Fixtures

DateRHome vs Away-
04/09 19:00 3 Arsenal vs Bayern Munich View
04/09 19:00 3 Real Madrid vs Manchester City View
04/10 19:00 3 Atletico Madrid vs Borussia Dortmund View
04/10 19:00 3 PSG vs Barcelone View
04/16 19:00 3 Borussia Dortmund vs Atletico Madrid View
04/16 19:00 3 Barcelone vs PSG View
04/17 19:00 3 Bayern Munich vs Arsenal View
04/17 19:00 3 Manchester City vs Real Madrid View

Résultats

Date R Home vs Away -
03/13 20:00 4 [1] Atletico Madrid vs Inter Milan [2] 5-3
03/13 20:00 4 [1] Borussia Dortmund vs PSV [2] 2-0
03/12 20:00 4 [1] Barcelone vs Naples [2] 3-1
03/12 20:00 4 [1] Arsenal vs FC Porto [2] 5-2
03/06 20:00 4 [1] Real Madrid vs RB Leipzig [2] 1-1
03/06 20:00 4 [1] Manchester City vs FC Copenhague [2] 3-1
03/05 20:00 4 [1] Real Sociedad vs PSG [2] 1-2
03/05 20:00 4 [1] Bayern Munich vs Lazio [2] 3-0
02/21 20:00 4 [2] Naples vs Barcelone [1] 1-1
02/21 20:00 4 [2] FC Porto vs Arsenal [1] 1-0
02/20 20:00 4 [2] PSV vs Borussia Dortmund [1] 1-1
02/20 20:00 4 [2] Inter Milan vs Atletico Madrid [1] 1-0

La Ligue des champions de l'UEFA (UEFA Champions League), parfois abrégée en C1 et anciennement dénommée Coupe des clubs champions européens (de sa création en 1955 jusqu'en 1992), est une compétition annuelle de football organisée par l'Union des associations européennes de football (UEFA) et regroupant les meilleurs clubs du continent européen. C'est la compétition interclubs de football la plus prestigieuse d'Europe devant la Ligue Europa.

Le vainqueur de la compétition est automatiquement qualifié pour l'édition suivante. Il participe également à la Supercoupe de l'UEFA ainsi qu'à la Coupe du monde des clubs de la FIFA.

Le Real Madrid est le club le plus titré dans l'histoire de la compétition avec quatorze victoires.

History

Création de la compétition

L'idée d'une coupe d'Europe interclubs est née dans l'esprit de journalistes parisiens ; les chocs Wolverhampton Wanderers – Honvéd Budapest puis Wolverhampton Wanderers – Spartak Moscou de décembre 1954 achèvent de les convaincre. En effet, après les victoires des Wolves, le Daily Mail proclame le club « champion du monde des clubs ». Gabriel Hanot réplique dans L'Équipe en lançant un appel à la fondation d'une coupe d'Europe : une série d'articles du quotidien sportif parisien explique des semaines durant les avantages d'une telle épreuve, et les premières réactions sont plutôt positives. Dès le , Jacques de Ryswick signe un article présentant le « projet de coupe d'Europe interclubs ». Devant les réactions positives de l'Europe entière, L'Équipe rédige le un avant-projet de règlement signé par Jacques Ferran. Le , le quotidien publie la liste des clubs invités à disputer la première édition de l'épreuve, et durant le mois de février, les clubs confirment leur participation. Le , la FIFA contacte L'Équipe pour lui confirmer que ses statuts n'empêchent pas l'organisation d'une telle compétition : « L'organisation d'un pareil tournoi n'est pas subordonnée à l'autorisation préalable de la FIFA, dont les statuts (art. 38) ne visent que les compétitions entre équipes représentatives nationales ». L'UEFA vient à peine d'émerger des limbes, et ses statuts sont quasi vierges. Le 1er mars, le comité exécutif de l'UEFA se déclare inapte à assurer correctement l'organisation d'une telle épreuve et laisse à chaque fédération le libre choix d'accepter ou pas de prendre part à cette épreuve. On se retrousse alors les manches à L'Équipe en s'occupant d'aller démarcher les fédérations. La FFF se laisse finalement convaincre malgré la délicate question de surcharge du calendrier. Chaque fédération doit désigner son représentant et la plupart d'entre elles ne désignent pas le champion en titre mais font un choix par popularité du club à condition que celui-ci ait déjà remporté le championnat national au moins une fois. Les 2 et , L'Équipe réunit les dirigeants des clubs participants à Paris pour définir les dates de la compétition et leur faire approuver le règlement.

Revirement de situation le , alors que tout est bouclé avec seize clubs partants (la désignation arbitraire des huitièmes de finale a même déjà eu lieu). La FIFA sent le danger de laisser à des intervenants extérieurs la prise en main de compétitions et pousse finalement l'UEFA à prendre en charge l'organisation de l'épreuve. La FIFA interdit même l'utilisation du mot « Europe » dans le nom de l'épreuve désirant réserver ce terme aux compétitions entre équipes nationales. L'UEFA et la FIFA font le maximum pour décider les Anglais à participer mais la FA reste inflexible. Le Chelsea FC est pourtant partant; mais son forfait est rendu officiel le .

La Coupe des clubs champions européens (1955-1991)

La Coupe des clubs champions européens (CCC) connaît un immense succès dès sa première édition (mais elle porte un coup fatal aux matchs amicaux de prestige qui agrémentaient jadis les milieux de semaine). Elle se joue alors en matchs aller-retour à l'exception de la finale.

Après deux éditions de cette compétition, la Coupe Latine qui voyait s'affronter les champions d'Espagne, d'Italie, de France et du Portugal prit beaucoup moins d'importance et fut finalement dissoute. En 1960, l'UEFA et la CONMEBOL créent la Coupe intercontinentale qui voit s'opposer le vainqueur de la Coupe des clubs champions européens face à celui de la Copa Libertadores et où le gagnant se voit considérer comme le « meilleur club du monde ».

Avec la mise en place de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe de football en 1960 puis de la Coupe UEFA en 1971, elle est alors parfois abrégée en C1, en référence au classement des trois compétitions européennes qui se déroulent à cette époque.

La première édition (1955-1956)

Sur la pelouse du Parc des Princes, lors de la finale de la première Coupe d'Europe des Clubs Champions.

La première édition de la Coupe d'Europe des clubs champions européens voit s'opposer seize grands clubs du continent et parmi eux sept étaient les champions en titre de leur propre pays. Le premier match se tient le , à Lisbonne devant 30 000 spectateurs : le Sporting Portugal et les Yougoslaves du Partizan Belgrade y font match nul 3-3, João Baptista Martins inscrit le premier but de la compétition à la 14e minute. À la suite de la faible affluence des supporteurs du Stade de Reims lors du match face aux Danois du AGF Aarhus en huitième de finale (6 500 spectateurs), le président du club champenois décide de jouer les matchs suivants au Parc des Princes. Un choix payant puisque plus de 35 000 personnes assistent aux victoires de Reims lors des matchs allers du quart et de la demi-finale. Le Stade de Reims, emmené par son milieu offensif Raymond Kopa, accède à la finale le en éliminant le Hibernian FC (score cumulé : 3-0). Le Real Madrid s'impose en demi-finale contre l'AC Milan du redoutable Gunnar Nordahl malgré une défaite 2-1 au stade San Siro (score cumulé : 5-4). La finale se déroule sur un match unique à Paris le ; mené 2-0 puis 3-2 par le Stade de Reims, le Real Madrid finit par s'imposer 4-3 à la suite d'une égalisation de Marquitos et un dernier but d'Héctor Rial.

Le spectacle est donc bien au rendez-vous et les clubs participants engrangent de larges bénéfices, Jacques Ferran indique dans son journal : « si Reims parvenait en finale, son bénéfice serait de 20 millions ». La Coupe d'Europe des clubs champions augmente aussi les ventes du journal L'Équipe par rapport à l'année précédente de 7,5 % en , de 30,05 % en pour la demi-finale de Reims et de 12,5 % lors de la semaine de la finale.

Le règne sans partage du Real Madrid (1956-1960)

À la suite du succès de la première édition, l'UEFA décide de s'investir davantage dans la compétition et exige que chaque fédération envoie son champion. Le Real Madrid, bien que n'étant pas le champion d'Espagne, a quand même pu participer en tant que tenant du titre. Cinq nouvelles nations se joignent à la compétition, y compris les Anglais avec Manchester United. Avec 22 équipes partantes, un tour préliminaire est mis en place et un tirage au sort désigne les 12 clubs qui y participent, les autres clubs rejoignent le Real Madrid en huitièmes de finale.

La finale oppose le Real Madrid aux Italiens de l'ACF Fiorentina, le , au stade Santiago-Bernabéu devant plus de 120 000 personnes. Les Madrilènes s'imposent 2-0 après un penalty inscrit par Alfredo Di Stéfano et une réalisation de Francisco Gento. Le trophée est remis au capitaine Miguel Muñoz par le général Franco. Le Real Madrid remporte également les trois éditions suivantes : en 1958 contre l'AC Milan, en 1959 de nouveau contre le Stade de Reims et en 1960 contre l'Eintracht Francfort, au terme d'une finale prolifique (7 buts à 3) dans laquelle Ferenc Puskás signe un quadruplé et Alfredo Di Stéfano un triplé.

Les Latins au pouvoir (1960-1966)

La domination du Real Madrid prend fin en 1961 : cette année-là, le Benfica Lisbonne joue sa première finale contre le FC Barcelone au Stade du Wankdorf en Suisse. Emmené par son capitaine et avant-centre José Águas (qui finira meilleur réalisateur de la compétition avec 11 buts) et par son meneur de jeu Mário Coluna, les Portugais s'imposent 3 buts à 2.

La saison suivante, le Benfica Lisbonne joue sa deuxième finale contre l'ogre de la compétition, le Real Madrid et ses stars Ferenc Puskás, Alfredo Di Stéfano et Francisco Gento. Cette finale qui a lieu au Stade olympique d'Amsterdam permet l'éclosion d'un tout jeune joueur qui inscrit un doublé, Eusébio, et voit le Benfica Lisbonne s'imposer sur le score de 5 buts à 3. En 1963, le Benfica Lisbonne atteint sa troisième finale consécutive. Malgré un but d'Eusébio, les Portugais s'inclineront 2 buts à 1 face à l'AC Milan. Puis en 1964, c'est l'autre club de Milan, l'Inter Milan, qui bat le Real Madrid 3 buts à 1 et remporte le trophée. En 1965, le Benfica Lisbonne joue sa quatrième finale en cinq éditions contre l'Inter Milan qui remporte la finale pour la deuxième fois de suite sur le score de 1 but à 0. Enfin, en 1966, le Real Madrid revient au premier plan et remporte sa sixième C1 (et également la sixième pour Francisco Gento, un record) face au surprenant Partizan Belgrade (2-1).

Le réveil britannique (1966-1969)

La première équipe non latine à remporter le trophée est le Celtic FC, en 1967. Les Écossais battent en finale l'Inter Milan 2 buts à 1 avec une équipe composée exclusivement de joueurs nés à moins de 50Km de leur stade, le Celtic Park[réf. nécessaire]. Les Anglais de Manchester United leur succèdent l'année suivante en disposant également en finale d'un ancien double vainqueur de la décennie, le Benfica Lisbonne, sur le score de 4 buts à 1 après prolongation. Le deuxième succès de l'AC Milan, en 1969 est un peu le chant du cygne des équipes latines : vainqueurs de douze des quatorze premières éditions, il faudra attendre seize ans avant que l'une d'entre elles (la Juventus) n'inscrive de nouveau son nom au palmarès. Le finaliste malheureux de cette édition, l'Ajax Amsterdam, préfigure la domination néerlandaise à venir...

La période néerlandaise (1969-1973)

Finale Ajax Amsterdam – Panathinaïkós en 1971.

La victoire du Feyenoord Rotterdam face au Celtic Glasgow en 1970 est suivie d'un triplé de l'Ajax Amsterdam. En 1971, l'équipe entraînée par Rinus Michels — qui prône un « football total » assez révolutionnaire — s'impose contre les surprenants Grecs du Panathinaïkós 2 buts à 0. Le départ de Rinus Michels n'empêchera pas les Amstellodamois de conserver leur trophée l'année suivante, en battant l'Inter Milan grâce à un doublé de Johan Cruyff. Puis en 1973, face à la Juventus, 1 but à 0. Cependant cette domination européenne s'arrête avec le départ ou la fin de carrière de ses joueurs-cadres.

Triplé du Bayern Munich (1973-1976)

Le triplé de l'Ajax Amsterdam est suivi d'un autre triplé, celui du Bayern Munich de Franz Beckenbauer, Gerd Müller et Sepp Maier, qui forme alors l'ossature de l'équipe nationale de RFA, championne d'Europe en 1972 et du monde en 1974.

Le premier sacre des Bavarois en 1974 a d'ailleurs failli ne pas avoir lieu, le Bayern n'égalisant qu'à l'ultime minute de la prolongation lors de la finale contre l'Atlético de Madrid. La règle des tirs au but n'étant pas encore instaurée, la finale est rejouée le surlendemain (ce sera le seul cas dans l'histoire de la compétition) et le Bayern Munich s'impose largement 4 buts à 0. Il s'impose de nouveau en 1975 contre Leeds United. Les exactions des supporteurs anglais lors de cette finale au Parc des Princes vaudront trois ans de suspension européenne au club anglais. Les Allemands conserveront une nouvelle fois leur trophée en 1976, en battant l'AS Saint-Étienne 1 but à 0.

La domination anglaise (1976-1985)

Déjà vainqueur l'année précédente de la coupe UEFA, le Liverpool FC bat en finale en 1977 les Allemands du Borussia Mönchengladbach sur le score de 3 buts à 1. Les Reds conservent leur trophée en 1978 face aux Belges du FC Bruges mais, contrairement à ses deux prédécesseurs, ne réussissent pas la passe de trois : ils sont éliminés dès le premier tour de l'édition 1978-1979 par un autre club anglais, Nottingham Forest. Promu de D2 l'année précédente, le surprenant champion anglais va jusqu'au bout et est sacré face à Malmö FF (1-0). Les hommes de Brian Clough conservent également leur titre européen en 1980 face au Hambourg SV. Le club entre ainsi dans l'histoire comme étant le seul à avoir été plus de fois champion d'Europe que champion national. En 1981, le Liverpool FC récupère son bien en disposant du Real Madrid en finale. Puis c'est une autre équipe anglaise, Aston Villa, qui lui succède l'année suivante en battant le Bayern Munich. La série de six victoires consécutives des clubs anglais (un record) est brièvement interrompue par le sacre du Hambourg SV en 1983 aux dépens de la Juventus. Cependant, c'est le Liverpool FC qui s'impose de nouveau en 1984 contre l'AS Rome, qui devient à l'occasion le premier club à être battu en finale sur son terrain. Cette finale est également la première qui se joue aux tirs au but et la série est marquée par la performance du gardien des Reds, Bruce Grobbelaar.

Le Liverpool FC est de nouveau finaliste l'année suivante face à la Juventus, mais la domination anglaise est stoppée nette par le drame du Heysel où 39 spectateurs, la plupart italiens, trouvent la mort dans une bousculade avant le coup d'envoi de la finale. La victoire de la Juventus (1 but à 0 sur un penalty de Michel Platini) passe presque inaperçue : la remise de la coupe se faisant rapidement dans les vestiaires, sans cérémonial. À la suite de ce qui est le paroxysme des débordements des supporteurs anglais lors de leurs déplacements sur le continent, l'UEFA exclut tous les clubs anglais des coupes européennes pour cinq ans, et le Liverpool FC pour une durée indéterminée.

L'après-Heysel (1985-1992)

Aucun pays ne profitera durablement du bannissement des clubs anglais. Les vainqueurs des trois éditions suivantes sont inédits : en 1986, le Steaua Bucarest devient le premier club de l'Est à l'emporter en battant à la surprise générale le FC Barcelone aux tirs au but (lors d'une séance où le gardien roumain Helmuth Duckadam repousse les quatre tentatives catalanes) ; lui succède le FC Porto en 1987 et le PSV Eindhoven en 1988. Un seul ancien vainqueur s'imposera durant cette période, emmené par son trio néerlandais Ruud Gullit - Marco van Basten - Frank Rijkaard, l'AC Milan d'Arrigo Sacchi signe un doublé en 1989 et 1990. Le dernier vainqueur de la formule par élimination directe sera lui aussi inédit : l'Étoile rouge de Belgrade remporte la coupe en 1991 en battant l'Olympique de Marseille aux tirs au but.

L'année suivante est une édition de transition : la coupe change de format et voit l'introduction d'une phase de poules après les huitièmes de finale (deux poules de quatre équipes pour les huit équipes restantes, en lieu et place des quarts de finale et demi-finales, les vainqueurs de poules s'affrontant directement en finale). Cette dernière édition sous l'appellation Coupe des clubs champions européens, voit le premier sacre du FC Barcelone qui s'impose face à l'UC Sampdoria après prolongation (1-0). Cette finale du club génois ouvre une série record de sept finales consécutives d'un représentant italien (pour deux victoires seulement).

La Ligue des champions (depuis 1992)

En 1992, la coupe est rebaptisée « Ligue des champions ». Depuis lors son format a régulièrement évolué : la phase de groupes à huit équipes, apparue un an plus tôt, fut élargie à seize équipes en 1994 (la « phase de groupes » n'étant désormais précédée que par un ou plusieurs tours préliminaires), puis vingt-quatre équipes en 1997 et enfin trente-deux en 1999. Cette phase de groupes à trente-deux qualifiait les deux premières équipes pour une seconde phase également disputée en groupes par les seize équipes restantes. Depuis 1994 les quarts de finale suivaient alors cette ou ces phases de groupes. En 2003, les huitièmes de finale ont fait leur retour en remplacement de la seconde phase de groupes, permettant ainsi un allègement du calendrier pour les équipes (13 matchs au total au lieu de 17 pour les finalistes, hors éventuels tours de qualification).

Historiquement, la compétition prenait le format d'une coupe où seuls les champions et le tenant du titre participaient. Cependant, depuis 1997, les vice-champions nationaux des meilleurs pays peuvent y participer, suivis des troisièmes et quatrièmes depuis 1999.

Puis l'arrêt Bosman changera la donne, puisque depuis (hormis lors de l'édition 2003-2004 et de l'édition 2019-2020), aucune équipe ne faisant pas partie des quatre grands championnats européens (Allemagne, Angleterre, Espagne et Italie) ne réussira à atteindre la finale.

L'Italie monopolise les finales (1992-1997)

La première édition sous ce nouveau nom voit le premier — et jusqu’à présent l’unique — sacre d'un club français, l'Olympique de Marseille, qui bat en finale le l'AC Milan 1-0 sur une tête de Basile Boli juste avant la mi-temps. En 1994, l'AC Milan prend sa revanche et surclasse 4-0 le FC Barcelone de Johan Cruyff, pourtant favori. L'année suivante, alors qu'une phase de poules à 16 équipes est instaurée, l'AC Milan atteint la finale pour la troisième édition consécutive, mais s'incline face à l'Ajax Amsterdam 1-0 (qui remporte le dernier titre d'un club néerlandais en Ligue des champions à ce jour). En 1996, l'Ajax Amsterdam est encore finaliste face à une autre équipe italienne, la Juventus, qui s'impose aux tirs au but et remporte le trophée pour la seconde fois.

En 1997, pour la troisième année consécutive, le tenant du titre se retrouve en finale et s'incline. En effet, cette année-là, le Borussia Dortmund remporte son premier titre en battant la Juventus — pourtant favorite — sur le score de 3 à 1.

Le retour du Real (1997-2003)

En 1997-1998, 24 équipes prennent part à la compétition, les deuxièmes des huit grands championnats étant autorisés à participer pour la première fois. Cette saison-là, la Juventus atteint la finale pour la troisième année consécutive mais s'incline face au Real Madrid sur le score de 1-0. C'est le retour sur le devant de la scène du club madrilène qui remporte son septième trophée, trente-deux ans après son dernier sacre. En 1999, une autre équipe met fin à une longue disette (trente-et-un ans) : en finale, Manchester United — mené au score dès le début du match — inscrit deux buts dans les arrêts de jeu pour renverser le Bayern Munich (2-1). Il s'agit du premier sacre d'un club anglais depuis le drame du Heysel en 1985. Le club d'Alex Ferguson remporte également le championnat et la coupe d'Angleterre, s'offrant un triplé historique.

L'AC Milan célèbre sa victoire dans la Ligue des champions 2003.

En 1999-2000, 32 équipes participent à l'épreuve, cette fois les troisièmes et quatrièmes des grands championnats intègrent la compétition qui se présente sous un format à deux phases de groupes. Le Real Madrid confirme son retour au premier plan en gagnant la compétition pour la huitième fois. Emmené par Raúl et Fernando Redondo, il défait le Valence CF sur le score de 3-0 à l'occasion de la première finale entre deux équipes d'un même pays. L'année suivante, le Bayern Munich efface le traumatisme de 1999 en venant à bout du Valence CF (finaliste malheureux pour la seconde fois consécutive) aux tirs au but (1-1 ap, 5-4), grâce notamment à une grande performance de son gardien Oliver Kahn. Puis en 2002, le Real Madrid avec ses « Galactiques » remporte son troisième titre en cinq ans en dominant le Bayer Leverkusen 2 buts à 1.

En 2003, trois clubs italiens sont présents en demi-finale avec le Real Madrid. La finale oppose de nouveau deux clubs d'un même pays avec une affiche entre l'AC Milan et la Juventus. Le match, très fermé, se maintient à 0-0 après la prolongation. Les Milanais l'emportent finalement 3-2 aux tirs au but et glanent leur sixième trophée.

La surprise Porto et le miracle d'Istanbul (2003-2005)

Lors de l'édition 2003-2004 un nouveau changement de formule s'opère, la deuxième phase de groupes est remplacée par des huitièmes de finale. Ce format plus propice aux surprises et aux incertitudes permet d'assister à l'une des finales les plus surprenantes de cette période, opposant les Portugais du FC Porto aux Français de l'AS Monaco. Au terme d'un match à sens unique, les hommes de José Mourinho surclassent ceux de Didier Deschamps, vite privés de leur meneur de jeu Ludovic Giuly sur blessure, sur le score de 3-0. Les éliminations précoces des vainqueurs des dernières éditions (le Bayern Munich, Manchester United et la Juventus en huitièmes de finale, le Real Madrid et l'AC Milan en quarts de finale) marquent cette édition, notamment celle des « Galactiques » du Real Madrid face à l'AS Monaco (4-2, 1-3). Pour sa cinquantième édition, la compétition se conclut par la plus folle finale de l'épreuve. En effet, le au stade olympique Atatürk, le Liverpool FC remporte le cinquième titre de son histoire face à l'AC Milan au terme d'un incroyable renversement de situation. Menés 3-0 à la mi-temps, les Reds inscrivent trois buts en six minutes avant l'heure de jeu, avant de résister aux nombreux assauts milanais pendant soixante minutes et de triompher aux tirs au but par 3 buts à 2.

Une domination espagnole (2006-2018)

Dans les douze années qui suivent, deux clubs se démarquent du reste : le FC Barcelone qui parvient à se qualifier pour les demi-finales à huit reprises et remporte quatre fois le trophée et le Real Madrid qui se qualifie pour les demi-finales huit fois consécutivement (un record) et remporte quatre fois le trophée.

Dès 2006, le FC Barcelone bat le Arsenal FC en finale. En 2007, le Liverpool FC et l'AC Milan se retrouvent pour un nouveau face à face mais cette fois c'est le club italien qui l'emporte (2 buts à 1) permettant à son capitaine emblématique Paolo Maldini de soulever son cinquième trophée. L'année suivante voit une première finale 100 % britannique avec la victoire de Manchester United sur le Chelsea FC. Les Red Devils et leur star Cristiano Ronaldo accèdent de nouveau en finale l'édition suivante mais se heurtent au FC Barcelone de Lionel Messi qui marque le but du 2 à 0. Champion d'Italie depuis cinq ans, l'Inter Milan est de nouveau vainqueur de la C1 en 2010 (quarante-cinq ans après son dernier succès dans cette compétition) en battant le Bayern Munich 2 buts à 0. Puis en 2011 on assiste à un remake de la finale de 2009, qui voit de nouveau un succès du club catalan face aux mancuniens (3 buts à 1). En 2012, neuf ans après le rachat du Chelsea FC par le milliardaire russe Roman Abramovitch qui marqua une nouvelle ère pour le club, les Blues décrochent enfin la C1 en battant le Bayern de Munich chez eux à l'Allianz Arena. C'est la cinquième défaite en finale du club allemand qui ouvre pourtant le score à la 83e minute mais les Anglais égalisent deux minutes avant la fin du temps règlementaire puis gagnent le match 4 tirs au but à 3. Les Bavarois se rattrapent l'année suivante en remportant leur cinquième trophée face au Borussia Dortmund 2 buts à 1 (première finale 100 % allemande). L'édition 2013-2014 voit la première finale qui oppose deux clubs d'une même ville : le Real Madrid et l'Atletico de Madrid. Ce dernier ouvre le score à la 36e minute mais les Merengues égalisent d'une tête de Sergio Ramos dans les arrêts de jeux (90+3). Le Real gagne finalement 4 buts à 1 en prolongation. C'est la dixième victoire tant attendue du club de la capitale espagnole dans la compétition. L'année suivante voit le retour au premier plan du FC Barcelone, avec en face la Juventus qui revient douze ans après sa dernière finale. Menant au score dès le début, le Barça l'emporte finalement 3-1 pour la cinquième victoire de son histoire.

Le triplé du Real Madrid (2016-2018)

En 2016, deux ans après sa Décima face à son grand rival madrilène, le Real Madrid — entraîné cette fois par Zinédine Zidane — l'emporte une nouvelle fois au détriment de l'Atlético de Madrid de Diego Simeone. Dos à dos (1-1) à l'issue du temps règlementaire, les Merengues l'emportent finalement 5 tirs au but à 3. Toujours en grande forme, le Real Madrid se retrouve de nouveau en finale en 2017 face à la Juventus, finaliste malheureux deux ans plus tôt. Les Madrilènes s'imposent 4 buts à 1 grâce notamment à un doublé de Cristiano Ronaldo, devenant ainsi la première équipe à remporter la compétition deux années consécutives depuis le passage au format Ligue des champions. L'année suivante, le Real Madrid gagne une nouvelle fois la compétition en battant 3-1 le Liverpool FC de Jürgen Klopp et réalise ainsi le triplé, ce qui n'était plus arrivé depuis celui du Bayern Munich de 1974 à 1976. Zinédine Zidane devient par ailleurs le premier entraîneur à remporter trois fois de suite cette compétition.

Une nouvelle domination anglaise (depuis 2019)

En 2019, quatorze ans après le dernier titre acquis face à l'AC Milan lors du « miracle d'Istanbul », Liverpool remporte la compétition face à Tottenham (qui jouait sa première finale dans la compétition) dans une finale 100 % anglaise (la deuxième de l'histoire après celle de 2008 ayant vu la victoire de Manchester United sur Chelsea). Les hommes de Jürgen Klopp gagnent ainsi le sixième titre du club du nord de l'Angleterre. Cette édition voit notamment l'élimination surprise du Real Madrid, triple vainqueur et tenant du titre, dès les huitièmes de finale par l'Ajax Amsterdam.

La saison suivante voit le Bayern Munich remporter sa sixième Ligue des champions, en gagnant tous ses matchs (une première dans la compétition) et réalisant ainsi le triplé Championnat-Coupe d'Europe-Coupe nationale. Le club allemand s'est imposé en finale face au Paris SG, qui disputait la première finale de son histoire.

En 2021, la finale oppose à nouveau deux clubs de Premier League. En effet, le Chelsea FC prend le dessus sur Manchester City (1-0), qui joue sa première finale de la compétition.

Pour l'édition 2021-2022, le Real Madrid remporte son 14e trophée en s'imposant 1-0 en finale face au Liverpool FC au stade de France.

Lors de l'édition 2022-2023, Manchester City remporte sa première Ligue des Champions en s'imposant sur le score de 1-0 face à l'Inter Milan au Stade olympique Atatürk.