Fixtures

Italie - Campionato Primavera 1 04/20 09:00 30 Inter Milan - U19 vs Cagliari - U19 - View
Italie - Campionato Primavera 1 04/26 16:30 31 Fiorentina - U19 vs Inter Milan - U19 - View
Italie - Campionato Primavera 1 05/03 16:30 32 Inter Milan - U19 vs Hellas Verona - U19 - View
Italie - Campionato Primavera 1 05/10 16:30 33 Lazio - U19 vs Inter Milan - U19 - View
Italie - Campionato Primavera 1 05/17 16:30 34 Inter Milan - U19 vs Atalanta - U19 - View

Résultats

Italie - Campionato Primavera 1 04/12 16:00 29 [5] Sassuolo - U19 v Inter Milan - U19 [1] W 0-3
Italie - Campionato Primavera 1 04/06 11:00 28 [1] Inter Milan - U19 v Frosinone - U19 [18] W 1-0
Italie - Campionato Primavera 1 03/30 09:45 27 [1] Inter Milan - U19 v Lecce - U19 [14] L 0-1
Italie - Campionato Primavera 1 03/16 12:00 26 [2] AS Rome - U19 v Inter - U19 [1] D 1-1
Italie - Campionato Primavera 1 03/09 12:00 25 [1] Inter Milan - U19 v Juventus - U19 [12] D 2-2
Italie - Campionato Primavera 1 03/03 12:00 24 [9] Genoa - U19 v Inter Milan - U19 [1] D 1-1
Italie - Campionato Primavera 1 02/24 12:00 23 [6] AC Milan - U19 v Inter Milan - U19 [1] D 1-1
Italie - Campionato Primavera 1 02/17 12:00 22 [1] Inter Milan - U19 v Monza - U19 [15] W 2-1
Italie - Campionato Primavera 1 02/11 12:00 21 [13] Empoli - U19 v Inter Milan - U19 [1] W 1-2
UEFA - Youth League 02/07 13:00 636 Olympiakos - U19 v Inter Milan - U19 L 6-5
Italie - Campionato Primavera 1 02/03 12:00 20 [1] Inter Milan - U19 v Bologne - U19 [17] W 7-0
Italie - Campionato Primavera 1 01/27 12:00 19 [2] Torino - U19 v Inter Milan - U19 [1] D 0-0

Stats

 TotalHomeAway
Matches played 45 22 23
Wins 23 16 7
Draws 18 4 14
Losses 4 2 2
Goals for 86 53 33
Goals against 38 15 23
Clean sheets 15 11 4
Failed to score 5 1 4

Le Football Club Internazionale Milano, couramment appelée Inter (prononcé : [ˌinter]) ou en français Inter Milan, est un club de football professionnel italien fondé le et basé dans la ville de Milan, en Lombardie, dans le nord de l'Italie. Le club possède également une section féminine évoluant en Serie A.

Le FC Internazionale Milano a été fondé en 1908 par des dirigeants dissidents de l'Associazione Calcio Milan, avec lequel il partage la résidence du stade Giuseppe-Meazza (également dénommé San Siro, d'une capacité de 80 018 places) et dispute le « Derby della Madonnina ». Ce sont des rencontres de grande intensité au cours desquelles s'exacerbe la rivalité historique entre les deux clubs milanais et leurs supporters. Le club nourrit également une très importante rivalité sportive avec la Juventus (située elle dans la ville de Turin, dans la région voisine du Piémont), face à laquelle il dispute le « derby d'Italie ».

Les trois clubs concentrent la majorité des titres acquis en Italie lors du siècle dernier. L'Inter a remporté trente trophées nationaux dont dix-neuf Scudetti (le nom donné à la victoire en championnat d'Italie), huit Coupes d'Italie et huit Supercoupes d'Italie, ce qui en fait le club le plus titré du pays derrière la Juventus. Il a notamment remporté cinq titres consécutifs entre 2006 et 2010. Sur le plan international, l'Inter compte à son palmarès trois Ligues des champions (en 1964, 1965 et 2010), trois Coupes UEFA, deux Coupes intercontinentales et une Coupe du monde des clubs, ce qui lui vaut d'apparaître au sixième rang européen des clubs de football du XXe siècle selon l'IFFHS. En 2010, le club remporte un retentissant quintuplé : championnat, Coupe et Supercoupe d'Italie, Ligue des champions et Coupe du monde des clubs. Par ailleurs, l'Inter est l'unique équipe italienne à n'avoir jamais connu de relégation depuis son entrée en championnat, en 1908.

L'Inter est le second club le plus supporté en Italie et le sixième en Europe. Il est l'un des deux clubs, avec le Bayern Munich, constamment représentés en finale de la Coupe du monde de football depuis 1982.

Le club aux rayures bleues et noires (les Nerazzurri) était dirigé par Massimo Moratti, de 1995 à 2013 (fils d'Angelo Moratti, président emblématique de la « Grande Inter » des années 1960). L'homme d'affaires indonésien Erick Thohir a pris le club en 2013 avant de le laisser dans les mains du géant commercial chinois Suning en 2016.

En 2024, l’Inter Milan devancera son rival de l’AC Milan en remportant la deuxième étoile, synonyme de 20 championnats remportés.

History

Les débuts (1908-1918)

Équipe remportant le premier scudetto en 1909-10.

Le Football Club Internazionale Milano est fondé dans le Ristorante Orologio (en français le "Restaurant Horloge") le par quarante-quatre membres dissidents de l'époque, italiens et suisses (dont entre autres Giorgio Muggiani, un peintre qui dessina le logo du club, Bossard, Lana, Bertoloni, De Olma, Enrico Hintermann, Arturo Hintermann, Carlo Hintermann, Pietro Dell'Oro, Hugo et Hans Rietmann, Voelkel, Maner, Wipf, ou encore Carlo Ardussi), de l'unique club de Milan, le Milan Cricket and Football Club (aujourd'hui l'AC Milan), mécontents de voir leur ancien club refuser aux étrangers la possibilité de jouer. La volonté initiatrice des fondateurs de donner la possibilité aux joueurs non italiens de porter le maillot du club se retrouve dans son nom « Internazionale ». Ses couleurs sont à l'origine l'or, le noir et le bleu.

Le premier président du club est Giovanni Paramithiotti, remplacé en 1909 par Ettore Strauss et en 1910 par Carlo De Medici. De 1908 à 1912, les premiers matchs de l'Inter se dérouleront dans le quartier des « Navigli di Milano » sur le terrain du Ripa Ticinese longé par le Naviglio Grande. Seulement deux ans après la fondation du club, l'Inter remporte son premier championnat, qu'elle doit notamment au talent de son entraîneur-joueur international, Virgilio Fossati.

La présidence du club change à plusieurs reprises au cours des années suivantes et l'équipe ne gagne pas de nouveau titre. La Première Guerre mondiale provoque l'interruption des compétitions au cours de la saison 1914-1915 et l'annulation des championnats suivants. Mobilisé, le capitaine Fossati perd la vie au combat en 1916.

L'après Première Guerre mondiale (1918-1928)

Le championnat reprend ses droits en 1919 et l'Inter de Nino Resegotti remporte son second en 1920 (c'est-à-dire son second titre de champion d'Italie), en battant l'US Livourne en finale (3-2). Le président était alors Giorgio Hulss. La saison suivante, il gagne le championnat lombard et se classe 3e dans le groupe D des interrégionaux. Il continue sur cette lancée les années suivantes, sans gagner le championnat, mais se maintient quand même en haut du classement, sous le coaching du Hongrois Árpád Weisz, ancien joueur du club.

En 1921, l'Inter participe au championnat dissident organisé par la CCI. Dernier du groupe B, le club a eu à jouer un match de promotion-relégation face au champion de la Seconda Divisione Lombarda mais une modification du règlement, dans le cadre de la réunification des compétitions actée au cours du Compromesso Colombo, lui force de disputer deux barrages afin de conserver sa place dans l'élite. C'est chose faite et le club évolue la saison suivante au sein du championnat réunifié.

Par la suite, l'Inter ne décroche qu'une cinquième place en 1926-27. Il y a eu deux changements de présidence : en 1923 est arrivé Mauro Enrico Olivetti et en 1926 c'est au tour de Senatore Borletti. Le banc a vu Bob Spotiswood, Paulo Schiedler, Árpád Weisz ou encore József Viola se succéder. La saison suivante, lors de laquelle l'Inter atteint la septième place, marque les débuts d'un jeune formé au club, un certain Giuseppe Meazza, qui a immédiatement montré ses capacités en inscrivant douze buts. Doté d'un sens du but hors du commun, il Balilla, comme on le surnommait, montrait dès l'âge de 17 ans la capacité de prendre les rênes de l'équipe et est devenu, lors de la décennie suivante, le symbole de l'Inter et de la Nazionale.

Sous le régime fasciste, l'Ambrosiana (1928-1945)

Giuseppe Meazza, Le meilleur buteur de l'histoire du club.

Les directives émises par le régime fasciste en 1927 imposent la réduction des clubs doubles dans la même ville et décident de la fusions du Palestra Ginnastica Fiorentina Libertas et du Club Sportivo Firenze dans l'ACF Fiorentina, Ideale et F.C. Bari dans l'U. S. Bari, FBC Juventus et Gladiator dans l'U. S. Lecce et Alba, Fortitudo et Roman dans l'A.S Roma.

Quand, à la fin de la saison 1927-1928, Ernesto Torrusio, le bras droit du dirigeant fasciste Rino Parenti, président de l'U.S. Milanese, termine deuxième du Championnat du groupe B, il entrevoit la possibilité d'être intégré au Première Division et décide d'imposer la fusion à l'Internazionale.

L'Internazionale avait non seulement un nom peu évident à porter dans un régime fasciste, mais, contrairement à Milan, il n'était pas soumis au régime ou protégé de ce dernier. Torrusio change le nom de l'équipe et le maillot devient blanc avec une croix rouge (symbole de Milan) avec un faisceau au centre. L'Ambrosiana est dérivé de saint Ambroise, saint patron de Milan.

La saison 1928-1929 est un échec : l'équipe termine 6e du groupe B des qualifications de la Serie A. Même d'un point de vue économique, de graves problèmes apparaissent et, pour sauver la situation, Ernesto Torrusio est « démis » de son poste de vice-maire et la manne financière, sur laquelle il comptait, s'épuise. Le fasciste milanais et directeur sportif au sein de la DDS (qui a sans succès tenté de résoudre la situation) demande l'intervention de l'ancien président de la Casal, Oreste Simonotti, qui couvre une partie de la dette du club. À la fin de la saison 1929-1930, le club remporte le premier championnat de l'Ambrosiana (le troisième au total).

Avec Simonotti, le maillot des Nerazzurri retrouve ses couleurs au cours de la saison 1929-1930, avec un emblème sur la poitrine, à carreaux blancs et noirs, à la mémoire des couleurs de l'U.S. Milanese. Grâce à ce titre national, le scudetto apparaît sur le maillot. Les carreaux disparaissent, se retrouvant sur le col. À côté du Scudetto, un faisceaux est placé.

La saison se termine avec un championnat mérité. À la 15e journée de la phase retour, le , l'Ambrosiana accueille le Genoa à Milan, comme une finale du championnat. Les tribunes en bois cèdent sous le poids des spectateurs avant le match. La panique fera 167 blessés, le mach est tout de même joué (3-3, un triplé de Meazza). S'ensuit une crise financière et Simonotti demande l'aide du président de la FIGC, Leandro Arpinati, pour éviter l'effondrement financier. Cela ne semble avoir aucun effet et Simonotti décide de quitter la présidence de l'Ambrosiana.

Pour redresser cette situation délicate, Ferdinando Pozzani est appelé. Il n'y a pas de date, ni de trace officielle de ce changement, mais le fait est que Pozzani s'est installé à la place de Simonotti. À la suite de pressions des anciens dirigeants et des supporters qui, à chaque rencontre, chantent "Forza Inter", Pozzani demande à la Fédération de changer de nom et le club devient l'AS Ambrosiana - Inter.

En 1934, le club compte quatre joueurs parmi l'équipe nationale vainqueur de la Coupe du monde en Italie : Luigi Allemandi, Armando Castellazzi, Attilio Demaría et l'attaquant Giuseppe Meazza. Quatre ans plus tard, l'Inter remporte son quatrième titre de champion. Quelques semaines plus tard, ils sont cinq Azzurri à conserver leur titre de champion du monde à Paris : Renato Olmi, Pietro Ferraris II, Giovanni Ferrari, Ugo Locatelli et Giuseppe Meazza.

L'année suivante, les coéquipiers de Meazza, devenu meneur de jeu, remportent la Coupe d'Italie pour la première fois de l'histoire du club, puis un cinquième Scudetto en 1940. Handicapé par les blessures, Meazza quitte le club en novembre et signe à l'AC Milan. Le club évite de peu la relégation lors de la saison 1941-1942, avant que les compétitions ne soient interrompues par l'extension de la Seconde Guerre mondiale. En , après la chute du régime fasciste, le club retrouve son nom d'origine.

L'après Seconde Guerre mondiale (1945-1955)

Après la chute du fascisme, le , le président Masseroni annonce que "l'Ambrosiana s'appellera dorénavant uniquement Internazionale". L'Inter a salué cet événement historique, sans étincelles, et en alternant de brillantes performances (comme le 6-2 historique face à la « Grande Torino ») et d'autres beaucoup plus faibles.

Le championnat mixte de 1945-1946 est la première édition sans phase unique depuis 1929-30. Malgré la qualification obtenue avec la deuxième place en championnat d'Italie du Nord, en phase finale l'équipe de Carlo Carcano ne termine qu'à la quatrième place.

De gauche à droite Lorenzi, Skoglund, Nesti, Mazza, le capitaine Giovannini, Nyers; Padulazzi, Armano, Neri, Ghezzi et Giacomazzi.

1946-1947 commence avec de meilleures intentions : Carcano a confirmé, la FIGC permet l’acquisition de joueurs étrangers et les Sud-américains Bovio, Cerioni, Pedemonte, Volpi et Zapirain forment les "cinque bidoni", en raison de leurs mauvaises performances. Zapirain se fait plus remarquer comme joueur de billard que de football et Bovio, critiqué en raison de surcharge pondérale, se caractérise par un comportement inimaginable : en , après une bonne première mi-temps face à Modène, il laisse ses coéquipiers à dix pour rester contre le radiateur du vestiaire. Quelques jours plus tard, Bovio, Cerioni et Volpi fuient vers l'Amérique du Sud. Masseroni sauve la face de l'équipe en confiant la gestion à Nino Nutrizio et à l'entraîneur-joueur Giuseppe Meazza. Le duo réussit plutôt bien et, lors du dernier match à San Siro, les tifosi fêtent une inespérée dixième place.

Seul l'idole intériste est confirmée sur le banc ce qui entraîne de graves problèmes de communication avec les joueurs, à tel point qu'il est remercié et remplacé par Carcano. Celui-ci ne peux plus compter sur le meneur Bruno Quaresima blessée à la clavicule, il décide donc de faire tourner l'équipe autour du jeune Benito Lorenzi, qui se distingue dès le début de la saison. Cependant à la fin de la saison 1947-48, la troisième place de la mi-saison s'est transformée en douzième à la fin du championnat.

La saison 1948-1949 est devenu tristement célèbre, en raison du drame du Superga. L'Inter acquiert de nouveaux joueurs : István Nyers, surnommé "Étienne" en raison de ses origines françaises, le défenseur Attilio Giovannini et l'attaquant Gino Armano, posent les premiers fondements d'un glorieux avenir. Les nouveaux n'offrent pas le jeu demandé par Sir John David Astley, qui est remplacé en mi-saison par Giulio Cappelli. Le nouvel entraîneur signe un retour impressionnant et atteint la seconde place avec cinq points d'avance sur la Juventus et cinq de retard sur le Torino. Nyers finit meilleur buteur avec 26 buts.

Lennart Skoglund a inscrit 57 buts en 246 matchs avec l'Inter.

Un nouvel entraîneur arrive, Aldo Olivieri remplace Giulio Cappelli, sa confiance en Lorenzi conduit à la vente d'Amadei et au départ du milieu de terrain Aldo Campatelli. Masseroni doit retrouver un meneur de jeu et recrute le suédois Lennart Skoglund, surnommé "Nacka", sa région d'origine. La fin du championnat est marquée par une remontée sur un Milan en déclin, mais l'Inter ne parvient pas à rattraper le retard et le championnat 1950-1951 revient aux Rossoneri pour un seul point. La saison suivante, les nerazzurri terminent à la troisième place derrière la Juventus et le Milan AC.

La saison 1952-1953 commence par une révolution tactique. Le nouvel entraîneur Alfredo Foni, un précurseur du catenaccio, replace Ivano Blason en libero et écarte Wilkes en faveur de Bruno Mazza, acheté avec Fulvio Nesti. Les hommes de Foni prennent les commandes dès la neuvième journée et ne la lâchent plus jusque la fin. La particularité de l'équipe est la compacité, grâce à laquelle le danger pour le gardien Giorgio Ghezzi se réduit au minimum. Une première étape est franchie lors de la quinzième journée, quand l'Inter bat la Juventus et acquiert quatre longueurs d'avance sur Milan. Au cours des quatre journées suivantes, l'avantage passe à huit points, puis neuf à la vingt-deuxième. À ce moment, l'Inter peut se consacrer à la défense de cet avantage et s'assure le sacre final avec une victoire sur Palerme. Mention spéciale pour la défense qui n'a encaissé que 24 buts.

Le titre de champion permet à Masseroni quelques économies, accueillies avec quelques grognements, en raison des arrivées peu reluisantes du gardien Cavalli, de Vincenzi et de l'attaquant Zambaiti. De toute évidence, le président mise tout sur la confirmation du bloc de l'équipe. Sous la direction de Foni, l'Inter réussit à conserver le titre, cette fois après une lutte acharnée avec la Juventus, qui a vu les nerazzurri l'emporter d'un seul point. Le tournant du championnat arrive à la trentième journée quand la Juventus perd contre Bergame tandis que l'Inter égalise contre Palerme. Ce précieux point est vaillamment défendu dans les deux dernières journées et offre à l'Inter son septième scudetto. Masseroni, fatigué de la critique constante de son travail, prend note de l'effondrement de 1954-55 et décide de renvoyer la balle à Angelo Moratti.

La Grande Inter d'Angelo Moratti et d'Helenio Herrera (1955-1972)

Schéma tactique de l'Inter lors de la saison 1964-1965.

1955-1962 : Les prémices de la gloire

Saisons 1955–1962
Saison Classement Points
1955/56 3. 39
1956/57 5. 35
1957/58 9. 32
1958/59 3. 46
1959/60 4. 40
1960/61 3. 44
1961/62 2. 48
Vert: Victoire en championnat

Angelo Moratti rachète le club en 1955 au président Carlo Masseroni qui doit quitter le club. Après plusieurs années sans succès, il débauche en 1960 l'entraîneur franco-argentin du FC Barcelone, Helenio Herrera. Celui-ci fait venir l'année suivante l'attaquant espagnol Luis Suárez Miramontes, Ballon d'or en 1960, et bâtit rapidement une équipe emblématique de l'histoire du club, connue comme la Grande Inter. Fin tacticien, Herrera bâtit une Inter hermétique, basée sur un système en 5-3-2 qui perfectionne le catenaccio, un système défensif optimisant l'art de la contre-attaque.

La domination européenne et mondiale (1962-1966)

Saisons 1962–1972
Saison Classement Points
1962/63 1. 49
1963/64 2. 54
1964/65 1. 54
1965/66 1. 50
1966/67 2. 48
1967/68 5. 33
1968/69 4. 36
1969/70 2. 41
1970/71 1. 46
1971/72 5. 36
Vert: Victoire en championnat

L'Inter accueille deux nouvelles recrues : le milieu droit Jair et Tarcisio Burgnich, arrivé de Palerme. Le « magicien » Helenio Herrera achète des joueurs expérimentés pour les associer aux jeunes déjà en place et au talent de Mario Corso, célèbre pour ses coups francs « en feuille morte ». L'équipe commence doucement, mais se reprend à la mi-championnat et remporte presque tous ses matchs face à ses opposants directs, comme le 4-0 infligé à Bologne. Après la victoire dans le Derby, avec un étincelant Mazzola, vient la douche froide d'une défaite à Bergame contre l'Atalanta.

Le Ballon d'Or Luis Suárez est l'un des meilleurs joueurs de l'Inter dans les années 60

Angelo Moratti est furieux et ordonne à l'équipe de jouer avec la réserve : Bugatti dans les buts, au milieu Bolchi et en attaque Maschio en lieu et place de Buffon, Zaglio et Di Giacomo, que le Presidentissimo considère comme responsable de la défaite. La frustration gagne l'équipe et l'Inter écrase le Genoa 6-0. Deux mois après, la victoire sur la Juventus, toujours grâce à un travail très important de Mazzola, projette l'Inter vers le Scudetto 1963. La certitude mathématique vient la semaine suivante. En revanche, l'Inter est éliminé dès les quarts de la Coupe d'Italie.

La victoire en Serie A qualifie l'Inter en Coupe des clubs champions, et pour pallier ce surplus de match arrive le gardien Giuliano Sarti, l'attaquant Aurelio Milani et Horst Szymaniak.

L'équipe qui remporte la Ligue des Champions face au Real Madrid en 1964

Le tirage au sort de la Coupe n'est pas heureux : l'Inter démarre au Goodison Park de Liverpool contre Everton. Avec une chance incroyable, l'Inter fait 0-0 à l'aller et gagne ensuite au retour avec un but de Jair. En huitième, l'équipe de HH élimine facilement l'AS Monaco. En quarts, le duel face au Partizan s’avère moins difficile que prévu (2-0 et 2-1). En demi, l'Inter se retrouve opposé au Borussia Dortmund. Après une bataille acharnée en Allemagne, l'Inter arrache un précieux 2-2 et à San Siro, Mazzola et Jair qualifient l'Inter en finale. Ils y affrontent au Prater de Vienne le Real Madrid qui, malgré l'âge avancé de ses joueurs, est arrivé facilement en finale.

Sandro Mazzola et Helenio Herrera

À Vienne, le , devant 20 000, Herrera pare tous les coups : Tagnin sur Di Stefano, son dernier match sous le maillot merengue, Guarneri sur Puskas, Facchetti marque Amancio, Burgnich contre la vitesse de Gento. En bloquant les hommes clés, l'Inter se crée des espaces : Mazzola, avec un boulet de canon, ouvre le score et l'Inter affine par la suite le résultat (3-1). Luis Suárez, un ancien de Barcelone, prend sa revanche sur ses rivaux, comme Herrera, qui avait joué en Catalogne en 1960, et avait été éliminé par le Real Madrid en demi-finale. L'Inter a remporté le trophée tant convoité et devient également la première équipe en Europe à remporter la Ligue des champions sans même avoir subi une défaite (7 victoires et 2 nuls).

Les joueurs de l'Inter célèbre à San Siro la victoire de la seconde Ligue des Champions.

Le club champion d'Europe joue aussi bien en Serie A, mais avec de moins bons résultats. Les débuts pénibles sont compensés par une bonne reprise. L'équipe se retrouve première après la pénalité imposée à Bologne pour l'utilisation de produits dopants, mais un problème de documents officiels et des événements obscurs (les flacons que la justice sportive destinait à utiliser pour prouver le dopage ont été placés sous scellé par la justice pénale) rendent les trois points à l'équipe bolonaise. L'Inter et Bologne, à la fin du championnat, se retrouvent à égalité avec 54 points, et, malgré l'avantage de l'Inter lors des affrontements directs (0-0 et 2-0), le scudetto devra être jouer sur le terrain neutre de Rome pour la première fois dans l'histoire de la Serie A. Il est joué quelques jours après la victoire européenne () et il semble que non seulement l'Inter était convaincu de battre Bologne, mais de plus les joueurs n'avaient pas entièrement récupéré du match contre le Real Madrid. Bologne s'impose 2-0 avec un des rares buts contre son camp de Facchetti et un autre de Nielsen.

L'équipe de 1964-1965 championne d'Italie, d'Europe et du monde.

L'Inter démarre avec l'ossature de l'année précédente, renforcée par l'arrivée des attaquants Peiró et Domenghini et du milieu Malatrasi. La nouvelle saison commence avec un trophée majeur : la Coupe intercontinentale. La défaite 1-0 face à l'Independiente en Argentine est compensée par la victoire de l'Inter 2-0 à Milan. Pour déterminer le gagnant, un troisième match est joué le 26 septembre à Madrid, l'Inter gagne 1-0, grâce à Mariolino, et devient ainsi le premier club italien champion du monde.

Le début de saison n'est pas bon et fin janvier, le Milan possède sept points d'avance. Après une remontée folle de deux mois, l'Inter remporte le derby 5-2, et revient à un point. En battant la Juventus 2-0, tandis que le rival perd à la maison contre la Roma, l'Inter prend la première place. À la fin de la saison 1964-1965, l'Inter reprend encore deux points sur les rossoneri et gagne son 9e scudetto.

Parallèlement, l'Inter poursuit son chemin en Coupe des clubs champions avec un double succès (6-0/1-0) sur le Dinamo Bucarest et affronte les Rangers en quart. Peiró inscrit un doublé à San Siro dans un match aller gagné 3-1, tandis qu'en Écosse, les Rangers ne parviennent qu'une seule fois à tromper Sarti et les hommes de Herrera accèdent aux demi-finales. Arrive alors l'exploit contre Liverpool, après avoir perdu 3-1 en Angleterre, les interistes balayent les Reds 3-0 à San Siro. Le défi, à la veille du match, était considéré comme impossible : la lourde et pesante défaite en terre britannique obligeait l'Inter à gagner par 3 buts de différence (à l'époque, la règle du but à l'extérieur n'existe pas).

L'Inter n'a besoin que de dix minutes pour combler le retard initial. Corso, à la 8e, réalise un de ses historiques coup franc en "feuille morte" et une minute plus tard, Peiró invente un but tout à fait originale, il vole le ballon au gardien Lawrence : le portier anglais fait rebondir la balle sur le sol à deux reprises, la troisième est interceptée, de derrière, par le pied gauche de Peiró qui, par un dribble, met hors de portée le gardien, puis, pousse la balle au fond des filets du droit. Lawrence est abasourdi, ses coéquipiers protestent envers l'arbitre pour l'annulation du but, mais sans succès. Le défi devient alors possible. À la 62e, Facchetti, improvisé avant-centre, signe le but décisif, 3-0, qui offre aux Nerazzurri leur billet pour la finale contre Benfica. L'équipe portugaise, qui joue sa quatrième finale en cinq ans, a anéanti le Real Madrid à Lisbonne 5-1. En fin de compte le spectacle n'est pas au rendez-vous, mais il a offert une vue de la parfaite maîtrise tactique de l'Inter : fermer chaque espace de l'adversaire pour partir en contre-attaque. À la fin de la première période, un tir de Jair trompe le gardien Costa Pereira : le ballon lui glisse sous le ventre, offrant à l'Inter sa seconde Coupe des clubs champions.

L'équipe qui remporte la Ligue des Champions face à Benfica Lisbonne en 1965

Il ne manque qu'un trophée à ce Grand Chelem: la Coupe d'Italie. Le à Rome se joue Juventus-Inter, mais la domination Nerazzurri ne se démontre pas. Avec un but de Giampaolo Menichelli, les Bianconeri enlève le trophée à la Beneamata.

1965-1966 s'ouvre de nouveau sous le signe d'une grande victoire. En Coupe Intercontinental, les Champions de l'Europe affrontent encore une fois l'Independiente, après avoir gagné 3-0 à Milan, l'Inter fait match nul et vierge à Buenos Aires.

En championnat, les adversaires furent nombreux, mais aucun à la hauteur : Naples des Sivori et Altafini perd à la treizième journée, le Milan, second à un point à la mi-championnat, s'écroule lors de la phase retour et Bologne, ressuscité après une crise initiale, eu un espoir en égalisant contre la Juventus, pendant que l'Inter battait la Lazio et gagnait son étoile, symbole de dix titres de champion. Seul point négatif, la Coupe des Champions : après avoir éliminé le Dynamo Bucarest (1-2/2 -0) et le Ferencváros (4-0/1 -1), l'Inter tombe face au Real Madrid qui se venge de la finale de 1964 en demi (0-1/1-1). En coupe d'Italie, l'Inter sort aussi en demi-finale.

La fin d'un cycle et les deux finales perdues en Ligue des Champions (1966-1972)

Mauro Bellugi au marquage de Piet Keizer lors de la finale de la Ligue des Champions 1972 face à l'Ajax Amsterdam.

En 1967, l'Inter arrive à la fin de la saison en tête au championnat et va en finale de la Coupe des Champions mais en trois jours il perd tout : le trophée continental va au Celtic qui gagne 2-1 et le titre de champion revient à la Juventus, après avoir perdu la dernière journée de championnat contre Mantoue 1-0 à cause d'une erreur du portier Sarti et des parades retentissantes d'un jeune gardien, Dino Zoff.

L'Inter s'incline en finale de la Ligue des Champions face au Celtic Glasgow en 1967.

Herrera reste encore une saison, mais finit à la cinquième place, et puis il part à la Roma, pendant que Moratti décide de passer la main et laisse la présidence à Ivanoe Fraizzoli en 1968. Cette même année, l'Inter s'incline en finale de la Supercoupe intercontinentale face aux brésiliens du Santos FC (0-1).

Après la décennie de rêve, l'Inter remporte en 1971 son onzième Scudetto. La saison suivante, le club atteint une nouvelle fois la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions 1972, qu'il perd face à celui qui domine alors le football européen : l'Ajax Amsterdam de Johan Cruyff (2-0).

L'Inter sous la présidence d'Ivano Fraizzoli, une puissance de second rang (1972-1986)

Après avoir imposé son football au niveau européen, l'Inter connaît au même titres que les grands clubs italiens une période de déclin tant au niveau national qu'européen.

Le déclin et le retour manqué d'Helenio Herrera (1972-1977)

Saisons 1972–1977
Saison Classement Points
1972/73 5. 37
1973/74 4. 35
1974/75 9. 30
1975/76 4. 37
1976/77 4. 33
Vert: Victoire en championnat
Boninsegna (droite) surnomé Bonimba inscrit 171 buts sous les couleurs de l'Inter entre 1969 et 1976.

Les années qui ont suivi la finale de la Ligue des Champions 1972 ont vu l'équipe - aux prises avec un changement de génération - entrer dans une période sensiblement terne, avec des saisons mitigés malgré le retour temporaire d'Helenio Herrera sur le banc.

L'objectif maximum de la saison était limité à la qualification pour la Coupe de l'UEFA. Cet objectif est atteint en 1977 où l'équipe de Giuseppe Chiappella dispute la finale de la Coupe d'Italie, s'inclinant face au Milan AC, lors de la dernière apparition officielle de Sandro Mazzola sous les couleurs de l'Inter.

Le 12e Scudetto sous les ordres du sergent de fer Eugenio Bersellini (1977-1982)

Saisons 1977–1982
Saison Classement Points
1977/78 5. 36
1978/79 4. 36
1979/80 1. 41
1980/81 4. 36
1981/82 4. 35
Vert : Victoire en championnat

En 1977, Eugenio Bersellini arrive sur le banc de l'Inter. Surnommé le sergent de fer, il impose des entrainements intensifs et s'entoure d'un staff technique chargé de la condition physique des joueurs, une nouveauté à l'époque. Il s'appuie sur Giuseppe Baresi, Graziano Bini, Alessandro Altobelli, Ivano Bordon, Gabriele Oriali, Murano et Evaristo Beccalossi et remporte la Coupe d'Italie dés sa première saison en 1978.

Ivano Bordon porte les couleurs de l'Inter entre 1970 et 1983.

En 1980, Bersellini mène la Beneamata vers son 12e Scudetto. La saison suivante, l'équipe atteint les demies-finales de la Ligue des Champions 1980-81. Elle s'incline néanmoins face au Real Madrid en dépit de sa victoire 1 à 0 au match retour.

Sous la direction du sergent de fer, l'Inter remporte à nouveau la Coupe d'Italie de football en 1982 face à la Juventus Turin. Aprés deux décevantes 4e place au classement, Bersellini quitte le club.

L'arrivée d'Ernesto Pellegrini et les années sans titre (1982-1986)

Saisons 1982–1986
Saison Classement Points
1982/83 3. 38
1983/84 4. 35
1984/85 3. 38
1985/86 6. 32
Vert : Victoire en championnat

L'Inter emmenée par Alessandro Altobelli ne remporte aucun titre entre 1982 et 1988. Le football italien est alors dominé par la Juventus de Michel Platini, le SSC Naples de Diego Maradona et l'Associazione Sportiva Roma.

Alessandro Altobelli, dit Spillo inscrit 209 buts avec les nerazzuri entre 1976 et 1988

En 1983, l'AS Rome remporte le scudetto face à la Juventus Turin. L'Inter est un outsider et complète le podium, Altobelli est deuxième meilleur buteur du championnat.

La saison 1983-1984 est plus difficile puisqu'elle commence par 3 défaites consécutive en championnat et une élimination précoce en coupe d'Italie. À l'issue de cette saison, qualifiée par les tifosi d'année de "sang et de larmes" l'équipe parvient néanmoins à accrocher la 4e place en championnat grâce à sa défense de fer, emmenée par Giuseppe Bergomi.

La star allemande Karl-Heinz Rummenigge porte les couleurs de l'Inter Milan entre 1984 et 1987 sans pour autant remporter le moindre titre

En 1984-1985, la star allemande Karl-Heinz Rummenigge en provenance du Bayern Munich intègre l'équipe. En dépit des difficultés d'adaptation, il forme un redoutable duo d'attaque avec Altobelli. L'équipe enchaine une série de 15 matchs sans défaites avant de s'écrouler dans le dernier tiers du championnat. La saison s'achève malgré tout sur le podium, derrière le Hellas Verone et le Torino. En Coupe de l'UEFAe, elle est éliminée en demi-finales après un beau parcours par le Real Madrid de la Quinta del Buitre. Pourtant victorieux 2-0 au match aller, les Espagnols l'emportent au retour 3 à 0. Cette élimination est marquée par une polémique en raison du jet d'une bouteille en verre qui aurait touché Bergomi durant le match.

La saison 1985-1986 est à nouveau décevante, l'entraineur Mario Corso est remplacé en cours d'année par Ilario Castagner. Le club termine à la 6e place. En Coupe de l'UEFA, le club atteint les demi-finales pour être à nouveau éliminé par le Real Madrid, futur vainqueur de l'édition après une nouvelle remontada au match retour (3-1 ; 5-1). Compte tenu de la victoire de l'AS Roma en Coupe d'Italie, l'Inter se qualifie malgré tout pour la Coupe de l'UEFA pour la saison suivante.

Trapattoni et l'Inter des allemands (1986-1991) : le Scudetto des records et la Coupe de l'UEFA

Saisons 1986–1991
Saison Classement Points
1986/87 3. 38
1987/88 5. 32
1988/89 1. 58
1989/90 3. 44
1990/91 3. 46
Vert : Victoire en championnat

En 1986, l'Inter se veut ambitieuse et confie les rênes de l'équipe à Giovanni Trapattoni vainqueur de nombreux scudetti et de la Coupe d'Europe des Clubs champions avec la Juventus deux ans plus tôt. Le mercato enregistre également l'arrivée de l'expérimenté défenseur argentin Daniel Passarella en provenance de la Fiorentina.

Après une défaite face à Brescia lors de la première journée du championnat, l'équipe de Trapattoni enchaîne une série de 13 matchs sans défaites et font la course au titre avec la Napoli et la Juventus. L'équipe terminera à la troisième place et sera éliminée en 1/4 de finale de la Coupe de l'UEFA par Göteborg.

Giovanni Trapattoni, entraineur de l'Inter pendant 5 saisons entre 1986 et 1991.

La saison 1987-1988 fut précédée de grande attentes, néanmoins elle fut globalement décevante. L'Inter termine à une anonyme 5e place et se fait éliminer de la Coupe de l'UEFA par l'Espanyol Barcelone dès les 1/16e de finale. Le parcours en coupe d'Italie s'achève en demi-finales face à la Sampdoria. L'Inter perdra les deux derby face au grand Milan AC d'Arrigo Sacchi.

À l'été 1988, l'Inter enregistre l'arrivée de trois joueurs majeurs : Lothar Matthäus, Andreas Brehme et Nicola Berti. Ils seront les leaders de l'équipe pendant plusieurs saisons.

À l'issue de cette saison le club remporte le championnat de façon spectaculaire avec à la clé un record de points dans la Serie A à 18 équipes avec la victoire à 2 points. Cette victoire nette avec plus de 10 points d'avance est acquise face aux deux grands clubs du moment :le grand rival milanais, le Milan AC, tenant du titre et futur double champion d'Europe, et le SSC Naples de Diego Maradona. Aldo Serena complète ce triomphe en terminant capocannoniere avec 22 buts, devant Marco van Basten et Careca (19 buts). Ce titre permet alors à l'Inter de figurer au troisième rang des clubs les plus titrés en championnat, avec treize titres. Les interistes sont moins souverains en europe où ils s'inclinent dès les seizièmes de finale face à Bayern Munich.

Lors de la saison suivante, la star allemande Jurgen Klinsmann remplace Ramon Diaz pour épauler Serena, cependant le duo ne s'avère pas complémentaire et l'allemand a du mal à retrouver son efficacité. L'équipe réalise un bon championnat mais ne parvient pas à conserver son titre de champion, elle finit sur le podium derrière le Milan AC et le Napoli qui sera sacré champion. Cependant les espoirs européens sont rapidement éteint puisque l'Inter est éliminée de façon surprenante par Malmö dès les 32e de finale de la C3.

Formation de l'Inter victorieuse du Scudetto des records en 1988-1989.

La sélection allemande emmenée par Matthaus, Brehme et Klinsmann est sacrée championne du monde en Italie durant l'été 1990. Lothar Matthäus remporte le ballon d'or 1990 tandis que Brehme, Klinsmann et Zenga font partie des 10 premiers nommés.

La saison 1990-91 est du même acabit que les précédentes. L'équipe fait la course au Scudetto face à la Sampdoria de Gênes de Roberto Mancini et Viali. Néanmoins une défaite fatale face au Genoa en mai la prive de tout espoir de victoire finale et l'Inter termine deuxième ex æquo avec son rival milanais. Les hommes de Trapattoni parviennent enfin à se montrer victorieux en Europe où ils s'imposent en finale de la C3 1991 face à l'AS Roma (2-0 ; 0-1).

Cette période est marquée par la présence des 3 champions du monde allemands : Andreas Brehme, Jurgen Klinsmann, et Lothar Matthäus. Les internationaux italiens Bergomi, Zenga, Baresi et Berti constituent le reste de la colonne vertébrale de l'équipe.

Malgré de bonnes performances qui aboutiront notamment à un titre de champion et à une victoire en coupe de l'UEFA l'Inter ne parvient pas à totalement s'imposer sur une scène nationale très concurrentielle entre le Milan AC de Sacchi double vainqueur de la C1 et le SSC Naples de Maradona. Elle s'achève avec le départ des internationaux allemands et de Giovanni Trapattoni, qui retourne sur le banc de la Juventus Turin.

Échecs nationaux et succès européens (1991-2001)

Saisons 1991–2001
Saison Classement Points
1991/92 8. 37
1992/93 2. 46
1993/94 13. 31
1994/95 6. 52
1995/96 7. 54
1996/97 3. 59
1997/98 2. 69
1998/99 8. 46
1999/00 4. 58
2000/01 5. 51
Vert : Victoire en championnat

Les années 1990 sont marquées par l'absence de titre national et les trois victoires en Coupe UEFA, en 1991, 1994 et 1998 ainsi que la finale perdue en 1997.

Le nouveau président, Massimo Moratti, fils d'Angelo Moratti, qui a racheté le club en 1995, n'hésite pas à investir beaucoup d'argent sur le marché des transferts. Cette politique ne permet pourtant pas au club de reconquérir le championnat, largement dominé par l'AC Milan et la Juventus.

Dennis Bergkamp est le meilleur buteur de l'édition 1993-1994 de la Coupe de l'UEFA ave 8 buts

La difficile fin de présidence d'Ernesto Pellegrini : du maintien à la Coupe de UEFA (1991-1995)

Trapattoni quitte le club à l'été 1991 pour rejoindre la Juventus. Son remplacement par Corrado Orrico s'avère désastreux, ce dernier perdant rapidement son vestiaire. L'arrivée sur le banc de la légende Luis Suarez en urgence ne suffira pas à redresser une saison mal embarquée qui s'achèvera à une douloureuse 8e place.

Durant cette période, l'Inter enregistre le départ de ses stars allemandes Lothar Matthaus, Andreas Brehme et Jurgen Klinsmann. L'Inter désormais entrainée par Osvaldo Bagnoli tente sans succès de renouveler son équipe en recrutant des joueurs talentueux comme Igor Chalimov, Wim Jonk, Darko Pančev, Matthias Sammer, Salvatore Schillaci ainsi que le brillant meneur de jeu néerlandais Dennis Bergkamp.

Cependant, doit se contenter de jouer les seconds rôles sur la scène nationale en accrochant une seconde place sur le podium en 1993 grâce à son redoutable attaquant uruguayen Rubén Sosa à 4 points seulement des invincibles milanais de Fabio Capello. Inhibé par le jeu défensif de Bagnoli, Bergkamp ne parvient pas à s'exprimer pleinement dans une Serie A encore très fermée.

Le club n'arrive pas à se stabiliser et la saison suivante est une des pires de l'histoire du club. L'Inter frôle la première relégation lors de la saison 1993/1994. Cependant la même année, l'équipe menée par son duo Bergkamp-Sosa remporte néanmoins la Coupe de l'UEFA. De plus en plus contesté, l'emblématique gardien de but Walter Zenga quitte le club après 12 saisons, remplacé par Gianluca Pagliuca.

L'arrivée de Massimo Moratti, entre ambition et fiasco (1995-2001)

L'homme d'affaires Massimo Moratti, fils d'Angelo Moratti et tifoso investira une bonne partie de sa fortune personnelle dans l'Inter.

Massimo Moratti, fils du légendaire président de la Grande Inter Angelo Moratti rachète le club au cours de la saison 1994/95. Il ambitionne de concurrencer la Juventus et le Milan AC avec une politique d'investissement importante. Il recrute les jeunes Javier Zanetti, Roberto Carlos, Iván Zamorano, Youri Djorkaeff, Diego Simeone, Gianluca Pagliuca, Aron Winter ainsi que le charismatique joueur anglais Paul Ince. Il ne parvient cependant pas à retenir Dennis Bergkamp qui est cédé à Arsenal pour 7,5 millions de pounds. Moratti confie les rênes de l'équipe à l'entraineur anglais Roy Hodgson. A l'issue d'une première saison moyenne (7e) l'Inter parvient malgré tout à se qualifier pour la Coupe de l'UEFA.

En 1997, l'Inter guidée par un Djorkaeff au sommet de son art finit sur la 3e marche du podium. Surtout l'équipe atteint la finale de la Coupe de l'UEFA après avoir éliminé Boavista, Anderlecht et l'AS Monaco. Elle doit néanmoins s'incliner aux tirs au but face à FC Schalke 04 après un partage de point (1-0 / 0-1).

La saison suivante est l'une des plus abouties de cette période, elle est marquée par l'arrivée de la superstar brésilienne Ronaldo, sacré Ballon d'or en 1997. Sous la direction de Luigi Simoni, l'équipe atteint à nouveau la finale de la Coupe de l'UEFA et s'impose face à la Lazio de Rome au Parc des princes 3 à 0 après une partie spectaculaire du brésilien.

L'Inter Milan remporte la Coupe de l’UEFA en 1998 en s’imposant 3 à 0 face à la Lazio de Rome

Longtemps en tête du championnat, l'Inter finit finalement second derrière la Juventus après une défaite dans une confrontation directe qui fait encore l'objet de vives polémiques. Une faute dans la surface de Iuliano sur Ronaldo serait l'objet d'une discorde qui nourrira la rivalité entre les deux clubs durant les années suivantes.

À partir de 1998, l'Inter entre dans une période de grande instabilité qui voit de nombreux entraîneurs se succéder sur le banc sans atteindre les résultats escomptés. Le club est très dépensier sur le marché des transferts mais peine à constituer une équipe régulière et équilibrée. La superstar italienne Roberto Baggio rejoint le club pour se relancer.

La saison 1998-99 est un échec, en dépit d'une victoire face au Real Madrid, l'Inter est éliminée en 1/4 de finale de la Ligue des Champions face à Manchester United. Ronaldo se blesse gravement et Luigi Simoni est finalement démis de ses fonctions, remplacé par Mircea Lucescu, sans succés.

L'Inter recrute l'entraineur emblématique de la Juventus Marcello Lippi. À sa demande, Massimo Moratti cède le charismatique milieu de terrain argentin Diego Simeone à la Lazio de Rome en échange de Christian Vieri à l'été 1999. Ce dernier marquera 125 buts entre 1999 et 2005. Laurent Blanc, Clarence Seedorf et Vladimir Jugović rejoignent également l'équipe.

La saison sera un nouvel échec. L'équipe se contentera d'une 4e place arrachée à la dernière journée grâce à Roberto Baggio et s'inclinera en finale de la Coupe d'Italie face à la Lazio de Rome. Marcello Lippi demandera à Massimo Moratti d'accepter sa démission à la fin de la saison.

La saison suivante l'équipe est éliminée de façon rocambolesque au tour préliminaire de la Ligue des champions face à la modeste équipe d'Helsinborg. Elle connait également une défaite historique 6 à 0 dans le derby milanais en qui entraine la colère des tifosi. Ceux-ci s'illustreront notamment en jetant un scooter des tribunes du stade Giuseppe Meazza.

Malgré une politique de transfert ambitieuse (Álvaro Recoba, Andrea Pirlo, Robbie Keane, Hakan Şükür, Laurent Blanc) l'équipe ne parvient pas à se stabiliser malgré les incessants changements d'entraineurs (Luigi Simoni, Marcello Lippi, Mircea Lucescu, Marco Tardelli). Cette période est également marquée par les graves blessures que connait la star brésilienne Ronaldo qui reste éloigné des terrains entre 1999 et 2001.

Un cycle victorieux (2001 - 2011)

Saisons 2001–2011
Saison Classement Points
2001/02 3. 69
2002/03 2. 65
2003/04 4. 59
2004/05 3. 72
2005/06 1. 76
2006/07 1. 97
2007/08 1. 85
2008/09 1. 84
2009/10 1. 82
2010/11 2. 76
Vert : Victoire en championnat

En 2001, l'Inter voit s'ouvrir la seconde page la plus glorieuse de son histoire. Pendant 10 ans elle sera systématiquement présente sur le podium à l'exception de 2004. Après un début de siècle frustrant, l'Inter va remporter 15 trophées entre 2005 et 2011.

Cette période est marquée par la présence de joueurs emblématiques qui deviendront des figures importantes du club tels que Júlio César, Esteban Cambiasso, Marco Materazzi, Walter Samuel, Ivan Cordoba, Christian Chivu, Luis Figo, Hernan Crespo, Francesco Toldo, Dejan Stankovic et Douglas Maicon.

L'ère Cuper : fondations solides et échecs douloureux (2001-2003)

L'argentin Hector Cúper, sur le banc interiste entre 2001 et 2003.

Déterminé à remettre l'Inter sur les rails du sucés Massimo Moratti engage Hector Cuper, double finaliste de la Ligue des champions avec Valence en 2001. Imposant son style défensif et exigeant il y restera deux saisons et y connaitra les mêmes désillusions qu'en Espagne en amenant l'Inter près de la victoire.

En effet, l'équipe passe tout près du titre lors de la saison 2001/02. Le club lombard reste en tête du championnat toute la saison et compte 6 points d'avance sur la Juventus et l'AS Rome à 4 journées de la fin, avant de s'écrouler. Le club perd un titre qui lui tendait les bras lors de la dernière journée sur une défaite dramatique face à la Lazio de Rome le 5 mai 2002 (4 à 2 après avoir mené 2 à 1).

L'équipe atteint les 1/2 finale de la Coupe de l'UEFA où elle est éliminée à la surprise générale par le Feyenoord Rotterdam (1-0 / 2-2).

Le capitaine emblématique Javier Zanetti et le jeune attaquant nigérian Obafemi Martins sous les couleurs de l’Inter.

Cette saison marque notamment le retour de la superstar brésilienne Ronaldo auteur d'une fin de saison en boulet de canon. qui remportera la Coupe du Monde lors de l'été. En conflit régulier avec son entraineur Hector Cuper au sujet de sa forme physique, Massimo Moratti choisi de se séparer du brésilien qui est vendu au Real Madrid pour 45 millions d'euros.

A l'été 2002, Andrea Pirlo et Clarence Seedorf rejoignent le rival du Milan AC en échange de Guglielminpietro et Francesco Coco. Cet échange malheureux est rétrospectivement perçu comme l'une des plus mauvaises opérations du club.

En 2002/03, Hernán Crespo remplace Ronaldo, et accompagne Christian Vieri, Emre Belözoğlu, Fabio Cannavaro, Francesco Toldo, Iván Córdoba, Marco Materazzi, Luigi Di Biagio et Javier Zanetti. L'Inter termine à la 2de place du championnat, derrière la Juventus mais devant son rival le Milan AC.

L'équipe atteint les 1/2 finales de la Ligue des champions après avoir éliminé le FC Valence. Elle est éliminée par son rival du Milan AC dans un euroderby inédit et disputé après deux matches nuls (0-0 / 1-1). L'Inter est éliminée en application de la règle du but inscrit à l'extérieur bien que les deux matchs se soient déroulés dans la même enceinte. Cette élimination cruelle marque la fin de la période Cuper et l'arrivée d'Alberto Zaccheroni sur le banc des nerazzurri en .

L'arrivée de Roberto Mancini : les premiers titres nationaux (2004-2006)

L'Inter remporte la Coupe d'Italie en 2005 face à l'A.S. Roma.

La saison 2003/04 est marquée par l'éclosion du Brésilien Adriano, dont le talent rappelle celui d'un certain Ronaldo. Néanmoins, les résultats ne sont pas au rendez vous, l'équipe se qualifiant de justesse en fin d'année pour la Ligue des champions. Elle est éliminée en 1/4 de finale de la Coupe de l'UEFA par l'Olympique de Marseille. La saison est aussi marquée par les six points pris au rival turinois, 1-3 à Turin (premier succès interiste à Turin depuis 1993 en championnat) et 3-2 à San Siro.

Le jeune entraîneur Roberto Mancini arrive à la tête de l'équipe à l'été 2004. Le club enregistre les arrivées de joueurs majeurs comme Esteban Cambiasso, Walter Samuel, Juan Sebastian Veron, Julio Cruz, David Pizarro, Dejan Stanković, Siniša Mihajlović et du Ballon d'Or Luis Figo en provenance du Real Madrid. En attaque, le nigérian Obafemi Martins accompagne Adriano.

Roberto Mancini est l'entraineur de l'Inter entre 2004 et 2008.

À l'issue de sa première saison, le club termine sur le podium derrière les intouchables Juventus et Milan AC. En Ligue des champions l'équipe est éliminée en 1/4 de finale une nouvelle fois face au rival du Milan AC qui voit la victoire attribuée aux Rossoneri sur tapis vert après des débordements des supporters de l'Inter. Cependant, l'Inter remporte ses premiers trophées nationaux depuis 1989 avec la Coupe d'Italie en 2005 ainsi que la Supercoupe d'Italie face à la Juventus Turin.

La saison suivante, l'Inter termine à nouveau sur la 3e marche du podium et parvient à nouveau à remporter la Coupe d'Italie en 2006 face à l'AS Rome. En Ligue des Champions, l'Inter échoue encore en 1/4 de finale après avoir éliminé l'Ajax Amsterdam face à l'équipe surprise Villareal menée par Riquelme et Diego Forlán (2-1 ; 0-1).

Le destin de cette équipe va changer à la suite de la révélation d'un des plus grands scandales de l'histoire du football italien, le Calciopoli.

Un deuxième Âge d'or : des cinq Scudetti consécutifs à la conquête de l'Europe (2006-2011)

L'Inter Milan évolue principalement en 4-3-1-2 sous Roberto Mancini.
Zlatan Ibrahimović est le leader de l'Inter Milan entre 2006 et 2009.

A l'été 2006, la Série A connait sa page la plus sombre, le Milan AC, la Juventus et la Lazio de Rome sont reconnus coupables par la justice italienne d'avoir influencé les décisions arbitrales en leur faveur, à la suite de l'affaire des matchs truqués du Calcio. La Juventus Football Club est reléguée en 2de division et le Milan AC reçoit une pénalité de 30 points.

Le titre de champion 2006 est accordé sur tapis vert à l'Inter 15 ans après le précédent (le 14e de son histoire). C'est le premier des 5 titres consécutifs de champions, égalant le record établi par le Torino dans les années 40.

La domination nationale sous Roberto Mancini (2006-2008)

L'Inter réalise un mercato ambitieux et enregistre le retour d'Hernán Crespo, les arrivées de Douglas Maicon, Maxwell, Olivier Dacourt ainsi que du champion du monde Fabio Grosso. Surtout Patrick Vieira et Zlatan Ibrahimović quittent la Juventus pour rejoindre les rangs de l'Inter. Le gardien brésilien Julio Cèsar s'impose dans les buts.

Le défenseur brésilien Douglas Maicon s'inscrit dans la tradition des brillants latéraux de l'Inter Milan après Fachetti, Andreas Brehme, Roberto Carlos et Javier Zanetti

Fort de ce Scudetto acquis sur tapis vert, l'Inter entame sa saison par une victoire spectaculaire face à l'AS Rome lors de la Supercoupe d'Italie 2006 (4-3). Les deux équipes seront les protagonistes majeurs du championnat italien pendant cette période.

L'équipe dispose alors d'un effectif pléthorique. Ibrahimovic, Crespo, Adriano et Julio Cruz se disputent le poste d'attaquant. Au milieu de terrain Dejan Stanković fait office de meneur de jeu, accompagné par Figo, Cambiasso, Dacourt et Patrick Vieira.

Lors de la saison 2006-2007, l'Inter réussit un exceptionnel début de championnat puisque cette équipe réussit à battre non seulement le record de victoires de suite en Serie A qui appartenait jusque-là à la Roma avec 11 victoires, mais également le record européen (des championnats considérés de premier niveau, à savoir italien, espagnol, anglais, allemand et français) qui était détenu conjointement par le Real Madrid de Di Stéfano ainsi que par le Bayern Munich, avec 17 victoires de suite, série achevée par un nul 1-1 contre l'Udinese le .

Le début de la saison est cependant marqué par le décès du président et ancien joueur Giacinto Facchetti, le , à l'âge de 64 ans. Le , le match opposant la France à l'Italie pour le compte des éliminatoires de l'Euro 2008 débute avec une minute de silence durant laquelle les 80 000 spectateurs du stade de France honorent de leurs applaudissements le glorieux défunt. Le , l'UEFA autorise l'Inter à retirer le numéro 3 à l'Argentin Nicolás Burdisso qui se voit attribuer le numéro 16 pour la saison à venir.

L'Inter célèbre le Scudetto acquis à la dernière journée en 2007-2008

En championnat, l'Inter bat le record de nombre de victoires consécutives de l'histoire de la Serie A et, le , conserve son Scudetto après une saison qu'elle domine du début à la fin avec 97 points (le 15e). En dépit de cette brillante saison, l'Inter est cependant éliminée précocement en 1/8e de finale de la Ligue des Champions par le FC Valence (0-0 ; 2-2) au terme d'une rencontre marqué par une bagarre générale. L'Inter atteint à nouveau la finale de la Coupe d'Italie mais doit s'incliner face à l'AS Rome.

Sous la houlette de Roberto Mancini, l'Inter domine le football italien en remportant 3 Scudetti consécutifs.

Lors de la saison 2007/08, l'Inter est sacrée pour la 3e fois consécutive championne d'Italie après une lutte acharnée contre l'AS Roma (le 16e fois de son histoire) grâce à un doublé d'Ibrahimovic à la dernière journée sous la pluie battante face à Parme.

Les nerazzurri sont restés les premiers du classement durant pratiquement l'intégralité de la saison. Pour la 4e fois consécutive l'Inter affronte l'AS Rome en finale de la Coupe d'Italie et doit à nouveau s'incliner.

Zlatan Ibrahimovic et le jeune prodige Mario Balotelli.

En Ligue des champions, l'Inter est éliminée par Liverpool en 1/8e de finale, ce qui provoque le limogeage de Roberto Mancini en fin de saison, remplacé par le charismatique technicien portugais José Mourinho. Ce dernier a pour ambition de permettre à l'Inter de retrouver les sommets de la hiérarchie européenne.

José Mourinho et le Triplé historique (2008-2011)

Durant son premier match officiel sous les couleurs de l'Inter, The Special One décroche la Supercoupe d'Italie, une nouvelle fois face à l'AS Rome, lors de la séance des tirs au but. Il dédie ce succès à son prédécesseur, Roberto Mancini, sans qui il n'aurait pu ajouter cette Supercoupe à son palmarès.

José Mourinho, l'entraineur vainqueur du triplé lors de la saison 2009-2010. Avec l'Inter il est invaincu en championnat à San Siro.

Habile avec les médias, celui que les tifosi surnomment Mou déclare de façon provocatrice que ses rivaux de l'AS Rome et du Milan AC finiront la saison avec " zero tituli " ("zéro titre" en français).

José Mourinho recrute les ailiers Alessandro Mancini et Ricardo Quaresma pour faire évoluer son équipe en 4-3-3. C'est un échec et il doit rapidement revenir à la formule à deux attaquants. Il fait notamment confiance à des jeunes talents émergents comme Davide Santon et Mario Balotelli.

Emmenée par Zlatan Ibrahimović, l'Inter remporte à nouveau le Scudetto en 2009 avec une avance conséquente sur ses concurrents. Ibrahimovic termine meilleur buteur du championnat mais manifeste des envies d'ailleurs ce qui déclenche l'hostilité des tifosi, frustrés par les performances en Ligue des Champions où l'équipe est à nouveau éliminée en 1/8e de finale par le tenant du titre Manchester United Football Club (0-0 / 2-0)

A l'été 2009, l'Inter cède finalement sa star Zlatan Ibrahimović au FC Barcelone en échange de l'attaquant camerounais Samuel Eto'o. A la demande de José Mourinho, Thiago Motta, Wesley Sneijder, Diego Milito et Lucio viennent renforcer un effectif déjà expérimenté. Le championnat commence sur les chapeaux de roues puisque l'Inter écrase son rival milanais 4 à 0 dans un derby à sens unique. En Europe, le portugais fait évoluer son équipe en 4-2-3-1 en replaçant Samuel Eto'o sur le coté et Sneijder en meneur de jeu.

Le , elle remporte la Coupe d'Italie de football contre l'AS Rome 1 but à 0, grâce à Diego Milito. C'est ce même Diego Milito qui inscrit l'unique but contre Sienne lors de la 38e et dernière journée de championnat pour offrir du même coup au club le 18e Scudetto de son histoire, le 5e d'affilée.

L'Inter se qualifie pour la finale de la Ligue des champions au terme d'un parcours épique, 38 ans après sa dernière finale. Galvanisée par José Mourinho l'Inter élimine Chelsea en 1/8e, le CSKA Moscou en 1/4 et le tenant du titre, le FC Barcelone de Lionel Messi et Ibrahimovic en 1/2 finale. Diego Millito, surnommé Il Principe par les tifosi, marque à tous les tours. Euphorique, Mourinho célèbre la qualification sur la pelouse du Camp Nou avec ses joueurs.

Le , l'Inter retrouve enfin les sommets de l'Europe et remporte sa 3e Ligue des champions à Madrid, au Santiago Bernabéu, face au Bayern Munich (0-2) grâce à deux nouveaux buts de Diego Milito. Ces succès mettent en valeur la solidité défensive de l’équipe ainsi que le talent de ses attaquants, Samuel Eto'o et Diego Milito.

Diego Milito devient une légende en offrant la victoire en finale de la Ligue des champions en 2010.

A propos de l'échange Eto'o - Ibrahimovic, Massimo Moratti déclare :

« Je ne sais pas si le transfert d'Eto'o est la meilleure affaire que j'ai effectué depuis que je suis le Président du club, mais je crois que c’était une très grande affaire pour nous. Eto’o est incroyable. Pour rien au monde, je ne reprendrai Ibrahimovic en échange d’Eto’o (...). Samuel est extraordinaire »

L'équipe de l'Inter Milan qui remporte la Ligue des Champions face à au Bayern Munich en 2010

Quelques jours après la finale, José Mourinho quitte l'Inter pour le Real Madrid. Rafael Benítez, séparé du Liverpool FC, lui succède le .

Le , Rafael Benítez remporte son premier trophée avec l'Inter (la Supercoupe d'Italie), 3-1 contre l'AS Rome à San Siro. L'Inter rentre un peu plus dans l'histoire de la Serie A en faisant le quadruplé. Une semaine plus tard, les Nerazzurri ont l'occasion de soulever un nouveau trophée européen, inédit dans le palmarès intériste, la Supercoupe de l'UEFA, mais ils s'inclinent contre l'Atlético de Madrid. L'Inter remporte la Coupe du monde des clubs de la FIFA à l'hiver 2010 réalisant ainsi un quintuplé historique.

L'entraîneur espagnol est pourtant limogé durant la trêve hivernale en raison des mauvais résultats. Il n'a jamais réussi à remplacer José Mourinho dans l'esprit des joueurs. Le Brésilien Leonardo le remplace en provenance du Milan AC. L'Inter compte 13 points de retard sur le Milan AC mais avec 2 matches en moins. Le club réalise une remontée en championnat et revient à 2 points du Milan AC, à la veille du derby. Les Nerazzurri perdent tout en avril, en s'inclinant finalement face à leurs rivaux (3-0) et doivent se contenter de la 2e place en championnat. En Ligue des Champions, l'Inter élimine le Bayern Munich grâce à un doublé de Samuel Eto'o, avant d'être éliminés par Schalke 04 en 1/4 de finale (2-5 ; 2-1). Ils remportent tout de même la Coupe d'Italie face à Palerme (3 buts à 1). Cet énième trophée clôture une page dorée de l'histoire du club.

Le déclin de l'après triplé, les années noires (2011-2016)

Saisons 2011–2016
Saison Classement Points
2011/2012 6. 58
2012/2013 9. 54
2013/2014 5. 60
2014/2015 8. 55
2015/2016 4. 67
Vert: Victoire en championnat

A partir de l'été 2011, le club entame une période de déclin. Le déclassement brutale découle d'au moins trois facteurs. En dépit de ses succès, Le club est structurellement déficitaire et dépendant de son actionnaire Massimo Moratti lequel ne souhaite plus autant investir d'argent dans son club maintenant qu'il a tout gagné.

Par ailleurs, l'UEFA adopte un règlement dit " Fair-play financier " imposant l'équilibre budgétaire aux clubs européens de sorte que l'Inter se retrouve sous surveillance financière compte tenu de sa situation financière tendue. Enfin l'effectif qui a mené le club à la gloire est désormais vieillissant et n'est pas renouvelé. Les performances sportives ne sont plus en accord avec les salaires importants versés par le club qui déséquilibre ses finances.

La difficile fin de la présidence Moratti (2011 - 2013)

Au sommet de son art, Samuel Eto'o rejoint le FK Anji Makhatchkala pour devenir le footballeur le mieux payé au monde. Il remplacé par la star uruguayenne sur le déclin Diego Forlan.

La saison 2011-2012 sera cauchemardesque et marquera le début d'une descente aux enfers pour le club. Gian Piero Gasperini est recruté comme entraîneur en provenance du Genoa et tente d'imposer son système de jeu offensif basé sur une défense à 3. L'absence de recrutement adéquat conjugué à un effectif vieillissant font que l'expérience tourne rapidement court. Gasperini est limogé après seulement 4 journées et remplacé par Claudio Ranieri. Après une bonne série de victoires, l'équipe ne parvient plus à relever la tête après le départ de Thiago Motta pour le PSG durant le mercato hivernal.

Ranieri est à son tour limogé et remplacé en mars par l'entraineur de l'équipe des jeunes Andrea Stramaccioni. L'équipe termine à une anonyme 6e place. En ligue des champions, l'Inter est éliminée de façon rocambolesque par l'Olympique de Marseille en 1/8e de finale grâce à un but spectaculaire de Brandão à la dernière minute du temps réglementaire (1-0 ; 2-1).

L'attaquant argentin Rodrigo Palacio mène l'attaque de l'Inter Milan entre 2012 et 2015 en inscrivant prés de 60 buts

Pour la saison 2012-2013, l'Inter place ses espoirs sur son jeune et prometteur entraîneur. Elle entend se renouveler se sépare de ses trois stars brésiliennes dont les salaires sont jugés trop importants (Julio Cesar, Lucio et Douglas Maicon).

Le recrutement de Rodrigo Palacio en provenance du Genoa et du fantasque Antonio Cassano permet de former un séduisant trident complété par Diego Milito. Le reste de l'équipe ne se montre pas au niveau et la saison est à nouveau décevante. L'Inter réalise cependant l'exploit de mettre fin à la série d'invisibilité de la Juventus de Turin à domicile aprés 49 matchs (3 buts à 1). En décembre, Wesley Sneijder quitte le club pour rejoindre Galatasaray. Le , Andrea Stramacionni est limogé et Walter Mazzarri est annoncé comme le nouvel entraîneur.

Erick Thohir, magnat des médias indonésien entre au capital du club au cours de l'hiver, annonçant le retrait du Président et actionnaire historique du club Massimo Moratti.

L'intermède Thohir : rigueur budgétaire et résultats médiocres (2013-2016)

Erick Thohir rachète l'Inter au propriétaire historique Massimo Moratti en 2013.

Le , le site officiel annonce l'accord officiel avec la société indonésienne International Sports Capital (ISC), possession d'Erick Thohir, Rosan Roeslani et Handy Soetedjo, qui devient actionnaire majoritaire du club avec 70 % du capital. Le , le conseil d'administration élit Erick Thohir nouveau président, Massimo Moratti devient Président d'honneur. Ceci met fin à 18 années de présidence, la plus longue et la plus prolifique de l'histoire des nerazzurri.

Samir Handanovič est le gardien emblématique de l'équipe de 2012 à 2023.

La présidence Thohir est marquée par une volonté d'assainir les finances du club et de rebâtir une équipe compétitive à moindre frais. Cette période voit le départ des derniers grands joueurs de la décennie précédente : Diego Milito, Walter Samuel, Dejan Stankovic, Cristian Chivu, Esteban Cambiasso et l'emblématique capitaine Javier Zanetti après 19 saisons au club.

Walter Mazzarri entraine l'Inter entre 2013 et 2015.

Walter Mazzarri ne réussira jamais à retrouver la recette de ses succès napolitains. Avec un effectif limité, les résultats sont laborieux. L'explosion du jeune buteur argentin Mauro Icardi, capocannoniere en 2015 est souvent le seul motif de satisfaction. Les deux saisons de Mazzari sur le banc l'Inter s'achèvent sur une 5e (2014) et 8e place (2015). Les résultats médiocres poussent la direction du club à limoger l’entraîneur et à rappeler un ancien de la maison.

En effet, la saison 2015/16 voit le retour sur son banc de l’entraîneur Roberto Mancini. Le recrutement se veut plus ambitieux, Ivan Perisic, Adem Ljajić, Stevan Jovetic, Jeison Murillo, Gary Medel, Felipe Melo, Miranda, et Geoffrey Kondogbia rejoignent l'effectif. L'Inter se retrouve leader du championnat à la mi-saison grâce à une solidité défensive retrouvée et aux buts de Mauro Icardi. La deuxième partie du championnat est plus délicate et le club doit se contenter finalement d'une décevante 4e place.

Les 3 années de présidence de Thohir sont marquées par des échecs sur le plan sportif et une austérité sur le plan financier. Il revends le club à un investisseur chinois ambitieux en 2016.

La renaissance sous le contrôle du groupe chinois Suning (2016 - aujourd'hui)

Saisons 2016–2023
Saison Classement Points
2016/2017 7. 62
2017/2018 4. 72
2018/2019 4. 69
2019/2020 2. 82
2020/2021 1. 91
2021/2022 2. 84
2022/2023 3. 72
Vert: Victoire en championnat

Le club est racheté au début de la saison 2016-2017 par un investisseur chinois, le Suning Holdings Group. Le groupe est prêt à investir massivement pour redorer les couleurs du club et en refaire une place forte du football européen — il est absent de la Ligue des champions depuis 5 ans. Durant le mercato estival le club réalise d'importants investissements (João Mário pour 45M € ; Antonio Candreva pour 29M €; Gabriel "Gabigol" Barbosa pour 30M €).

Giuseppe Marotta est l'homme clé du renouveau sportif du club en faisant venir de nombreux joueurs gratuitement.

En désaccord avec sa direction, Roberto Mancini quitte le club pendant l'été, il est remplacé par Frank de Boer, sans succès. Stefano Pioli le remplace rapidement avant d'être à son tour limogé et remplacé par son adjoint. L'Inter finit la saison à une anonyme 7e place et Mauro Icardi termine à nouveau meilleur buteur du championnat avec 24 réalisations.

Le club enregistre l'arrivée décisive de Giuseppe Marotta (dirigeant sportif) au poste d'administrateur délégué en provenance de la Juventus Turin. Reconnu comme l'un des meilleur dirigeant sportif du football italien, il permettra à l'Inter de trouver un statut de protagoniste tant au niveau national qu'international.Luciano Spalletti est désigné entraineur de l'équipe.

Le retour en Europe avec Luciano Spalletti (2017-2019)

La saison 2017-2018 est celle du tournant de « l'après Triplé ». L'équipe est emmenée par une nouvelle génération de joueurs talentueux (Mauro Icardi, Ivan Perišić, Antonio Candreva, Marcelo Brozović, Milan Škriniar, Stefan de Vrij).

Mauro Icardi, capitaine et auteur de 124 buts sous le maillot nerazzuro.

L'équipe réalise une bonne première partie de saison avec 16 matchs sans défaite et trône à a première place devant la Juventus et Naples. L'Inter connait ensuite une période de disette où l'équipe enchaîne 7 matchs sans victoire. Mauro Icardi qui poursuit au classement des buteurs de Série A, Ciro Immobile, revient de blessure et l’Inter commence à engranger de nouveaux des points précieux dans l'objectif de qualification pour la Ligue des champions 2018-2019.

Luciano Spalletti remet l'Inter sur les rails du succès en se qualifiant pour la Ligue des Champions.

Lors de la dernière journée, L'Inter arrache sa qualification en Ligue des Champions au nez et à la barbe de la Lazio de Rome lors d'une "petite finale" remportée 3 à 2 grâce à un but victorieux de Matías Vecino à la 81e minute. Avec cette victoire l'Inter prend la 4e place du classement et retrouve la prestigieuse compétition six ans après sa dernière participation.

La saison suivante est du même acabit. L'Inter est éliminée de la Ligue des champions dés la phase de poule par Tottenham Hotspur Football Club. Après un championnat en dent de scie l'Inter parvient à se qualifier une nouvelle fois pour la Ligue des champions lors de la dernière journée du championnat face à Empoli. La saison est encore marqué par la disgrâce du buteur et capitaine Mauro Icardi qui est écarté des terrains à la suite d'un important conflit salarial avec le club.

Bien qu'ayant ramené le club en Ligue des Champions et ramené une certaine stabilité sur le plan sportif les résultats sont jugés insuffisants et Luciano Spaletti est limogée en mai 2019 et Mauro Icardi est cédé au Paris Saint-Germain Football Club.

Antonio Conte et le 19e Scudetto (2019-2021)

Antonio Conte est l'entraineur qui permet à l'Inter de remporter à nouveau le Scudetto après 10 ans d'attente.

L'équipe désormais européenne, les nouveaux propriétaires du club affichent l'ambition de remporter le titre de champion. Pour cela, ils font appel à l'expérimenté tacticien italien Antonio Conte qui impose un jeu rigoureux au sein d'un 3-5-2 qui associe en attaque Romelu Lukaku et Lautaro Martínez. Nicolò Barella, Diego Godín et Alessandro Bastoni et Alexis Sánchez viennent renforcer l'équipe.

Lors de sa première saison sur le banc intériste, l'équipe lutte avec à la Juventus pour le titre mais doit se contenter de la 2e place. Il s'agit de la meilleure performance de l'Inter en Serie A depuis la saison 2010-11. Le parcours en Coupe d'Italie s'achève en 1/2 finales face au Napoli. À la suite d'une élimination précoce en Ligue des champions par le Borussia Dortmund, l'équipe est reversée en Ligue Europa dont elle atteint la finale. Après avoir mené au score elle s'incline cependant face au Sevilla Fútbol Club 3 buts à 2.

L'Inter Milan affronte le FC Séville en finale de la Ligue Europa 2020

Lors de la saison 2020-2021, le club enregistre les arrivées du meneur de jeu danois Christian Eriksen et du défenseur latéral Achraf Hakimi. Antonio Conte permet enfin à l'Inter de remporter le Scudetto pour la première fois depuis 11 ans au terme d'une campagne implacable. L'Inter termine le championnat avec 91 points et 12 points d'avance sur son rival le Milan AC en affichant la meilleure défense du championnat. Romelu Lukaku est désigné meilleur joueur du championnat. L'équipe est néanmoins éliminée de la Ligue des Champions dés la phase de groupe.

En dépit de ce succès historique, la situation financière du club est fragilisée par la crise sanitaire et les restrictions aux investissements étrangers. Un prêt de 275 millions d'euros à courte échéance auprès du fonds d'investissement américain Oaktree Capital est souscrit pour permettre au club de ce maintenir à flot.

En désaccord avec la volonté du club milanais de diminuer ses dépenses, Antonio Conte quitte brutalement le club après seulement deux saisons, un an avant le terme de son contrat.

Succès en coupes avec Inzaghi (2021-)

Durement touché par la crise sanitaire du Covid-19 et contraint à un redimensionnement économique par son actionnaire le club cède Achraf Hakimi au Paris Saint-Germain pour 65M €. L'entraineur de la Lazio de Rome, Simone Inzaghi prends les rênes de l'équipe.

Simone Inzaghi mène l'Inter jusqu'à la finale de la Ligue des Champions en 2023

Après son arrêt cardiaque pendant le championnat d'Europe et l'interdiction de jouer en Italie avec un défibrillateur, Christian Eriksen quitte également le club. A la surprise générale la star Romelu Lukaku rejoint Chelsea pour un montant record de 115M € ce qui lui vaudra le ressentiment des supporters. Le meneur de jeu turc Hakan Çalhanoğlu rejoint gratuitement le club en provenance du Milan AC.

S'appuyant sur le système de jeu mis en place par Conte, l'équipe d'Inzaghi affiche un jeu offensif séduisant emmené notamment par son milieu de terrain Nicolò Barella - Hakan Çalhanoğlu - Marcelo Brozović. Après une course acharnée en fin de saison, se tenant à 2 points du rival du Milan AC à 3 journées de la fin, Inzaghi doit toutefois laisser passer sa chance de gagner le Scudetto malgré 84 points récoltés.

L'argentin Lautaro Martínez surnommé Il Toro inscrit 100 buts sous les couleurs de l'Inter entre 2018 et 2023

Pour la première fois depuis dix ans, Inzaghi permet à l'Inter d'atteindre les 8e de finales de la Ligue des champions où elle s'inclinera face au Liverpool Football Club en dépit d'une victoire à Anfield (0-2 ; 0-1).

Le , l'Inter remporte la Supercoupe d'Italie face à la Juventus dans les dernières secondes des prolongations grâce à un but d'Alexis Sanchez. Il s'agit du premier titre de Simone Inzaghi avec l'Inter. Le 11 mai 2022, l'Inter remporte la finale de la Coupe d'Italie face à cette même Juventus, sur le score de 4-2 après prolongations après avoir été mené.

L'Inter Milan s'incline 1 à 0 face à Manchester City en finale de la Ligue des Champions 2023

Lors de la saison suivante, le championnat italien est nettement dominé par le Napoli, qui distancie rapidement ses principaux rivaux. Malgré des résultats mitigés en championnat (12 défaites) l'Inter termine la saison à la 3e place. Fortement contesté par une partie des tifosi et de la presse, Simone Inzaghi se montre néanmoins compétitif dans les coupes. En effet, il remporte la Coupe d'Italie face à la Fiorentina (2-1) et ainsi qu'une deuxième Supercoupe d'Italie consécutive face à l'AC Milan (3-0).

En Ligue des Champions, placé dans un groupe relevé composé du Bayern Munich et du FC Barcelone, les Nerazzurri parviennent à se qualifier pour la phase finale en éliminant le club catalan. Opposés au FC Porto en 1/8es, l'Inter parvient à remporter le match aller à Giuseppe Meazza sur un but de Lukaku (1-0) et préserve son avantage au retour (0-0). Après avoir battu le Benfica en 1/4 de finale aller à l'extérieur (2-0), l'Inter parvient à se qualifier pour les 1/2 finales après un match nul à domicile (3-3).

L'Inter retrouve son voisin du Milan AC pour une place en finale. En menant 2 à 0 à la 11e minute du match aller, l'Inter prend rapidement un avantage décisif dans cette double confrontation (2-0), conforté par une nouvelle victoire lors du match retour (1-0), permettant à l'Inter de se qualifier pour la finale de la Ligue des Champions face au grand favori de la compétition Manchester City Football Club. Au terme d'un match disputé l'Inter s'incline en finale 1 but à 0.

L'Inter boucle son année 2023 en confirmant sa bonne santé sportive, avec une Ligue des champions de l'UEFA 2023-2024 où il se qualifie dans le groupe D en restant invaincu derrière la Real Sociedad. En championnat, l'Inter vire en tête à la mi-saison. L'Inter remporte la Supercoupe d'Italie pour la troisième année consécutive en s'imposant en 1/2 finale face à la Lazio (3-0) puis en finale face au champion en titre le Napoli (1-0).