisports (football, rugby à XV, athlétisme, boxe, tennis). Son siège est situé au Café de Paris, boulevard de l’Esplanade et il adopte les couleurs de la ville, tenue blanche avec écusson rouge. La nouvelle association est déclarée en préfecture le par messieurs Arnavielhe (président), Ducros (secrétaire), Vernet (trésorier) et Pappas (vice-président).

Jusqu'alors projet plus que vrai club, le SOM se concrétise réellement en lorsque le club somiste, sous la présidence de M. Robert, fusionne avec La Vie au Grand Air du Languedoc (VGAL), club omnisports fondé en et presque uniquement consacré au football. Ce club créé sous l’impulsion et sur le modèle de la VGA Médoc de Bordeaux est le meilleur club montpelliérain de l'après-guerre et venait de remporter la Coupe du Midi contre la VGA Médoc (4-2) au mois de mai 1919. La VGAL se fond dans le nouveau club somiste en devenant le socle de sa section football. La nouvelle entité commence ses entraînements le et joue le premier match de son histoire (match amical) contre le Red Star Alaisien sept jours plus tard (victoire 6-0).

Victoire en coupe de France et entrée dans le professionnalisme

La fusion et l'apport des joueurs montpelliérains issus de la VGAL permettent au SOM d'effectuer des débuts remarquables. Le , le club joue le premier match officiel de son histoire face au Sport Club Montpelliérain dans un derby comptant pour le premier tour de la Coupe de France (match nul 2-2). Sept jours plus tard, il fait ses premiers pas en Championnat de 1re série de la Ligue du Sud de Football Association, à Cette, face au Stade Cettois (victoire 1-0).

En 1920, les Somistes inaugurent le stade des Aubes, financé par l’AGSM. Le stade n'est pas clôturé, et les recettes sont faibles. Le club se retrouve expulsé en août 1922 après avoir exigé des travaux à l'AGSM et évolue alors la plupart du temps sur des installations mises à la disposition par l’armée.

Le , le club s'établit dans un stade neuf, le parc des Sports de l'avenue du Pont Juvénal, situé à 600 mètres de la place de la Comédie. Le SOM est propriétaire de ce complexe sportif financé par les dirigeants et plusieurs mécènes.

La saison 1925-1926 est marquée par une grave crise interne. Une affaire de malversations est dévoilée par la Fédération française de football et le District du Languedoc prend de lourdes sanctions : le président Robert est suspendu cinq ans, plusieurs joueurs quittent le club, et le SOM, bon dernier, est relégué pour la première fois de son histoire.

Il en profite pour changer de nom : le Stade Olympique Montpelliérain est renommé Sports Olympiques Montpelliérains pour souligner le caractère omnisports du club, les initiales restent cependant SOM.

Les somistes remontent très vite en Division d'Honneur et le promu remporte le titre de champion de la ligue du Sud-Est 1927-1928, devant le FC Sète. Il se qualifie ainsi pour la phase finale du championnat de France mais est éliminé par le Stade français. En coupe de France, le club atteint pour la première fois, en neuf participations à cette épreuve, les huitièmes de finale. Le SOM s'incline face au FC Sète 1-3 à Marseille.

L'arrivée du SOM parmi les meilleurs clubs français s'explique par un recrutement de qualité. Aux côtés des Louis Mistral, Roger Rolhion, René Dedieu, on retrouve le trio suisse des frères Kramer (Auguste, Georges et Edmond), les Yougoslaves Branislav Sekulić et Milorad Mitrović. Officiellement venus comme étudiants, les deux Yougoslaves symbolisent l'amateurisme marron, phénomène très répandu en ces années précédant la mise en place du professionnalisme. Leur qualité d'étudiant leur permet de jouer également pour le Montpellier Université Club, champion de France universitaire à six reprises entre 1925 et 1936.

En 1929, les Montpelliérains accèdent à la finale de la coupe de France après avoir éliminé l'US Annemasse, le Stade Olympique de l'Est, le FC Mulhouse, le Stade rennais et le Stade raphaëlois. La finale voit s'affronter deux clubs héraultais, le SOM et le FC Sète. Le , les somistes remportent la coupe de France à la suite d'un match crispé, ils s'imposent 2-0 sur des buts d'Auguste Kramer et Edmond Kramer. Le club entre également dans l'histoire de la coupe de France en alignant trois frères (Auguste, Edmond et Georges Kramer) lors de la finale. Autre record, Auguste Kramer est auteur de 11 des 22 buts de son club lors de ce parcours en coupe de France marquant à chaque tour de la compétition. Le FC Sète s’incline pour la troisième fois en finale, mais obtient sa revanche dès l’année suivante en éliminant le SOM en quarts (4-1) avant de s’imposer en finale.

Les somistes se retrouvent de nouveau en la finale de la coupe de France en 1931, mais échouent face au Club français (0-3). En l'absence du défenseur Milorad Mitrović, le SO Montpelliérains présente une équipe à forte tonalité languedocienne, l'Alsacien Pierre Hornus étant le seul joueur non originaire de la région.

Encore champion de ligue du Sud-Est en 1932, le SOM passe professionnel et participe ainsi au premier championnat de première division avec dix-neuf autres clubs pionniers. Le premier match de l'histoire du SO Montpelliérains en Division 1 se déroule le au parc des sports de Montpellier devant 4 000 spectateurs. À cette occasion, le SOM s'impose 2-0 contre l'Olympique d'Alès. Les Héraultais terminent finalement quatrièmes de leur groupe lors de cette première saison professionnelle du championnat de France.

Alternance entre seconde et première division

Le SOM chute en Division 2 à l'issue de la saison 1935-1936 après trois années en Division 1. Au printemps 1937, le club, a un passif de 370 000 francs. Le comité directeur décide alors de dissoudre le SOM et de le recréer immédiatement sous une autre appellation, le Sports Olympiques Montpelliérains redevient alors le Stade Olympique Montpelliérain et efface sa dette aux yeux de la fédération.

En coupe de France, le club se fait remarquer en éliminant, en décembre 1937, le FC Sochaux-Montbéliard (4-0), futur champion de France de division 1. L'année suivante, les Montpelliérains, toujours pensionnaires de division 2, atteignent les quarts de finale après avoir éliminé l'Olympique de Marseille et l'AS Cannes.

La Seconde Guerre mondiale éclate et les somistes participent au championnat de guerre de division de la zone libre. Sous la pression du gouvernement de Vichy, le SOM fusionne avec les rugbymen de l’Union Sportive Montpelliéraine et durant trois saisons, le SOM devient l’USOM. Le club atteint les demi-finales de la zone libre de la coupe de France en 1943 où il est défait par l'AS Cannes. Lors de la saison 1943-1944, Joseph Pascot, secrétaire d'État aux Sports du gouvernement de Vichy, fait disparaître les clubs professionnels au profit d'équipes dites fédérales.

L’USOM redevient donc amateur et remporte le Championnat du Languedoc en ne concédant que deux défaites en seize rencontres mais est éliminé par l'AS Cannes en phase finale nationale. L'Équipe fédérale Montpellier-Languedoc représente, elle, le football professionnel languedocien, en comptant dans ses rangs les meilleurs joueurs de l’USOM, du Nîmes Olympique, de l'Olympique d'Alès, du FC Sète et du CO Perpignanais. Les Languedociens finissent avant-dernier du championnat fédéral et sont éliminés en quarts de finale de la coupe de France.

Redevenu le SOM, les Montpelliérains retrouvent l'élite à l'issue de la saison 1945-1946 qui les consacre champion de France de Division 2 pour la première fois de leur histoire. Cette remontée est due à une équipe à forte teinte languedocienne (Hervé Mirouze, Louis Favre notamment) encadrée par Istvan Zavadsky.

Après quatre années difficiles en première division, avec pour meilleur classement une douzième place en 1949, les somistes sont à nouveau relégués en division 2. Ils remontent néanmoins en 1952-1953 mais redescendent aussitôt. Au printemps 1953, le président Fox recrute l'ancien international gardien de but Julien Darui en qualité d'entraîneur-joueur. Neuf mois plus tard, Darui est limogé et le SOM est condamné à lui verser 5 000 000 de francs. De plus, des irrégularités comptables sont découvertes par la Fédération française de football et le président Fox est radié à vie.

Le club connaît alors huit années en division 2, terminant dernier en 1954 et 1956, dix-septième en 1955 et 1958. La défense somiste encaisse plus de 70 buts par saison entre 1954 et 1958 avec un record de 88 buts encaissés lors de la saison 1954-1955.

En novembre 1957, fait unique dans l'histoire du football professionnel français, un ecclésiastique, le chanoine Ferdinand Bessède, prend la présidence du club et succède à maître Jean Thévenet. Sous sa présidence, le club assainit ses finances et connaît une embellie sportive avec l'éclosion de Guy Van Sam, Marc Bourrier et Joseph Bonnel, rapidement vendus pour renflouer les caisses, et aux talents des recrues Sékou Touré, Abderrahman Mahjoub et Frédéric N'Doumbé.

Après une encourageante huitième place en 1961, les joueurs du Clapas remportent leur second titre de champion de France de division 2 l'année suivante. Ils parviennent également en demi-finale de la coupe de France où ils s'inclinent face au Nîmes Olympique (2-1). Pour son retour parmi l'élite, le SOM termine à la huitième place du championnat avec en prime le titre de meilleur buteur pour Sékou Touré mais dès la saison suivante, les Montpelliérains chutent à la dix-neuvième place et quittent à nouveau la division 1.

Derniers sursauts et abandon du statut professionnel

Match TFC-SOM en 1962 au Stadium de Toulouse.

Le SOM va alterner, durant six ans, le bon (huitième en 1964, sixième en 1965) et le moins bon (dix-septième en 1967 et 1969, seizième en 1968) en Division 2.

La coupe de France ne réussit plus aux somistes qui ne dépassent pas les 1/32e de finale. Ils atteignent néanmoins les demi-finales de la Coupe Drago en 1965 après avoir éliminé quatre clubs de division 1, mais chutent devant le RC Lens après prolongation (2-1).

Le SOM connaît à cette période deux évènements qui vont jouer un rôle important pour son avenir. En 1966, le chanoine Bessède, trop pris par son ministère cultuel à Béziers, laisse la présidence à René Archimbeau après neuf ans à la tête du club. Lors de la saison 1967-1968, le SO Montpelliérain abandonne le parc des sports, promis à la démolition, pour rejoindre le nouveau stade Richter. Ce déménagement va provoquer la désaffection du public, qui ne se reconnaît pas dans ce nouveau stade trop grand, glacial, et plus loin du centre-ville.

Lors de son Assemblée générale d'avril 1969, le Groupement du football professionnel adopte de nouvelles dispositions pour l'engagement des équipes de deuxième division, en prévision de l'intégration du Championnat de France professionnel dans la pyramide nationale du football français. Ces dispositions concernent principalement la caution solidaire et personnelle, l'engagement de responsabilité de cinq dirigeants en cas de déficit, et différent critères sportif et matériels. Est prévu également, l'envoi du dossier d'engagement pour le Championnat de France professionnel de Division II, pour la saison 1969-1970, avant le .

En grandes difficultés financières, le club ayant 500 000 francs (50 millions d'anciens francs d'avant 1960) de déficit auprès de l'URSSAF, le dossier d'engagement du SOM est incomplet. Le Conseil du GFP examine les documents du club en présence du président Archimbeau, et celui-ci, à l'issue des débats, décide de ne pas déposer de candidature du club pour la prochaine saison professionnelle. Le club abandonne le monde professionnel, après trente-sept ans de présence. Son équipe première, qui a été reléguée de division d'honneur deux ans auparavant, se trouve intégrée au Championnat de France amateurs pour la saison 1969-70.

Montpellier Littoral SC

Extrait du changement de titre du SCM en MLSC.

Au Conseil national de juillet 1969, le projet d'unification des championnats amateurs et professionnels, avec l'institution d'un nouveau championnat National, pour des équipes à statut à la fois professionnel et amateur, est actée. L'Assemblée fédérale de la Fédération, en avril 1970 à Paris, valide la réorganisation des compétitions nationales, et au Conseil fédéral du , la mise en application du nouveau championnat Nationalest voté, et l'organisation pour les deux saisons à venir est fixée : un championnat de France professionnel avec un groupe unique de vingt clubs, un championnat National de trois groupes de seize clubs, et un championnat de France amateur de six groupes de douze clubs.

Pour composer le Championnat National, 48 clubs sont à désigner, suivant l'article 4 de son règlement, les clubs suivants sont qualifiés pour disputer le Championnat National 1970-1971, sous réserve de satisfaire aux règlements en vigueur (amateur, professionnel, FFF, Ligues...), de participer à la Coupe de France, et de s'engager dans la coupe régionale de leur Ligue. Il s'agit des quatorze clubs autorisés à utiliser des joueurs professionnels, non qualifiés pour le Championnat de France professionnel, et des trois premiers des cinq groupes du CFA 1969-1970, soit quinze clubs. Reste 19 équipes à choisir par une commission spéciale, nommée par le Conseil fédéral.

Le SOM après une saison difficile en CFA, et une place de neuvième sur treize, rentre dans cette dernière catégorie. Toujours endetté et alors qu'il va déposer le bilan, c'est sous l'impulsion de maître Jean Thévenet, qu'il se transforme en Montpellier Littoral puis fusionne avec le Sport Club Montpelliérain, le doyen des clubs montpelliérains créé en 1908 par le père Gustave Fabre. Cette fusion avec le SCM donne naissance au Montpellier Littoral Sport Club (MLSC) en et permet au club d'être repêché sur dossier dans la toute nouvelle division 2 « open ». Le MLSC adopte alors le numéro fédéral du Sport Club Montpelliérain, le no 50099. Lors de sa séance du , le Conseil d'administration du Groupement du football professionnel autorise (provisoirement), le Montpellier-Littoral, à utiliser des joueurs professionnels.

Le MLSC dirigé par Hervé Mirouze ne reste que deux ans en seconde division. En proie de nouveau aux difficultés financières, il n'est pas autorisé à repartir dans ce championnat en 1972-1973 et se retrouve relégué en division 3. Classé à la quinzième position dans le groupe Sud au printemps 1974, le club connaît une nouvelle relégation et quarante-deux ans après, le Montpellier LSC redécouvre la division d'honneur du Sud-Est. La majorité de l'effectif, notamment Serge Delmas, quitte alors le club et rejoint la Formation Sportive de Nettoiement, le club corporatif de Louis Nicollin.

Le 1er juin 1974, les supporteurs connaissent une nouvelle fusion entre le Montpellier Littoral SC et l'AS Paillade, club créé en 1967, tout juste promu en promotion d'honneur. L'ASP est un club en pleine expansion mais il manque de dirigeants et d'éducateurs pour viser plus haut et mettre en place de bonnes équipes de jeunes. Le MLSC est lui abandonné par ses derniers supporteurs mais possède en revanche des éducateurs d'expérience, il compte également 300 jeunes licenciés. Le rapprochement entre les deux associations est donc tout naturel et débouche sur une fusion. Le club prend alors le nom de Montpellier la Paillade Sport Club Littoral (MPSCL) et déménage au stade de la Mosson, petit stade du quartier de La Paillade.

Cette fusion n’empêche pas cependant au MPSCL d'être dernier de son groupe de division d'honneur après cinq journées. Le club n'a remporté aucun de ces matchs perdant ainsi 5-0 contre l'Indépendante Pont-Saint-Esprit à domicile. Dans le même temps, la Formation Sportive de Nettoiement vient de réaliser de belles performances sportives en étant finaliste de la coupe de France corporative au printemps 1974.

À l'instigation d'un journaliste de Midi libre, Carlo Llorens, un rapprochement a lieu entre Louis Nicollin et les dirigeants du MPSCL. Le , après des négociations difficiles, ces derniers acceptent de démissionner du comité directeur pour laisser entrer Louis Nicollin en qualité de coprésident aux côtés de Roger Prouget, président du MLSC puis du MPSCL. Nicollin dissout son équipe corporative et « transfère » ses joueurs au Montpellier la Paillade Sport Club Littoral. Le club fait alors une spectaculaire remontée et se maintient en finissant huitième de son groupe de division d'honneur.

De la Paillade au Montpellier Hérault SC (1974-1989)

De la Division d'Honneur à la Division 1 en huit ans

Hugo Curioni, 21 buts en 48 matchs de Division 2.

En 1975, Louis Nicollin, devenu très vite l'unique président du club, réalise son premier coup d'éclat en faisant signer Fleury Di Nallo, l'ex-petit prince de Gerland. Le MPSCL se classe alors premier du groupe sud-est de division d'honneur et monte en troisième division après des barrages remportés contre le Hyères FC. Fleury Di Nallo termine meilleur buteur du groupe avec vingt et un buts. Le club se fait également remarquer en coupe de France en atteignant les 16e de finale où il s'incline face à l'US Dunkerque.

L'année suivante, le Montpellier Paillade Sport Club (MPSC), la particule Littoral étant abandonnée, est entraîné par Robert Nouzaret et finit huitième du groupe Sud de division 3. L'équipe est un mélange entre de jeunes joueurs (Jean-Louis Gasset, Jean-Marc Valadier, Mama Ouattara) et d'anciens de première division tels que Luigi Landi, Henri Augé, Jean-Pierre Betton et Fleury Di Nallo. C'est encore en coupe de France que La Paillade fait parler d'elle au niveau national, en éliminant l'Olympique de Marseille, le tenant du titre, 2-1 en 1/32e de finale cependant le club est éliminé par le Nîmes Olympique au tour suivant. Le MPSC accède dès la saison suivante à la seconde division en finissant second derrière la réserve de l'OGC Nice et ce quarante mois seulement après le début de la présidence de Louis Nicollin.

Le club redevenu professionnel voit son effectif profondément remanié pour cette saison en seconde division. Dix nouveaux joueurs rejoignent le club, notamment Alain Hopquin et Patrick Baldassara en défense et Hugo Curioni et Bernard Ducuing en attaque. Des héros de la montée ne subsistent que Jean-Louis Gasset, Eric Edwige et Mama Ouattara. Le club finit sixième du championnat après avoir été longtemps en course pour les barrages. En coupe, le club élimine successivement deux clubs de division 1, le voisin nîmois et l'Olympique lyonnais avant d'être éliminé par l'AJ Auxerre en huitièmes de finale.

Pour sa seconde saison en Division 2, l'effectif est encore renforcé avec la signature de Guy Formici, Régis Durand, José Pasqualetti et des internationaux Jacky Vergnes, Michel Mézy et Christian Sarramagna. En championnat, malgré les dix-neuf buts de Jacky Vergnes, meilleur buteur du groupe B, le club finit à la huitième place. En coupe, les Pailladins effacent le RC Lens puis l'AS Saint-Étienne de Michel Platini en quart de finale grâce à un but de Jacky Vergnes. En demi-finale, le club est opposé à l'AS Monaco. Après une défaite 2-1 à l'extérieur, les Héraultais ne s’inclinent, au match retour, que dans les prolongations (4-2).

En 1980, Kader Firoud succède à Robert Nouzaret au poste d'entraîneur. Le MPSC finit premier du groupe A de division 2 et accède ainsi à la première division, sept ans après sa reprise en main par Louis Nicollin. La défense, dirigée par le capitaine Michel Mézy, n'encaisse lors de cette saison que dix-sept buts. Le Montpellier PSC ne parvient cependant pas à remporter le titre de champion national de division 2 s'inclinant sur deux matchs face au Stade brestois (5-2). Dans le même temps, le club reste fidèle à son statut d'équipe de coupe en atteignant les quarts de finale après avoir battu l'OGC Nice et le FC Metz, équipes de première division. Ils s'inclinent contre l'AS Saint-Étienne qui prend ainsi sa revanche de l'année précédente (3-2 sur les deux matchs).

Pour ce retour au premier plan national, le club recrute notamment Victor Trossero, Jacques Santini et le Brésilien Luizinho. Mais les Pailladins déchantent vite et se retrouvent aux dernières places du championnat subissant des défaites retentissantes, 6-1 face au Lille OSC, 7-0 face au FC Nantes. Les recrues n'apportent pas le plus espéré, les héros de la montée sont vieillissants et souvent blessés. À la trêve, Kader Firoud est démis de ses fonctions et remplacé par Jacques Bonnet, Michel Mézy abandonne le terrain devenant manager général. Cela ne suffit pas pour sauver le club qui finit dernier avec la plus mauvaise attaque et la plus mauvaise défense du championnat. Les Pailladins sont même éliminés au premier tour de la coupe de France par l'US Sanary-sur-Mer, un club amateur. Louis Nicollin, désabusé, déclare en fin de saison « Certains joueurs ont abusé de mes faiblesses et ont lamentablement laissé tomber le club. Je souhaite ne jamais revivre une saison comme celle-là! ».

Division 2 puis remontée

Le retour à la division 2 en 1982 se fait sous le signe de la rigueur, le club s'étant endetté à la suite de l'effort de recrutement effectué pour le passage en division 1. Victor Trossero, Luizinho et les anciens Christian Sarramagna, Guy Formici et Alain Hopquin, quittent le club. L'équipe bénéficie cependant du retour de Jean-Marc Valadier, tout juste champion de France avec l'AS Monaco, attiré par les promesses de reconversion au sein du groupe de Louis Nicollin. Après quatre défaites de suite faisant entrevoir le pire, le club enchaîne cinq victoires pour se relancer et finalement terminer septième du groupe A de division 2.

L'attaquant international camerounais Roger Milla, grand artisan de la remontée du club en 1986-1987.

Les deux saisons suivantes en division 2 sont marquées par l'émergence des jeunes joueurs formés au club comme Gérald Passi, Franck Passi, Laurent Blanc, Pascal Baills et Kader Ferhaoui. Le MPSC, de nouveau entraîné par Robert Nouzaret, termine dans le haut du tableau en se classant cinquième puis quatrième de son groupe, ratant les barrages pour un point en 1984-1985.

Michel Mézy succède à Robert Nouzaret en 1985 et le club finit cinquième de son groupe de championnat avec la meilleure attaque et le meilleur buteur du groupe, Jean-Marc Valadier avec vingt-deux buts. En 1986, Louis Nicollin fixe l'objectif dès le début de saison « On monte ou je m'en vais ! ». Pour l'atteindre, le club recrute Stéphane d'Angelo au poste de gardien, Nenad Stojkovic et Franck Lucchesi en défense, Jean-Claude Lemoult et Gérard Bernardet au milieu et enfin Roger Milla en attaque. Malgré un mauvais départ, deux défaites et deux nuls lors des cinq premières journées, le club prend la tête du championnat dès le et ne la quitte plus. Lors du dernier match du groupe, les Pailladins dominent l'Olympique lyonnais 3-1 et accèdent ainsi à la première division six ans après grâce à un trident offensif composé de Laurent Blanc, de Gérard Bernardet et de Roger Milla qui inscrit quarante et un des soixante-treize buts du club, et sur une défense solide bien dirigée par Stéphane d'Angelo et Nenad Stojkovic. Dans le match des champions de division 2, les Héraultais s'imposent face aux Chamois niortais (4-1) sur l'ensemble des deux matchs.

Pour éviter de reproduire les erreurs de 1981, Louis Nicollin et Michel Mézy, redevenu manager général, procèdent à un recrutement ciblé et non massif. Cinq joueurs seulement rejoignent le club : un gardien, Albert Rust, un défenseur Júlio César recruté au Stade brestois pour 8 000 000 francs, un milieu Thierry Laurey et deux attaquants Christian Pérez et Patrick Cubaynes. L'équipe entraînée par Pierre Mosca s'impose dès l'automne comme un prétendant aux premières places, le Paris SG est battu 4-1, le Matra Racing 6-1. En fin de saison, le club réalise un parcours exceptionnel : sur les douze derniers matchs, il ne concède que deux matchs nuls, marque trente-trois buts et s'impose à neuf reprises dont un 5-0 contre l'AS Saint-Étienne puis un 4-0 contre l'Olympique de Marseille. Les Montpelliérains finissent troisièmes du championnat avec la meilleure attaque de Division 1 obtenant ainsi une qualification en coupe UEFA.

Parallèlement au retour du football montpelliérain au premier plan, Louis Nicollin transforme le MPSC en club omnisports (football, rugby, basket, handball et athlétisme) entre les années 1985 et 1989. Mais la municipalité ne voit pas d'un très bon œil que le sport montpelliérain soit sous la coupe d'un seul homme. Sous la pression du maire Georges Frêche, les sections vont prendre leur autonomie et le MPSC redevient un club exclusivement tourné vers le football.

Le Montpellier Hérault SC (depuis 1989)

Division 1 et victoire en coupe de France (1989-1999)

Carlos Valderrama en 2010.

En 1989, le club est rebaptisé Montpellier Hérault Sport Club (MHSC) à la suite du soutien financier du Conseil général de l'Hérault et à celui accru de la ville de Montpellier. Il affiche ses ambitions en recrutant Aimé Jacquet, triple champion de France avec les Girondins de Bordeaux, comme entraîneur ainsi que le meilleur joueur sud-américain de l'année, Carlos Valderrama, un tandem victorieux du championnat d'Europe espoirs 1988 qu'est Éric Cantona et Stéphane Paille, Wilbert Suvrijn, champion d'Europe avec les Pays-Bas, ainsi que Daniel Xuereb et Vincent Guérin. La saison se révèle cependant chaotique, le club est englué dans les dernières places du championnat et un incident de vestiaire oppose Éric Cantona et Jean-Claude Lemoult à la suite d'une défaite à Lille. Au printemps, alors que le club est lanterne rouge, Aimé Jacquet est remercié et Louis Nicollin rappelle Michel Mézy qui redonne vie au groupe et convainc Laurent Blanc de reculer au poste de libéro aux côtés de Julio César. Le club termine finalement la saison treizième et, en coupe de France, écrit une des plus belles pages de son histoire. Après avoir éliminé successivement le FC Istres, le CS Louhans-Cuiseaux, le FC Nantes et l'Olympique avignonnais, les Pailladins battent en demi-finale l'AS Saint-Étienne à Geoffroy-Guichard grâce à un but d'Éric Cantona. En finale, le club est opposé au Matra Racing et au bout d'un match tendu, les Héraultais s'imposent en prolongations grâce à un but de Laurent Blanc sur coup franc et un but de Kader Ferhaoui. Quatre jours après, Michel Mézy quitte cependant le club et rejoint le Nîmes Olympique.

Lors de la saison 1990-1991, le MHSC, entraîné par Henryk Kasperczak est l’auteur d’un parcours remarquable en coupe des vainqueurs de coupes. Opposé au premier tour au PSV Eindhoven de Romário, le club s'impose 1-0 à domicile grâce à Jacek Ziober puis résiste brillamment à l'extérieur (0-0). Devant la suffisance des Néerlandais qui avaient pris de haut son équipe, Louis Nicollin déclare « Ils nous ont pris pour des jambons et nous leur avons montré qui nous étions ». Les Montpelliérains effacent ensuite le Steaua Bucarest (5-0 puis 3-0 à l'extérieur) et retrouvent en quarts de finale le grand Manchester United. Les Pailladins obtiennent le partage des points à Old Trafford mais s'inclinent lors du match retour (0-2). En championnat, les joueurs, usés mentalement par la coupe d'Europe, sont moins performants et le club ne finit que septième. À l'intersaison, le club voit partir Laurent Blanc, transféré au SSC Naples, Carlos Valderrama, Daniel Xuereb et Jean-Claude Lemoult. Le Montpellier Hérault remporte tout de même en début de saison 1991, la coupe de la Ligue en s'imposant face au SCO Angers (3-1) et finit ensuite à la sixième place du championnat grâce notamment aux quatorze buts de Fabrice Divert.

Aljoša Asanović est la principale recrue de la saison 1992-1993 où Gérard Gili succède à Henryk Kasperczak au poste d'entraîneur et a pour adjoint Jean-Louis Gasset. Le club finit dixième du championnat et atteint les quarts de finale de la coupe de France. Une nouvelle génération de joueurs formés au club apparaît en équipe première, celle-ci atteint l'année suivante la finale de la coupe de la Ligue où le club s'incline face à Lens (3-2). Le Montpellier HSC s'incline également en finale de la coupe de France contre l'AJ Auxerre (3-0), avec sept joueurs issus du centre de formation sur la pelouse.

La saison suivante, le club lutte toute l'année contre la relégation. Alors que le MHSC est lanterne rouge à la fin des matchs allers, Gérard Gili est remplacé par Michel Mézy de retour du Nîmes Olympique et le club redresse la situation et termine dix-septième du championnat.

En 1995, le club recrute comme gardien Bruno Martini et comme attaquant Ibrahima Bakayoko, qui va remporter la coupe Gambardella en fin d'année. Le club finit à la sixième place, ce qui lui ouvre les portes de la coupe de l'UEFA pour la seconde fois de son histoire. Le Montpellier Hérault atteint la demi-finale de la coupe de France où il est le grand favori du match contre les voisins nîmois, alors en National. Les Pailladins s'inclinent 1-0, provoquant la fureur du président Nicollin.

Les saisons suivantes, le club finit dans le ventre mou du championnat, il atteint les demi-finales de la coupe de la Ligue en 1997 et en 1999. Il dispute également la coupe de l'UEFA en 1997 et la coupe Intertoto en 1998 dans un stade de la Mosson agrandi pour la coupe du monde de football de 1998.

Retour en division 2 (1999-2008)

En 1999-2000, le club, renforcé par Patrice Loko et Reynald Pedros, réalise un bon début de saison. L'équipe gagne à domicile contre Lyon et Marseille et remporte la coupe Intertoto face à Hambourg. Ces débuts encourageants ne sont qu'un feu de paille : le MHSC ne remporte qu'un seul de ses treize matchs de la mi-septembre à la trêve. Le remplacement de Jean-Louis Gasset par Michel Mézy à la mi-saison n'entraîne pas, cette fois-ci, le redressement du club. Le club descend en Division 2 après treize saisons consécutives parmi l’élite.

Louis Nicollin laisse alors la gestion du club à son fils Laurent en gardant cependant son poste de président de la SASP. D'un point de vue sportif, le Montpellier HSC termine troisième du championnat, synonyme de remontée, sans avoir quitté les premières places de toute la saison. Le club termine avec la meilleure défense du championnat.

Le retour en Division 1 se fait dans l'austérité : le MHSC recrute peu et fait principalement confiance à son centre de formation, neuf nouveaux contrats professionnels sont ainsi signés. Le club va d'ailleurs de plus en plus s'appuyer sur son centre au cours des saisons suivantes. À la douzième journée du championnat, le club est relégable et Michel Mézy est démis de ses fonctions par Louis Nicollin. Il est remplacé par un trio d'entraîneurs mené par Gérard Bernardet. En fin de saison 2002-2003, le trajet que celui-ci effectue à vélo jusqu’à Lourdes pour fêter le maintien in-extremis des Héraultais parmi l’élite n’évite pas la relégation lors de l’exercice suivant avec une série noire de quatorze matchs sans victoire et des lourdes défaites comme face au Paris SG (6-1).

De nouveau en Ligue 2, et après deux saisons de transition sans moyens financiers importants, Teddy Smith ayant mis fin à un partenariat de cinq années avec le club, le MHSC entend retrouver la Ligue 1 au plus vite avec Jean-François Domergue. Après deux saisons médiocres, le club se retrouve sous la menace de la relégation en National. Devant cette situation, Louis Nicollin retire avec fracas la responsabilité de l'équipe première à Jean-François Domergue et, après le refus de Laurent Blanc, engage Rolland Courbis. L'opération maintien est un succès grâce à une victoire obtenue sur un penalty de Víctor Hugo Montaño, lors de la dernière journée, contre Grenoble (1-0).

Lors de la saison suivante, l'équipe se maintient toute la saison dans la première moitié du classement et termine à la huitième place.

Le renouveau du club et son apogée (2008-2018)

Rolland Courbis, l'entraîneur du sauvetage en Ligue 2 puis de la remontée en Ligue 1.

En 2008, le club réalise un recrutement de qualité en engageant Joris Marveaux et Tino Costa, venus respectivement du Clermont Foot et du FC Sète et se fait prêter Garry Bocaly par l'Olympique de Marseille. À six journées de la fin, à la suite des défaites dans le derby face au Nîmes Olympique puis face au RC Lens, le Montpellier Hérault est sixième à cinq points de la troisième place. Une belle fin de saison lui permet de jouer un match décisif pour la montée, face au RC Strasbourg, lors de la dernière journée. Montpellier s'impose 2-1 sur deux buts de Joris Marveaux et Tino Costa, le gardien montpelliérain Johann Carrasso arrêtant un penalty. Le MHSC retrouve la Ligue 1, cinq ans après l'avoir quittée, avec la meilleure attaque du championnat. Ce match est également marqué par la fin de carrière du capitaine Bruno Carotti et par le départ de l'entraîneur de la remontée Rolland Courbis.

De retour dans l'élite, René Girard est nommé entraîneur. Pour assurer le maintien, le MHSC s'appuie sur les joueurs de la montée et sur des recrues d'expérience comme Cyril Jeunechamp, Romain Pitau, Geoffrey Dernis et Emir Spahić. L'ex-entraîneur des espoirs français met en place un jeu rapide à base de pressing et de passes courtes salué par la presse.

Les Héraultais réalisent une première partie de saison inespérée, en étant troisièmes du championnat à la trêve hivernale puis deuxièmes au soir de la vingt et unième journée. Les Pailladins accomplissent de beaux exploits comme la victoire à Gerland contre l'Olympique lyonnais (2-1) lors de la dix-neuvième journée ou encore celle contre l'Olympique de Marseille (2-0) lors de la vingt-deuxième journée. Relégué à la sixième place du championnat après une défaite face à l'Olympique lyonnais (0-1), le Montpellier HSC termine cinquième du championnat à la suite d'une victoire au Parc des Princes (3-1) et se qualifie ainsi pour la Ligue Europa. La saison suivante, le club voit l'arrivée de Olivier Giroud, meilleur buteur de la saison passé en Ligue 2 avec Tours, Hasan Kabze du Roubine Kazan, et Marco Estrada, qui évolue alors au Universidad de Chile, pour pallier les départs des cadres Tino Costa et Victor Hugo Montaño. Le MHSC parviendra en finale de la coupe de la Ligue où il est battu par l'Olympique de Marseille (1-0). En championnat, après un bon début de saison, le club termine à la 14e place.

René Girard, l'entraîneur qui a offert le premier titre de champion de France au club en 2012.

Lors de la troisième saison du club depuis son retour dans l'élite, le Montpellier HSC déjoue tous les pronostics de début de saison en devenant pour la première fois de son histoire champion de France lors de l'ultime journée d'une saison où le club n'aura quitté qu'une seule fois les deux premières places. Pour réaliser cette performance, René Girard s'appuie sur de jeunes joueurs ayant remporté la Coupe Gambardella 2008-2009 comme Younès Belhanda, sur des joueurs d'expérience tels Vitorino Hilton arrivé lors de l'intersaison et des joueurs confirmant leur potentiel comme Olivier Giroud, qui termine meilleur buteur du championnat, et Henri Bedimo, recruté à l'intersaison au RC Lens. La saison suivante, le club termine dernier de la Ligue des champions avec deux points, obtenus contre le premier du groupe, le Schalke 04 au match aller (2-2) et retour (1-1), et en championnat, se classe à la 9e place du classement, sans jamais avoir donné l'impression d'être capable de défendre son titre. Au cours de cette saison, René Girard annonce qu'il quittera le club à la fin de la saison, à la suite de quelques brouilles avec le président Louis Nicollin. Lors de la saison suivant, Louis Nicollin choisit par lui-même de prendre Jean Fernandez comme nouvel entraîneur du MHSC. Malgré une victoire 5-1 à domicile contre l'Olympique Lyonnais lors de la première moitié de saison, Jean Fernandez est poussé à la démission avec un bilan de seulement 2 victoires pour 9 nuls et 5 défaites. C'est Rolland Courbis qui fait son retour sur le banc en endossant à nouveau le rôle de sauveur et réussit, malgré une saison compliquée, à terminer à la 15e place.

Lors de la saison 2014-2015, l'attaquant paraguayen Lucas Barrios arrive en prêt depuis le FK Spartak Moscou à l'intersaison. Le club termine à une inespérée septième place, échouant de peu à obtenir une qualification européenne. La saison suivante, Rolland Courbis ne réédite pas l'exploit et sort par la petite porte au cœur de l'hiver, alors que le club est relégable. C'est finalement Frédéric Hantz qui dynamise à nouveau l'équipe et permet au Montpellier HSC de sauver sa saison dans l'élite. Ce dernier est finalement mis à pied fin à la suite des mauvais résultats sportifs du club et à des brouilles répétées avec son président, Louis Nicollin. Il est remplacé par Jean-Louis Gasset, assisté de Ghislain Printant, qui s'engage pour deux ans et demi. Le club termine à la 15e en ayant lutté jusqu'au bout pour le maintien. Jean-Louis Gasset quitte ses fonctions à la fin de la saison. C'est Michel Der Zakarian qui lui succède avec Franck Rizzetto comme adjoint, tous deux en provenance du Stade de Reims.

Le , le président historique du club, Louis Nicollin, décède d'un arrêt cardiaque le jour de son 74e anniversaire. C'est son fils Laurent Nicollin, jusqu'alors président délégué du club, qui lui succède. Le , lors de la première journée du championnat de France qui confronte le MHSC au SM Caen, le club joue exceptionnellement avec un maillot noir, le match étant dédié au président Louis Nicollin décédé un mois plus tôt. Les pailladins débutent la saison 2017-2018 de la plus belle des manières en remportant le match 1-0 par un but du doyen de l'attaque héraultaise, Souleymane Camara. Le reste de la saison est un peu moins flamboyant, les pailladins terminent le championnat à la 10e place, après avoir longtemps lutté pour obtenir une place européenne.

Les banderoles de janvier 2023 et la lutte contre les discriminations

En janvier 2023, la justice française ouvre une enquête à la suite de l'initiative de quelques supporters minoritaires du club qui ont affiché lors d'un match des banderoles à caractère injurieux et homophobe. L'action est dénoncée par les médias, par la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, par la ville de Montpellier et par le club et son président, Laurent Nicollin, organisateur avec les joueurs d'une journée contre l'homophobie en octobre 2022.